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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 09:00

Je viens de prendre connaissance, sur le site du RAC (Rassemblement Anti-Chasse)
http://www.antichasse.com/Accueil.html
de l'article ci-dessous, écrit par René Barjavel, 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Barjavel

et publié en 1975 dans le Journal du Dimanche.
Et je me souviens avoir eu le grand bonheur de rencontrer Barjavel à Paris en 1970, pour la première "Semaine de la Terre", organisée par "Jeunes et Nature", "les Amis de la Terre" et 'association "Etudes et Chantiers", membre de la Fédération "Cotravaux". Il avait répondu immédiatement à notre invitation, et avec la plus grande des gentillesses!
J'ai le plus grand plaisir à vous inviter à la lecture de ce texte.
J'espère qu'il vous donnera envie de lire ou de relire Barjavel.

Photo: Emilio.

Article de René Barjavel au Journal du Dimanche du 30 novembre 1975
 


Laissez-les vivre


 

Le merle noir et la merlette couleur d'écorce sont perchés côte à côte et tête-bêche sur une branche du marronnier. Elle regarde vers le rez-de-chaussée, lui vers la fenêtre du troisième. Là-bas et là-haut habitent de généreuses personnes de l'espèce humaine qui donnent régulièrement à manger aux pigeons. Le couple malin en prend toujours sa part, sans se mêler à la foule, par incursions rapides sur le bord du rassemblement glouton. De crainte des coups de bec, sans doute. Les pigeons n'aiment pas qu'on vienne manger dans leur assiette. Ils ont toujours peur de manquer. Ils avalent à toute vitesse. Ils engouffrent des quantités incroyables. Leur jabot s'arrondit comme une femme enceinte au huitième mois et demi. Quand il n'y a plus une seule graine, ils relèvent la tête, l'œil ahuri. Ils sont toujours étonnés par le fait que ce soit terminé. Leur cerveau doit être enroulé dès leur naissance autour de l'image d'un festin qui ne s'achève jamais, une montagne de riz, de mais ou de pain mouillé sur laquelle ils sont posés, et qu'ils mangent, mangent, mangent pendant la vie éternelle. Le paradis-pigeon...

Hélas ! avec ou sans ailes, on ne trouve rien de tel sur la Terre. Tout y a une fin. Ils s'envolent. Autant recommencer ailleurs.

Le merle et la merlette sont partis depuis longtemps. Ils n'aiment pas tellement la table d'hôte. Ils sont plus gourmands qu'affamés. Lui est allé se percher sur l'antenne de TV. C'est de là que le matin, il prévient, en chantant, toutes les bêtes du quartier, et les humains qui veulent l'entendre, que ce n'est pas encore aujourd'hui que la nuit va prendre racine, et qu'une fois de plus le jour se lève. Le jour nouveau, rose dans l'œil du merle quand le soleil s'annonce, gris quand c'est la pluie, le jour toujours superbe. Le jour de lumière et de vie.

Y pensez-vous parfois, le matin, que la nuit aurait pu rester? Je sais, vous avez appris à l'école : la Terre tourne, la nuit ne peut pas durer, c'est scientifique. Voilà où nous en sommes, avec nos connaissances : le jour ne nous émerveille plus. C'est un phénomène ordinaire. Le merle, lui, n'a rien appris. Il sait que le retour de la lumière est miraculeux. Et il chante...

Si nous pouvions, chaque matin, commencer la journée en étant un peu merles...

Retourner à l'"obscurantisme" primitif ? Renier nos connaissances ? Non. Aller au-delà. Si nous perçons la croûte de notre science, nous nous trouvons aussitôt devant le gouffre du mystère. La Terre tourne, le soleil brille, notre peau le sent, notre esprit le sait, la plante le boit… Pourquoi ? La science essaie de dire comment, mais sur le pourquoi elle se tait. Personne ne peut donner la réponse. Nous pouvons seulement répondre par la joie. Le jour se lève, le jour est un miracle, le soleil est un miracle, le merle est un miracle, la vie est un miracle... Rien de tout cela n'est ordinaire, banal, scientifique, explicable. Et que vous continuiez d'être un être vivant, qui voit, écoute, sent et pense, c'est un enchaînement de miracles, seconde apres seconde...

