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4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 19:10
Mare, étang,lac, marais, je vous aime
Mare, étang,lac, marais, je vous aime

Dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, une sortie aura lieu à Errota handia sur la commune d'Arcangues le 19 février  prochain.

Il y a peu, la dernière grande zone humide  de la côte basque a été asséchée pour y installer un immondice qui a nom Ikea.

Et moi, je viens de retrouver cet article de 1974 où mes copains de Jeunes et Nature et moi avons sué sang et eau pour  apporter notre effort à la remise en eau du lieu-dit "Errota handia".

Ne me cherchez pas sur la photo. J'étais au frais avec quelques copains le temps que le photographe fasse son boulot. Et ensuite, hop, on reprend la pelle, on crache dans les mains et c'est reparti.

 

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1 février 2017 3 01 /02 /février /2017 12:00
On rêve

Photo ci-dessus : Gilles Marchal, Nino Ferrer, Martine Habib.

"On cherche, on cherche, on cherche et la vie passe en avis de recherche"----

Je  vous avais annoncé en octobre 2015 que "Encore un hiver" serait la dernière vidéo de la chaîne Youtube Hontz xuria à partir d'une chanson inédite de Gilles. J'avais parlé trop vite. En voici une autre, première d'une petite série si toutefois il est possible de "nettoyer" le son de certaines de ces chansons retrouvées sur une k7.

Dois-je vous l'avouer? Oui, je vous l'avoue, j'ai un très gros faible pour celle-ci que je trouve particulièrement émouvante.

 

<a href="http://www.annuaire-celebrite.com/celebrite/4153/marchal/gilles_marchal.php" id="annuaire-celebrite.com" title="Gilles MARCHAL">Gilles MARCHAL</a>

 

 

 

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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 18:02
Sauvons &quot;Volée de piafs&quot;!

Oui, je sais, je sais , une pétition de plus.

Mais je n'oublierai jamais la  grande compétence  et l'extrême gentillesse de Didier et Marie venus prêter main forte dans d'inimaginables conditions matérielles, au moment où après la marée noire du Prestige et dans le cadre des activités d'Hegalaldia, les quelques oiseaux de mer qui restaient en soins étaient rapatriés chez moi, au pied des Pyrénées.

Il faut sauver "Volée de piafs"!

Le centre de soins pour animaux de la faune sauvage Volée de piafs va FERMER.

L’Assemblée générale de l’association du même nom est prévue le 11 février prochain à 15h à la Salle des 1000 clubs à Languidic.

A compter de cette date, aucun oiseau ou mammifère en détresse ne pourra être accueilli au centre pour y être soigné.

Vers qui vous tournerez-vous alors quand vous trouverez en animal en détresse ?

La réponse est : nous n’en savons rien !
Tout ce que nous savons aujourd’hui, c’est qu’il est impossible de continuer ce travail de titan sans y laisser des plumes. Pour rappel, Didier et Marie, fondateurs du centre en 2007, se sont voués corps et âme à cette entreprise devenue titanesque au fil des années et y ont investi toutes leurs économies personnelles.

Aujourd’hui, les pouvoirs publics ont eu raison de notre détermination. Nous sommes épuisés, physiquement ET moralement.

Imaginez-vous : 1 seul et unique capacitaire soins BENEVOLE (qui a par ailleurs un métier d’artisan) qui gère au quotidien sans prendre un jour de congé et ceci depuis 10 ans, à la fois l’arrivée des nouveaux pensionnaires, mais aussi les équipes changeantes de bénévoles et de services civiques qui sont là pour aider. Nous remercions d’ailleurs toutes ces personnes qui ont à chaque fois pris leur tâche au sérieux et sans qui des centaines d’animaux n’auraient pas survécu.

Epuisés aussi moralement. Pendant 10 ans, nous avons lutté pour trouver des subventions, des bénévoles réguliers, des financements pour assurer les frais de fonctionnement du centre et salarier des personnes en contrat aidé. Nous avons sollicité l’aide d’élus, en vain. M. Métairie, Président de notre communauté de communes a même refusé de nous recevoir en rendez-vous alors que de 40 % des animaux accueillis proviennent de ce périmètre.

