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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 16:00
Dessin de Catherine dans "Charlie Hebdo".

Le Jeudi 16 Avril
 20 heures
Cambo ( ancienne salle des pompiers, près de la poste).

Réunion publique

d'information sur les très faibles performances de la Wimax, ses méfaits sanitaires
et
les alternatives possibles.

Pour + d'infos :
http://arianhari.blogspot.com/


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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 16:00

 

« Liberté d'expression en danger ! Solidarité !

La FNSEA et les Chambres d'Agriculture demandent la fermeture et la condamnation du site internet satirique LA FERME EN VRILLE (qui parodiait La Ferme en Ville) qui dénonce leurs politiques visant à imposer une agriculture industrielle, productiviste, intensive, les OGM, les pesticides, le toujours plus d'engrais chimiques et d'irrigation, les agro-carburants, le hors sol et la disparition des petites exploitations agricoles. Le site est assigné en référé au Tribunal de Bayonne ce mercredi 15 avril à 9H30 ! La résistance s'organise. Toute l'information sur le procès de la ferme en ville est sur le site. L'objectif est double : faire échec à cette tentative d'attenter à la liberté d'expression et dénoncer encore plus fort la responsabilité de la FNSEA et des Chambres d'agriculture qu'elle gère dans la malbouffe, le saccage écologique et la mort des petits paysans. Aidez nous à faire que cette tentative liberticide se retourne contre eux ! NO PASARAN ! Rendez-vous sur le site du procès de la ferme en ville : onlafermerapas.info. »


"Adierazpen askatasuna lanjeran ! Elkartasuna !

LA FERME EN VRILLE internet-gune satirikoaren hestea eta kondenatzea galdatzen dute FNSEAk eta Laborantza Ganbara ofizialek. Gune honek salatzen zuen FNSEA eta Laborantza Ganbaren politikaren ondorioak: laborantza industrializatua eta oldarkorra, OGMak, pestiziden erabilera, gero eta ongarri kimiko eta urestatze gehiagoren erabiltzea, agro-erregaiak,  lurrik gabeko laborantza eta etxalde tipien desagertzea. Gune hori Baionako Auzitegiaren aitzinera deitua da apirilaren 15ean, 9:30tan, auzi-lasterrean (référé).

 

 Gure ihardokitzea la ferme en ville  blogaren bidez antolatzen dugu. Helburua bikoitza da : adierazpen askatasunaren urratze saiakera hori porrotera ereman eta azkarkiago salatu FNSEA eta laborantza ganbara ingurumenaren sarraskiaren, laborari ttipien erahiltzearen eta gaizki jatearen arduradunak direla. Lagun gaitzazu askatasunen kontrako erasoa haien kontra itzultzen! NO PASARAN! Hitzordua la ferme en ville webgunean! »