C'est parce que nous l'oublions à chaque instant que nous avons si peu de considération pour la vie des autres vivants. Chaque année, à l'automne, une partie de la population humaine mâle de notre pays empoigne ses fusils et se précipite dans les campagnes pour tuer. Sans autre raison, sans autre besoin que le plaisir de tuer. En ma chèr Provence, à la campagne, il n'y a plus d'oiseaux. Quand il en surgit un, égaré, imprudent. gros comme un tétard, cinquante chasseurs se précipitent pour le massacrer. Ailleurs, on élève des faisans qu'on jette devant les pieds des hommes armés, bottés. valeureux... Les bêtes, habituées à la mangeoire, n'ont même pas peur. Les héros s'en donnent à coeur joie, ça sent la poudre, la plume vole, on termine par un gueuleton. Le grand air et le meurtre donnent bonne mine.

Ce qui est très profondément déplorable, c'est moins la tuerie elle-même que le fait d'avoir en France plus de deux millions de tueurs. C'est plus grave pour les hommes que pour les bêtes. Et il est grave pour la France que les présidents de la République donnent traditionnellement l'exemple du massacre. Je ne connais rien de plus navrant que le spectacle du président et de ses invités posant, satisfaits et solennels, derrière leurs victimes alignées sur le sol. Quelle victoire ! Si un de leurs enfants en faisait autant avec des mouches, ils le corrigeraient et craindraient pour son équilibre mental...

Le premier président qui transformera les tirés de Rambouillet en refuge d'oiseaux laissera un nom dans l'histoire de France et d'Europe. Inviter les ambassadeurs à aller voir les oiseaux au lieu de les tuer, quelle leçon ce serait pour tous les hommes...

J'ai des amis chasseurs. Ils ne sont pas tout à fait mes amis. Il y a leur fusil entre nous. Et vous qui êtes chasseur et qui me lisez, vous êtes aussi presque mon ami. C'esl pour eux, c'est pour vous que j'écris ceci : la prochaine fois que vous irez à la chasse, essayez, honnêtement, de faire ce petit exercice, au moins une fois : quand vous aurez un oiseau ou un lapin au bout de votre canon, n'appuyez pas aussitôt sur la détente. En un instant, regardez-le, VOYEZ-LE, tel qu'il est, miracle de vie en mouvement, combinaison prodigieusement organisée da chair, de sang. d'efficacité et de beauté. Il a fallu trois milliards d'années pour le fabriquer et le mettre au point dans sa perfection. Allez-vous le détruire. VOUS ? Si votre index appuie, voilà, voui n'êtes plus que cela, réduit à la dimension de cette phalange, commandée par un instinct automatique qui est devenu votre maître et sous laquelle votre personnalité disparaît. Si vous VOYEZ, si vous admirez et laissez vivre, c'est votre esprit qui est entré en jeu, votre esprit d'homme capable de comprendre et d'aimer. Et alors,quelle Joie vous éprouverez, qui se renouvellera sans cesse... Pour avoir VU la vie en un instant, vous allez la reconnaître et la voir partout. Dans ces arbres nus parmi lesquels vous marchiez sans les regarder et dont chaque cellule prépare avec puissance, avec obstination, le retour du printemps. Sous l'herbe sèche que vous fou- lez, et dont les racines vives contiennent les plans et l'élan de l'herbe nouvelle. Dans la motte de terre que votre semelle aplatit, et qui abrite autant de vies microscopiques qu'un ciel d'étoiles. Et en vous-même, qui sans cesse oubliez que vous vivez...

Au fusil, au piège, à la strychnine, on tue, on tue, on tue.

Involontairement, on détruit. Le D.D.T. perturbe la ponte et la reproduction. Pour laisser passer les tracteurs, on a rasé las haies. Elles étaient l'habitat des plus charmants de nos oiseaux : le rouge-gorge, le bruant, la fauvette, la linotte, le pinson. Ils disparaissent avec elles.

Traqués, fusillés, empoisonnés, chassés dans toutes les campagnes, les oiseaux se sont réfugiés dans les villes. Il y a un couple de faucons au sommet d'un clocher parisien, je ne vous dirai pas lequel: II y a par bonheur des merles dans tous nos jardins et nos squares, des moineaux sur nos trottoirs, des pigeons sur nos toits.