C’est vous, les donateurs et adhérents (+ 600 à ce jour), les sympathisants, les bénévoles qui nous ont le plus aidés !

Nous tenons néanmoins à souligner le soutien de notre député M. Philippe Noguès depuis le début de son mandat et encore à présent en cette période très difficile et celui des communes de Languidic, Plouharnel, Erdeven, Carnac, Etel, Plouhinec et Pluméliau durant ces 3 dernières années.

Aujourd’hui, il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts pour qu’il n’y ait plus de tempêtes en Bretagne qui affaibliraient les animaux, plus de marées noires, plus de dégazages intempestifs en mer, plus de chouettes imprudentes qui viennent nicher dans les cheminées, plus de voitures pour choquer les oiseaux intrépides, plus de psychopathes pour les maltraiter, plus de phoques désorientés, plus de vitres transparentes, plus de chats croqueurs d'oiseaux (plus de 10 % des accueils)… Bref, que les animaux de la faune sauvage s’adaptent enfin à notre mode de vie, nom de D…. !

Il y a un dicton qui dit : personne n’est irremplaçable, et pourtant on a beau faire le tour de la question, il s’avère qu’il n’existe aujourd’hui en région Bretagne AUCUNE structure capable d’accueillir, de soigner et de réhabiliter tous les animaux qui ont été confiés à l’association Volée de piafs ces 10 dernières années, soit 13350 animaux.

Qui interviendra en cas de nouvel Erika ou d'une crise d'échouage massive comme durant les premiers mois de 2014 ?

Depuis 10 ans, nous sensibilisons le public à la protection et à la conservation des espèces qui nous entourent, au respect du biotope, de la biodiversité, de l’environnement, tous ces thèmes si chers à nos politiques en place qui nous en rebattent les oreilles, et qui prétendent en connaître la portée mieux que nous mais qui en vérité s'en soucient bien peu.

Le succès de Volée de piafs est incontestable. Les citoyens sensibles à la préservation de l'environnement et en particulier à la souffrance de la faune sauvage et des animaux en général ont prouvé que l'existence des centres de soins de la faune sauvage comme le nôtre est indispensable.

Vous êtes nombreux à nous suivre sur Facebook, et nous comptons encore sur vous aujourd’hui pour divulguer ce scandale !
Dites votre colère et votre indignation !

Et venez nous soutenir à l’AG samedi 11 février, 15 h à la salle des 1000 clubs à Languidic !

Cette pétition sera remise à:
  • Norbert Métairie
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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 17:38
Des arbres et de la langue basque.

SEMEZ L’EUSKARA, INVESTISSEZ DANS NOTRE LYCÉE

 

En septembre 2017, le nouveau lycée de Seaska ouvrira à Bayonne, le seul lycée d’enseignement en Euskara d’Iparralde. Lycée général, professionnel et technologique, il accueille 400 élèves. 

300 000 € restent à trouver pour l’équiper.

Soutenez notre projet en achetant un pommier que vous planterez dans votre jardin ou que nous planterons pour vous dans le verger de l’Euskara. Offrez un pommier à notre lycée !

Pour participer, cliquez sur le bouton ci-dessous ou faites un virement bancaire vers le compte bancaire suivant :

IBAN :FR76 1333 5000 4008 0012 8466 819 / BIC : CEPAFRPP333

Vous pouvez aussi nous envoyer vos Euskos ou votre chèque à l'adresse suivante : Bernat Etxepare Lizeoa - 12 bis Mounede etorbidea - 64100 Baiona


Je planterai le pommier dans mon jardin Il sera planté dans le verger de l’Euskara

Petit glossaire pour les non-initiés(es):

Seaska : le berceau, Fédération des ikastola, c'est à dire les écoles immersives en langue basque.

Iparralde : Pays Basque Nord, que d'aucuns nomment Pays Basque français.

Euskara : la langue basque

Eusko : monnaie dite locale.

Des arbres et de la langue basque.
ACHETEZ UN POMMIER POUR AIDER A FINANCER UN LYCEE
 

En septembre 2017, le nouveau lycée de Seaska ouvrira à Bayonne Nord, le seul lycée d'enseignement en euskara d'Iparralde.