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 17:00
Le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, le Jardin des Plantes, pour moi, c'est important.
C'est là qu'en Mai 68 (mais ce n'est qu'un hasard---), j'ai fait connaissance des amis avec qui nous avons créé le mouvement "Jeunes et Nature" que nous avons tenu à coeur de faire accepter comme le mouvement des Jeunes de la FFSPN ( Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature, aujourd'hui FNE "France Nature Environnement").
En ces lieux magiques au coeur de Paris, adolescente pas trop bien dans ses baskets d'étudiante et  citadine par force, j'ai eu l'incroyable chance de rencontrer à maintes reprises des gens comme Jean Dorst, les frères Terrasse, le Professeur Jovet, connu et honoré en Pays Basque, François Terrasson et peut-être le plus grand de tous, l'immense Théodore Monod, tous naturalistes et humanisters.
La fac de Jussieu était toute proche. Des syndicalistes, des scientifiques commençaient à alerter sur le danger de l'amiante qui était omniprésente dans ses bâtiments. Avec nos minuscules moyens, nous tentions de relayer leur action. Comme eux, nous étions l'objet de la risée générale. Je ne vous fais pas de dessin, vous savez ce qui s'est passé beaucoup, beaucoup, beaucoup plus tard.
Quand notre minuscule bureau d'arrière-cour, Boulevard Saint Germain, nous semblait trop exigu et que nous commencions à y manquer d'air, remontant une partie du Boulevard, nous engageant dans la rue des écoles, passant Place Marcellin Berthelot sous les marronniers du Collège de France, suivant la rue Jussieu, nous arrivions rue Cuvier et après avoir traversé le vieux porche de pierre, nous entrions dans le Jardin. Le soir, nous attendions la toute dernière minute avant la fermeture ( au grand dam des gardiens, tous invalides de guerre---, qu'ils nous pardonnent de là où ils sont aujourd'hui )  pour nous engouffrer dans les couloirs du métro afin de  rentrer chez nous,  juste pour le bonheur d'entendre la Hulotte.
De là,la fenêtre ouverte sur les frondaisons, nous avons lancé la première "Journée de l'arbre", la première "Semaine de la Terre", avec les Amis de la Terre et la Fédération Cotravaux, les actions de résistance contre BSN qui commençait à généraliser les bouteilles en plastique, soutenu les résistants du Larzac, défendu bec et ongle le Parc National de la Vanoise, victime de " dérogations" , une spécialité bien française, et tant d'autres combats encore.
Nous entendions parler de Claude Marie Vadrot, un journaliste qui défendait la nature et avait choisi le pseudonyme de Claude Meung, ce qui me ravissait particulièrement, moi qui porte depuis toujours une immense affection au poète -chansonnier anarchiste Gaston Couté, qui a passé son enfance dans le village de Meung sur Loire.

C'est pourquoi aujourd'hui, je suis heureuse de publier le texte ci-dessous.
Avec du retard, malheureusement. Mais il y a tant et tant d'urgences!




mardi 31 mars 2009
 Au jardin des Plantes il est désormais interdit de penser et de parler.
Histoire d'un cours interdit 
Je suis inquiet, très, très inquiet... Vendredi dernier, à titre de solidarité avec mes collègues enseignants de l’Université de Paris 8 engagés, en tant que titulaires et chercheurs de l’Education Nationale, dans une opposition difficile à Valérie Pécresse, j’ai décidé de tenir mon cours sur la biodiversité et l’origine de la protection des espèces et des espaces, que je donne habituellement dans les locaux du département de Géographie (où j’enseigne depuis 20 ans), dans l’espace du Jardin des Plantes (Muséum National d’Histoire Naturelle), là où fut inventée la protection de la nature. Une façon, avec ce « cours hors les murs », de faire découvrir ces lieux aux étudiants et d’être solidaire avec la grogne actuelle mais sans les pénaliser avant leurs partiels. Mardi, arrivé à 14 h 30, avant les étudiants, j’ai eu la surprise de me voir interpeller dés l’entrée franchie par le chef du service de sécurité tout en constatant que les deux portes du 36 rue Geoffroy Saint Hilaire était gardées par des vigiles... - « Monsieur Vadrot ? ». - euh...oui - Je suis chargé de vous signifier que l’accès du Jardin des Plantes vous est interdit - Pourquoi ? - Je n’ai pas à vous donner d’explication.... - Pouvez vous me remettre un papier me signifiant cette interdiction ? - Non, les manifestations sont interdites dans le Muséum - Il ne s’agit pas d’une manifestation, mais d’un cours en plein air, sans la moindre pancarte... - C’est non.... Les étudiants, qui se baladent déjà dans le jardin, reviennent vers l’entrée, le lieu du rendez vous. Le cours se fait donc, pendant une heure et demie, dans la rue, devant l’entrée du Muséum. Un cours qui porte sur l’histoire du Muséum, l’histoire de la protection de la nature, sur Buffon. A la fin du cours, je demande à nouveau à entrer pour effectuer une visite commentée du jardin. Nouveau refus, seuls les étudiants peuvent entrer, pas leur enseignant. Ils entrent et, je décide de tenter ma chance par une autre grille, rue de Buffon. Où je retrouve des membres du service de sécurité qui, possédant manifestement mon signalement, comme les premiers, m’interdisent à nouveau l’entrée. Evidemment, je finis pas le fâcher et exige, sous peine de bousculer les vigiles, la présence du Directeur de la surveillance du Jardin des Plantes. Comme le scandale menace il finit par arriver. D’abord parfaitement méprisant, il finit pas me réciter mon CV et le contenu de mon blog. Cela commencer à ressembler à un procès politique, avec descriptions de mes opinions, faits et gestes. D’autres enseignants du département de Géographie, dont le Directeur Olivier Archambeau, président du Club des Explorateurs et Alain Bué, insistent et menacent d’un scandale. Le directeur de la Surveillance, qui me dit agir au nom du Directeur du Muséum (où je pensais être honorablement connu), commençant sans doute à discerner le ridicule de sa situation, finit par nous faire une proposition incroyable, du genre de celle que j’ai pu entendre autrefois, comme journaliste, en Union soviétique : - Ecoutez, si vous me promettez de ne pas parler de politique à vos étudiants et aux autres professeurs, je vous laisse entrer et rejoindre les étudiants... Je promets et évidemment ne tiendrais pas cette promesse, tant le propos est absurde. J’entre donc avec l’horrible certitude que, d’ordre du directeur et probablement du ministère de l’Education Nationale, je viens de faire l’objet d’une « interdiction politique ». Pour la première fois de mon existence, en France. Je n’ai réalisé que plus tard, après la fin de la visite se terminant au labyrinthe du Jardin des Plantes, à quel point cet incident était extra-ordinaire et révélateur d’un glissement angoissant de notre société. Rétrospectivement, j’ai eu peur, très peur...
Claude-Marie Vadrot.
http://horreurecologique.blogspot.com/
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 10:16