Mais l'inexplicable, furieux instinct de destruction de l'homme les poursuit jusque là. Il a pris une forme administrative. On fait la guerre aux pigeons sous prétexte de propreté. Les crottes de pigeons souillent les statues, et les façades de certains ministères…

Quel dommage ! Quelle injure ! Ne pourrait-on pas, tout simplemant, les nettoyer ? Ce serait un beau métier d'être nettoyeur de statues... D'aller brosser les cheveux d'Alfred de Musset, caresser les épaules des Trois Grâces da Maillol... Cela coûterait cher? Cela ferait quelques chômeurs de moins à payer... Et j'aimerais savoir combien coûte la guerre aux pigeons, dont sont souvent victimes les moineaux. Vous avez pu voir dans la presse la photo de moineaux pris à la glu sur la corniche d'un immeuble et morts de faim, de soif et de peur. On m'a assuré que ce n'étaient pas les services municipaux qui avaient ordonné ce piègeage, mais sans doute le ou les responsables de l'immeuble en question. Je voudrais que celui qui a donné l'ordre de poser ces gluaux fasse un instant l'effort d'imaginer que c'est lui ou son enfant qui est pris jusqu'aux hanches dans une colle dont il ne peut s'arracher, au bord d'une falaise, sous le soleil et la pluie, personne ne venant lui porter secours, dans l'horreur et le désespoir, jusqu'à la mort... Je voudrais que chaque chasseur fasse l'effort d'imaginer qu'il est à l'autre bout de sa ligne de mire, que c'est lui qui va recevoir tout à coup la charge effroyable qui va lui broyer le corps...

Je sais : on va me taxer de sensiblerie. C'est vite dit. C'est surtout à nous, les hommes, que je pense. Tuer nous avilit. Chaque coup de fusil blesse celui qui tire, et blesse l'espèce humaine tout entière.

Les oiseaux sont l'écriture de Dieu entre l'arbre, la terre et l'homme. Le vol d'un oiseau explique et pose des mystères, montre le ciel, dessine l'amitié. Son chant est le langage universel que nous comprenons sans avoir besoin da le connaître. Il nous parle de joie et d'amour. Les oiseaux obligent les hommes à lever la tête vers le ciel. même ceux qui les tuent. Ils nous aident à vivre. En les tuant. nous détruisons ce qu'il y a de plus léger, de plus lumineux, de meilleur en nous.


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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 09:00


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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 07:00
Mes origines ne sont certes pas entièrement picardes, mais pas loin. Et j'aime à me le rappeler, surtout quand j'entends Les Fatal Picards.



Chasse, pêche et biture
envoyé par Farmer_In_Action

Remarquez, il faut être honnête : même si les Inconnus ne sont pas de Picardie puisqu'ils sont nés natifs du Buchonoix, ils ne sont pas mal non plus!

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 11:00

« PAROLES D’ÉCOLOS « Un projet pour la planète

"Astobelarra-Le grand chardon" est une minuscule édition associative, loi 1901 à but non lucratif, militante et écologiste. Créée en 2006, elle s'est donné pour objectif d'essayer de sensibiliser la population à une certaine idée de la nature, par le biais de beaux textes courts et concis.

Pour cela, nous avons créé la collection bilingue francais-basque « Litté-Nature ». En 2007 nous avons édité la « Lettre à l'éléphant » de Romain Gary, les « Paroles du chef Seattle », en 2008. Nous préparons l’édition de « L’homme qui plantait des arbres » de Jean Giono.

Afin d’assurer le financement de cette collection, deux autres livres ont été publiés par des auteurs qui ont bien voulu céder l'intégralité de leurs droits d'auteur à l'association Astobelarra-Le grand chardon.

Nous travaillons actuellement à un projet de recueil de textes, dans la collection « humeurs & témoignages » qui s'intitulera « Paroles d'écolos ». Ce projet aura pour objectif de réunir des textes, nouvelles, contes ou chroniques qui parlent de la nature et des relations que l'homme devrait entretenir avec elle, à l'heure où le dérèglement climatique et les atteintes à la biodiversité hypothèquent grandement notre avenir et l'avenir de la vie sur la terre.
L'objectif est aussi d'assurer le financement de notre collection Litté-Nature.
Ecrire pour la terre

Nous lançons un appel aux écrivains en herbe ou reconnus, amoureux de la nature ou simplement soucieux de la planète qui nous héberge.
Les textes devront parler de la nature au travers de thèmes aussi divers que la politique, la philosophie, la poésie, la science, l’humour.