Les murs et le toit sont financés, mais 300 000 € restent à trouver pour équiper ce nouvel établissement. C'est l'objectif de cette campagne.

POURQUOI DES POMMIERS ?

Le pommier est lié à notre histoire, à notre patrimoine, il est un arbre fruitier emblématique du Pays Basque. Il y est cultivé depuis l’Antiquité.  Au VIe siècle, les marins basques qui embarquaient des tonneaux de cidre comme source de vitamines pour lutter contre le scorbut, le firent découvrir aux marins normands. Les premiers écrits au Pays Basque à propos du pommier datent du XIème siècle : les registres de monastères de Biscaye et les registres de donation font mention de la culture de la pomme.  A travers les siècles, la pomme et la production de cidre sont fortement ancrés dans la culture et les habitudes de vie du Pays Basque.

Il existe plus de 1000 variétés de pommes autochtones, certaines conservées, d’autres en danger de disparition et un effort particulier est mené par les associations de producteurs du Pays Basque afin de favoriser l’utilisation de pommes autochtones.

Beaucoup de points communs entre le pommier, l'Euskara, l'ikastola et nos lycéens : besoin et désir de maintien et nécessité de s'ouvrir vers les autres, vers le monde.

LE SYMBOLE

En choisissant le pommier comme image, nous véhiculons des idées qui nous ressemblent.

Le pommier est semé, il grandit en se nourrissant de la terre, de ce que nous voulons lui donner, nous le soignons, veillons sur lui. Lorsqu’il croît, il donne des fruits que nous croquons, partageons ou que nous transformons en jus, en cidre.

L’enfant qui intègre l’ikastola entre dans ce cycle : l’Euskara le fait grandir, le nourrit, lui donne la possibilité de partager. L’ikastola l’accompagne, et le lycéen, devenu un jeune adulte mûr est prêt pour relancer le cycle éternel de la vie.

Les variétés de pommes sont nombreuses, et chacune est unique à l’image de nos lycéens.

COMMENT PARTICIPER ?

Pour soutenir notre projet, vous pouvez acheter un pommier. Vous choisirez ensuite de le planter dans votre jardin, ou de nous le laisser pour que nous le plantions dans le verger de l'euskara. Ce verger sera situé à Bayonne sur une terre que la municipalité nous mettra à disposition.

Un pommier coûte au minimum 30 €, mais par soutien, vous pouvez choisir de le payer 50 €, 100€ ou plus. Pour l'acheter, rendez-vous sur la page principale du site pour l'acheter en ligne, ou envoyez-nous un chèque à l'adresse du lycée que vous voyez s'afficher en bas.

CALENDRIER DE LA CAMPAGNE :
        

- 27 octobre, conférence à St Jean le Vieux
- 17 décembre, distribution des pommiers sur la place des Gascons à Bayonne
- Février : plantation de pommiers dans notre verger
- Mars : soirée animée par les anciens élèves
- 29 décembre à Bayonne : Bertso poteoa dans les bars animé par les anciens élves     
bertsolari du lycée, et repas Bertso avec Sustrai Colina et Aimar Karrika
- Janvier, Bayonne : Txotx, ouverture de la saison des cidreries
- Juin : Sagarno Eguna à Bayonne

Des arbres et de la langue basque.

Première livraison de pommiers : Le 17 décembre,

de 9h à midi au Lycée.

 

Voici les différentes variétés :

apez sagarra (anisa) eri sagarra, min xuri, gordin xuri, urtats, labia, ezpal xuri, urtebi handi, urtebi txiki, goikoetxea, errezila.

 

Conseils pour ceux qui souhaitent les planter chez eux :

- Le 17  prendre les pommiers au Lycée et les planter dans les 2 jours qui suivent.

- Faire un trou de 20 centimètres, aérer la terre

- planter les pommiers à l'abris du vent.

- la greffe doit être en vue.

- Planter au soleil et non à l'ombre.

- Si l'endroit est très venteux, mettre un tuteur : On met le tuteur en premier puis ensuite le pommier.

