Une contribution de Sylvie Laulom
Réponse à celui qui compare la participation à une corrida à un bain de plage, seule personne interrogée dans le seul reportage télévisé visible hier après cette première novillada de l'année 2014, dont je trouve le propos presque banalisé extrêmement choquant ... et aussi à tous ceux qui se vantent d'être amoureux de cette chose.
Mais non, Monsieur l'aficionado, ne faites pas comme si vous alliez au cinéma, ce n'est pas du cinéma ce qui se passe dans les arènes lors de la corrida, c'est réel, la torture de ces animaux vivants est réelle.
Parce que le torero est déguisé en joli bonbon vous pensez que vous êtes dans un rêve ?
Non, il s'agit d'un ACTE délibéré et organisé de cruauté extrême.
Alors ne faites pas s'il vous plaît le parallèle pour les faire taire avec les supposés loisirs de ses opposants, loisirs de bien être en plus, comme la plage !
J'ajoute que s'il s'agissait d'un film sur le thème des mêmes activités, il serait fait sous contrôle total de non blessures (même psychologiques...) sur les animaux, et il serait interdit aux enfants bien sûr.
Non, votre « spectacle » ce n'est pas du cinéma, ni art, ni culture, c'est une action d'acharnement sur un animal vivant et en dehors de l'exception sous laquelle vous vous cachez encore, vous seriez puni avec des années de prison ferme.
Et à côté de cela, peut être même juste en sortant des arènes, vous défendrez vos enfants des scènes violentes à la télévision ? Vous promènerez votre petit bichon en le protégeant de la moindre petite chiquenaude ? Vous demanderez pour vous, vos proches, la société, plus de sécurité, plus d'harmonie, plus de bien être ?
Alors, à quoi pensez vous donc lorsque vous vous levez de votre banc pour applaudir un tel carnage ? Il est vrai, le « spectacle » est un peu caché par une muleta, et puis un peu aveuglé par le presque fluo du costume de votre champion, vous êtes ébloui peut être ?
Mais vous n'êtes pas devenu aveugle pour autant ?...