Vous pouvez envoyer vos textes au siège de l’association avant le 1 août 2010

Editions associatives Le Grand Chardon-Astobelarra
Maison Pastou etxea - 64130 Moncayolle – Mitikile

Ou sur Internet à l’adresse électronique suivante : astobelarra@live.fr


Pour plus d'infos sur les éditions Astobelarra, vous pouvez consulter le blog :
http://astobelarra.over-blog.com, ou téléphoner au : 05 59 28 32 81



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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 12:00
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 11:00
Il y a de cela quelques jours, j'ai été invitée à une réunion d' une association récemment créée.  Son but est de surveiller de près les manquements aux normes les plus basiques de l'Europe concernant les risques pour la santé humaine ainsi que les dégâts causés à la santé de l'être humain par les carrières et leur extension.
J'y ai appris que l'un des cours d'eau des environs serait obligatoirement asséché par la dite extension.  Dans l'étude d'impact de l'enquête d'utilité publique, on signale dans les environs la présence
du Desman des Pyrénées. http://fr.wikipedia.org/wiki/Desman_des_Pyr%C3%A9n%C3%A9es
Il existe un pourcentage infinitésimal de chances pour que cela soit vrai et l'étude d'impact pèche par bien d'autres erreurs monumentales.
 Il n'empêche que cette lecture  m'a fait souvenir de dessins offerts à mon livre d'or par François Feer, un copain de "Jeunes et Nature", en 1973, juste avant que je ne quitte Paris.
Comment voulez-vous que depuis ceci, je ne me sente pas moralement responsable de chaque Desman de la chaîne Pyrénéenne?



Je n'ai pas eu de contact avrc François depuis 1976, mais tout à l'heure, j'ai tapé son nom sur Google.
Essayez, vous aussi, vous ne le regretterez pas.


Un exemple, juste pour vous appâter::
http://www.ledilettante.com/fiche-livre.asp?Clef=1053
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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 11:57

Opposition au WIMAX : témoignage d'une riveraine
envoyé par priartem

Communiqué à la presse.


Wimax et fibre optique.

 

Plusieurs antennes Wimax doivent être installées dans les cantons de Garazi et Baigorri durant l'année  2009. Elles doivent permettre d'équiper en Haut Débit Internet les zones qui n'y ont pas déjà accès par la fibre optique.

 

Alerté par diverses études scientifiques, un groupe d'habitants des cantons de Garazi et Baigorri s'inquiète très fortement des conséquences des ondes Wimax sur la santé des êtres vivants, humains ou animaux, qui y sont exposés.

 

Il vous invite à venir en discuter ensemble, ainsi que des éventuelles technologies alternatives, lors d'une


                                    Réunion publique au Bar "Chez Luis",

                                               Saint-Jean-Pied-de-Port,  

                                    à 21 heures le Vendredi 13 Février.

 

Après la projection du film de l'association Priartem, nous pourrons débattre et envisager des démarches communes avec:

 

Etienne Boyer, rédacteur Web, souletin d'adoption et auteur du livre "Mauvais Berger", ainsi que

Pierre Etcheberry et Laurent Caudine, membres tous deux  du "Comité pour le Haut débit par la fibre optique" de Moncayolle et Berrogain-Laruns.

 

Plus d'infos :

http://www.priartem.fr/

http://www.robindestoits.org/

http://www.dailymotion.com/video/x85uyg_tel-mobile-wifi-wimax-et-sante-coll_news

 



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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 12:48


Tél Mobile Wifi Wimax et Santé - Colloque Ass Nat 12-01-2009
envoyé par papachou95


        J'ai envoyé le texte qui suit au Président de la Communauté de Communes Garazi-Baigorri ainsi qu'aux Conseillers Généraux des deux cantons.                                                                                                               

                                                            Uhart-Cize, le 25 Janvier 2009

 

 

Mr le ------

 

De plus en plus de gens,et c’est tout à fait légitime, désirent pouvoir  utiliser le haut débit internet et s’étonnent  de la lenteur des pouvoirs publics à procurer l’ADSL à tout le territoire. Voilà en effet plusieurs années que nombre de communes des Pyrénées Atlantiques sont dotées de cette technologie par la fibre optique. On peut dire aujourd’hui qu’il y a une vraie « fracture numérique » dans la population de ce département.           

 

Pourquoi tant de personnes ne peuvent-elles bénéficier du réseau  Haut débit par la fibre optique ? France Telecom répond que cette solution serait trop coûteuse.

L’ association PRIARTEM  répond, elle, dans son communiqué du 24 juin 2008 intitulé : « Saint-Auvent (87) : quand les industriels choisissent le court-terme » : « La meilleure solution - celle de l’avenir - est la fibre optique, mais le coût de raccordement est jugé trop élevé. Dans une logique de service public il est habituel de compenser le surcoût de quelques connexions difficiles par les marges réalisées sur les raccordements faciles, dans les grandes villes par exemple. » Comment mieux illustrer la disparité et l’injustice entre villes et campagnes , particulièrement les plus reculées?