- Si l'été est sec, arroser : Il vaut mieux lui verser 20l d'eau une fois par mois que l'arroser un peu souvent.

- Le pommier peut atteindre 6-7 mètres au bout de 10-15ans.

- vous cueillerez les pommes au bout de 3 ans.

Bonne plantation!!

 

Des arbres et de la langue basque.
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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 17:11
Une question qu'elle est bonne

Y-a-t-il dans la salle un connaisseur ou une connaisseuse en champignons, lichens, etc? J'ai trouvé ceci cet après-midi chez moi. Ces jolies "fleurs" rouges dont la plus petite est en forme de coeur se trouvent sur un petit bout de branchette de noisetier que j'ai sortie de sous un tapis de feuilles.

Quelqu'un(e) pourrait me dire de quoi il s'agit?

 

Une question qu'elle est bonne
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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 17:55
Maman forêt.

Aujourd'hui un ami est venu à la maison chercher quelques bébés arbres que j'avais déterrés hier afin qu'il les replante  chez lui.

Il y avait des frênes, des sycomores, des érables champêtres, un aulne, un chêne et aussi des arbustes : troènes, sureau, cornouillers sanguins. Il y avait également de quoi faire des boutures de berberis ( que l'on nomme aussi épine-vinette) ainsi que de peupliers du Yunnan. Et même une églantine, descendante de celle que j'avais mise dans le camion de déménagement en plein mois de juillet lorsque mes parents ont, en 72, déménagé de l'Oise pour venir en Pays basque. En bonus, un bouquet de branchettes de saule osier trouvé il y a deux jours à côté d'une poubelle, fraîchement taillé et lié ---avec de l'osier. Quand tu commenceras à récolter, Ben, je compte bien sur toi pour me donner des cours de vannerie. 

Et je repense à cette phrase de Julos Beaucarne "Si l'on me donnait un vaste territoire chauve, je planterais tant que le jour est long des arbres. A la fin de ma vie, je serais le père d'une forêt".

On ne m'a hélas jamais fait cadeau d'un vaste territoire chauve et pourtant, je me réjouis parfois de penser que je suis la mère d'une forêt. Ah certes, elle est morcelée ma forêt : Normandie, Gers (quelque part du côté de Nogaro), Landes, Région parisienne, Oise Aude ---et même Uruguay, sans compter bien entendu une bonne vingtaine de lieux en Pays basque et en Béarn.

Alors, oui,  elle est morcelée mais j'espère bien encore la faire grandir. Donc si vous voulez des arbres, dites-le vite tant qu'il est temps pour cette année.

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 10:41
Quand on aime, on ne brûle pas.

Pour voir les images en meilleure définition, cliquez dessus.

"Il faut arrêter de publier des photos de montagne en proie aux flammes lorsque l'on veut dénoncer les écobuages. Les flammes, la fumée, c'est bien trop "glamour", cela cache la réalité des dégâts. Nous sommes tous un peu pyromanes devant les flammes qui s'élèvent." C'est ce que je me disais il y a un peu plus d'une dizaine de jours lors d'une petite marche tout près de la maison et en découvrant ce que vous pouvez voir sur ces photos, la mise en place, patiemment, d'année en année et avec une constance destructrice totalement aveugle, d'un paysage lunaire.

L'été dernier, particulièrement chaud et sec dans cet endroit de la planète si habitué à l'humidité ( et c'est bien peu dire) , j'ai reçu la visite de deux amis qui ne connaissaient rien du tout du Pays Basque et dont la première réaction a été "Mais c'est totalement pelé, pire que ça, la terre est brûlée, il doit y avoir écobuage sur écobuage, par ici, quelle horreur!"! Moi qui aime cette patrie que je me suis choisie comme me le disait Bernard Charbonneau, je me suis sentie blessée dans cet amour pour elle et pourtant, hélas, je ne pouvais pas nier.

M''est alors revenu le souvenir d'un article que j'avais écrit pour "Le journal du Pays Basque" quand j'y étais correspondante locale ( voir deuxième lien ci-dessous) et qui, seul de tous les articles proposés  (une page par jour, pendant un an, toute liberté de sujet et d'expression) m'avait été refusé à maintes reprises malgré mes efforts pour l'édulcorer quelque peu. Vous avez dit omerta?