           

Nous savons maintenant  qu’une solution par les ondes hertziennes est  à l’étude dans nos deux cantons. Il s’agit du Wimax, pour lequel les travaux devraient commencer en Garazi Baigorri lors du deuxième semestre 2009.

Pourtant, les  dangers des ondes électromagnétiques sur la santé sont avérés et dénoncés  par de nombreuses études. Le  Wimax, aux ondes beaucoup plus puissantes que celles des technologies en activité à ce jour et qui vont venir s’y ajouter, créant ainsi un réseau très chargé auquel il sera impossible au citoyen d’échapper,  semble être une très mauvaise solution qui devra très certainement être abandonnée tôt ou tard. Cette remise en cause coûtera cher aux collectivités quand il s’agira de remédier aux dégâts. Souvenons-nous, entre autres, de la triste affaire de l’amiante, accusée, dans les rires et moqueries par quelques  courageux scientifiques dès la fin des années 60, avec les effets que nous connaissons aujourd’hui. Le principe de précaution nous semble donc être le seul comportement moralement et financièrement acceptable.

 

                 Je demande donc au Conseil Général d’informer la population des risques portés par cette technologie du Wimax et de rechercher les solutions possibles pour installer la fibre optique . Je précise que je parle non seulement en mon nom propre mais aussi en celui de plusieurs habitants des cantons de Garazi et de Baigorri. Plusieurs d’entre nous bénéficient de l’ADSL depuis longtemps mais nous souhaitons être solidaires de ceux dont ce n’est pas encore le cas. Par ailleurs, tous les habitants circulent, en voiture ou à pied, tous les animaux sauvages, de compagnie ou d’élevage se déplacent et seront forcément plus ou moins longtemps chaque jour, soumis aux radiations de ces ondes néfastes.

 

Nous comptons, en ce qui nous concerne, organiser rapidement une, voire plusieurs réunions publiques sur le sujet. En toute modestie, car nous n’avons pas de compétences particulières en ce domaine.

           

             

    En l’attente d’une réponse rapide,  nous vous prions de croire en l’expression de nos  sentiments distingués

 

Je vous informe par ailleurs que, simples citoyens sans compétence particulière, nous avons décidé d'organiser une première réunion publique sur le sujet le

Vendredi 13 Février à 21 heures

au Bar restaurant "Chez Luis", à Saint-Jean-Pied-de-Port.

 

Tous les habitants des deux cantons et même au delà y sont cordialement conviés.


                        


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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 23:00

Felis Silvestris silvestris. Photo Wikipedia.



Suite à l'article (ci-dessous) paru le 24 Janvier dans le "Journal du Pays Basque".
 
 La chasse aux chats sauvages est ouverte !

24/01/2009

Il a été constaté la présence de chats sauvages qui occasionnent des dégâts sur certains sites de la commune.

À ce titre, la ville de Bayonne et en application des articles L211-21, L211-22, L211-27 et L214-5 du Code Rural organise une capture de chats sauvages du lundi 26 au vendredi 29 janvier.

Les chats marqués seront relâchés en cas de capture. Toutefois, il est conseillé d'éviter que les chats domestiques quittent le domicile d'adoption durant cette période.

Les sites concernés sont les alentours des n° 26 et 28 rue Charles Floquet et du n° 41 boulevard Alsace-Lorraine / 9 rue du Général Bourbaki.

Chaque propriétaire d'animal devra donc prendre les mesures nécessaires pour éviter la circulation de son animal dans les lieux visés ci-dessus.

 
J'ai envoyé ceci:
 