Et pour arranger le tout, cette petite marche d'où j'ai rapporté ces photos de cauchemar avait lieu en plein pic de pollution sur Toulouse, Lourdes, et autres villes des Pyrénées, imputable pour une partie non négligeable aux incendies allumées dans les montagnes  ainsi qu'aux feux de déchets verts dans les jardins. Le feu à l'extérieur n'est donc pas seulement synonyme de mort pour la faune, pour la microfaune (insectes pollinisateurs et autres), d'appauvrissement  et de destruction de la flore (il faut 8 ans à la bruyère pour se reconstituer après l'agression du feu, pauvres abeilles et pauvres apiculteurs!), d'impossibilité pour les arbres de recoloniser leur chez-eux, de stérilisation d'un sol par ailleurs souvent en situation de surpâturage,  d'érosion de plus en plus rapide par délitement du sol  (donc d'inondations à répétition), mais il participe à la pollution et à l'augmentation de l'effet de serre. Le dire, l'écrire, est mal vu. Je serais mal vue? Tant pis.

 

Comme pour bien des habitudes néfastes et destructrices, les gens qui mettent le feu à la montagne se basent sur la sacro-sainte tradition. Mais on l'a dit et répété, la tradition est tout sauf une excuse. "Et le "On a toujours fait comme ça", l'autoroute ouverte à l'aveuglement et à la bêtise transmissible et reproduisible  à l'infini. De plus, il est évident que ces feux de montagne sont chaque année plus nombreux, bien plus nombreux qu'il y a des décennies où il y avait encore des bras dans les fermes pour travailler avec des outils manuels et sélectifs, des arbres comme en particulier les châtaigniers qui nourrissaient les cochons et les humains également  et qu'il était donc hors de question de détruire. L'atroce "accident" d'Esterenzubi où plusieurs randonneurs ont trouvé la mort  à cause d'un écobuage, a obligé les autorités à bousculer un petit peu les habitudes et à exiger l'autorisation préalable à tout allumage de feu en montagne. Je ne suis pas au courant de tout mais je ne connais pas un seul écobuage qui ait été interdit depuis. Et les écobuages que l'on dit "sauvages" continuent sans que personne à ma connaissance, du moins par ici, n'ait été inquiété à ce jour.

Dès lors que chacun accepterait de se mettre autour d'une table, de participer à un diagnostic de réfléchir en commun, tout deviendrait possible. A court, moyen, long terme, des solutions pourraient voir le jour, des actions positives pourraient être mises en place. La nature et l'homme y trouveraient leur compte et les pires catastrophes seraient évitées.

Mais voilà, pour ça, il faut que certains se débarrassent une bonne fois pour toutes de l' antienne" C'est la tradition, on a toujours fait comme ça, on ne peut pas faire autrement", derrière laquelle ils trouvent bien confortable de se réfugier. Et ça, hélas, ce n'est pas gagné.

En attendant, regardez bien ces photos. Qui peut croire, devant ce spectacle, ce paysage de désolation, que mettre le feu à la montagne soit un acte de vie? Moi, j'y vois la terre qui, non retenue par une végétation herbeuse, arbustive ou arborée, va donc filer sans frein vers le ruisseau puis la rivière à chaque pluie, avec systématiquement dans les médias les lamentations qui s'ensuivent sur cette méchante nature qui permet les inondations. Moi, j'y vois la mort.

 

Quand on aime, on ne brûle pas.
Quand on aime, on ne brûle pas.
Quand on aime, on ne brûle pas.
Quand on aime, on ne brûle pas.
Quand on aime, on ne brûle pas.
Quand on aime, on ne brûle pas.
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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 12:38
Gérard Manset   Mansetlandia

Une contribution de Daniel Labeyrie

L'artiste rare revisite son œuvre et nous livre ici un coffret de 19 CD après avoir balayé quelques scories c'est-à-dire quelques titres qui, à ses yeux, ne tenaient pas la route.