Je pense qu'il serait bon de faire une mise au point.
Le terme de "chat sauvage", que vous employez, est inadapté aux animaux en question.
Le "Chat sauvage" est une espèce à part entière. Son nom latin "Felis Silvestris Silvestris" indique que son milieu biologique est la forêt ou bien les bois. Espèce endogène de nos contrées, il est totalement protégé par la loi et inscrit à l'annexe 2 de la Convention de Berne qui a pour but d'assurer la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe par une coopération entre les Etats.
J'imagine que votre article fait plutôt référence à des chats domestiques (Felis Silvestris Catus)  qui, par choix ou bien par manque de soins de leurs propriétaires, sont retournés à une vie sauvage par le phénomène du marronage, qui est la reconstitution d'une mini société en bande.
S'il arrive à ces chats harets (ou errants) de causer quelques dégâts, il ne faut pas oublier que comme bien souvent, la responsabilité en incombe à l'Homme. Nombre de gens en effet, à la campagne comme en ville, laissent sortir leur chat, mâle ou femelle, sans faire procéder à sa stérilisation et sans assumer ensuite la survie des animaux qui naissent .Et mathématiquement, dans l'absolu, un seul couple de chats peut proliférer jusqu'à 20736 individus en quatre ans!
C'est donc bien à la responsabilisation des maîtres et propriétaires de chats qu'il faut travailler, par tous les moyens possibles, en brisant le mythe du "Il faut laisser faire la nature" qui n'a pas lieu d'être puisque le chat domestique, errant ou non, n'a pas sa place dans la chaîne alimentaire des espèces sauvages.
 
Jenof@
amie des chats, sauvages et domestiques.


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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 17:00



Lurbeltz, dit Laurent Caudine ( à moins que ce ne soit le contraire) en sa maison Pastou de Moncayolle, est toujours sans ligne téléphonique depuis la tempête.
J'ignore s'il est abonné au Journal du Pays Basque. S'il ne l'est pas, il ne sait peut-être pas encore que son texte ci-dessous est paru ce jour dans le dit quotidien.
J'espère qu'il ne m'en voudra pas si, puisqu'il n'est pas en mesure de publier un article sur son blog, 
http://xiberoa.blogspot.com/
je me permets de publier ce texte sur mon blog à moi que j'ai.
Autant vous dire que, comme fort souvent avec les textes de Lurbeltz, j'aurais aimé l'avoir écrit.


Deux larrons en foire.

Un forfait Wimax pour les vacances de Sarkozy


Laurent Caudine

On connaît tous Robin des bois. Il s'agit de cette personne assez épouvantable qui volait aux riches pour donner aux pauvres. Heureusement, cette époque est bien révolue. Maintenant, nous sommes dans une époque moderne, que diable !

Un exemple. vous avez sûrement entendu parler du WIMAX. Il s'agit de cette technologie formidable qui va apporter le haut débit internet par les voies hertziennes, dans les Pyrénées-Atlantiques, à tous les oubliés de la fibre optique. Le WIMAX qui va également nous chauffer les molécules d'eau du corps. En cette période hivernale, on ne va pas s'en plaindre tout de même !

Et qui a remporté l'adjudication de la licence Wimax dans les Pyrénées-Atlantiques ? Il s'agit du groupe Bolloré Telecom. Vincent Bolloré, vous connaissez sûrement ? C'est lui qui a prêté un Yacht - le Paloma - à Nicolas Sarkozy qui aurait été obligé, le pauvre, de louer un pédalo pour ses vacances.

Vincent Bolloré, en voilà un de Robin des bois moderne. Un Robin des villes en fait. Certaines mauvaises langues disent qu'il fait main basse sur l'Afrique en pillant son stock de bois exotique avec une exploitation intensive de la forêt. Il paraît que cela aurait des conséquences indirectes très graves sur la population africaine, d'après ce que disent certains qui sont toujours contre tout.

Un Robin des Villes

Car maintenant, les vrais voleurs, ils se cachent en ville. Se cacher dans la tour d'une grande mégalopole, c'est plus efficace que de se cacher derrière un arbre où il y a toujours une fesse ou un genou qui dépasse.

Donc demain, prenez un forfait WIMAX, vous contribuerez à payer les vacances de Nicolas Sarkozy. À votre bon coeur messieurs dames ! On ne va pas se plaindre tout de même ! On ne prêtait qu'aux riches ? Et bien donnez maintenant !

Ah ! Il y a une autre raison pour laquelle il est très important de se réjouir de cette technologie WIMAX, c'est l'autre solution développée sur les antennes WIMAX, c'est-à-dire des caméras de vidéosurveillance. Ça, c'est génial ! Car dans quelques années, comme le Wimax sera totalement dépassé pour le haut débit internet, on pourra vous surveiller à peu de frais, et éventuellement, en Pays Basque, traquer jusque dans les petits villages, le terroriste basque qui sommeille en chacun de nous, de Lacarry à Ayherre, en passant par Moncayolle.

On ne va pas se plaindre tout de même... L'ordre et la justice sont respectés. Et au final, elles auront servi à quelque chose ces antennes WIMAX !

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