Certains regretteront l'absence du premier album « Animal on est mal » recherché comme une pièce de collection valant parfois plus d'un millier d'euros.

 

Après avoir bourlingué pendant des années au Cambodge, en Thaïlande, au Brésil, au Vénézuela et dans de nombreux pays des cinq continents, le chanteur qui rentrait au bercail pour enregistrer ses albums, a estimé qu'il fallait analyser avec lucidité son patrimoine discographique avant de réaliser ce travail de bénédictin.

 

Ignoré des médias du moins télévisuels, Manset pratique la chanson comme un art martial avec un exigence sans faille. En homme libre, il ne s'est jamais laisser aller à la moindre complaisance vis à vis de quiconque ni d'ailleurs vis à vis de lui même. Pas de scène, pas de tournées mais un état de création permanente.

 

Son oratorio « La mort d'Orion » qui remonte à 1970 fut un éclat de lumière dans le marasme et la démagogie des artistes complaisants caressant le public dans le sens du poil.

 

Le temps a passé et l'artiste demeure fidèle à lui-même, observateur sans pitié d'une époque et d'une modernité qu'il honnit.

 

Dans ce coffret qui ravira son public fidèle se cachent des merveilles de chansons non formatées durant parfois une dizaine de minutes, tranches de vies observées ici et là, évocations de paysages humains parfois en déroute.

 

Manset, dans sa quête de la beauté et de l'absolu, recherche une sorte de paradis perdu, fil conducteur d'une œuvre à bien des égards absolument exemplaire.

 

Daniel LABEYRIE

 

Référence : Parlophone / Warner Music

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14 janvier 2017 6 14 /01 /janvier /2017 15:00
Un homme libre

Un homme libre. Chanson du film interprétée par Gilles Marchal.

"Un homme libre est toujours intrigant pour les autres humains, il leur fait peur au plus profond d'eux.".

Abdourahman A. Waberi, in "La divine chanson".

 

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 10:00
Qui les remplacera?

Quand ils ne seront plus là, tous ces vieux arbres vénérables, qui les remplacera?

Je pense en particulier aux châtaigniers, ces grands frères nourriciers qui furent si longtemps les "arbres à pain" de nos campagnes et dont nous ne servons plus que pour quelques cornets de marrons grillés, histoire de nous rappeler chaque année que l'hiver existe.

Quelqu'un de ma connaissance "possède" (comme si nous possédions la vie!) un bosquet de très vieux chênes dans un enclos attenant à sa maison. D'année en année il dépérissent, leurs branches cèdent sous les rares mais lourdes neiges de printemps et surtout sous l'assaut des tempêtes de plus en plus fréquentes. Je sais que cette personne aime ces arbres, "ses" arbres. Il y a près d'un an, je lui ai suggéré "Tu pourrais mettre quelques bébés chênes en pépinière pour être prêt à remplacer chacun de ceux qui vont bien finir par rendre l'âme". Sa réponse m'a laissée sans voix "Bientôt, il n'y aura plus personne dans nos campagnes pour les voir. Alors, à quoi bon?".

Depuis, cette réponse me hante. Je comprends et pourtant je ne comprends pas.L'accumulation de réflexions et de sentiments qu'elle fait naître en moi est si monumentale que les décliner sur le papier ou à l'écran me demanderait un travail bien trop lourd pour la paresseuse assumée que je suis devenue.

N'empêche, je sais : protéger et planter, sans cesse, sans arrêt, sans trêve, sans repos. Planter avec les enfants qui verront grandir les arbres et que les arbres verront grandir. Ensuite, et seulement ensuite, on discutera entre sociologues, philosophes, historiens, économistes, biologistes, militants de ceci ou de cela, humains tout simplement. Ensuite seulement. Pour le moment, n'écoutons que le poète, surtout celui qui vit en nous.

Qui les remplacera?
Qui les remplacera?
Qui les remplacera?
Qui les remplacera?
Qui les remplacera?
Qui les remplacera?
Qui les remplacera?
Qui les remplacera?
Qui les remplacera?
Qui les remplacera?
Qui les remplacera?
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