COMMUNIQUÉ DE PRESSE du CRAC.

 

« SÉVICES PUBLICS » : QUAND LA MAFIA DES ARÈNES IMPOSE SA LOI SUR L’ANTENNE DE FRANCE 2 AVEC L’AIMABLE COMPLICITÉ DE GUILLAUME DURAND

 

Guillaume Durand, caution cultureuse pour boucherie strassée.

 

Lors de la préparation de son émission du dimanche 5 avril 2009 (enregistrement le 31 mars), Guillaume Durand avait invité Christian Laborde à l’occasion de la sortie de son livre, Corrida, basta !, le 9 avril prochain. L’auteur de ce pamphlet avait accepté l’invitation, mais, le 26 mars, sous la pression du petit monde de la mafia tauromachique, Christian Laborde est déprogrammé. Et dans le même temps, André Viard, torero raté, chroniqueur taurin, supposé artiste qui peint « avec le sang des taureaux », se vante sur son site Internet : « Nous avons obtenu qu’aucun représentant des associations anti-taurines ne soit invité, ce qui d’un point de vue stratégique, représente une grande victoire… » Ainsi, Claire Starozinski, fondatrice de l’Alliance Anticorrida, et Jean-Pierre Garrigues, du CRAC Europe, ont été récusés par les tortionnaires des arènes. De la même façon, ce personnage se vante d’avoir obtenu la déprogrammation de Christian Laborde. Nous serions trop « violents »…

 

Mais, au fait, où se situe la violence ? Dans nos propos, quand nous dénonçons la torture tauromachique ? Faut-il une nouvelle fois rappeler que l’alinéa 7 de l’article 521.1 du Code pénal parle de « sévices graves et d’actes de cruauté » ? Faut-il rappeler que Mme Muriel Marland-Militello, députée UMP, a déposé une proposition de loi pour l’abolition de la corrida le 27 septembre 2007 et que plus de 50 députés l’ont rejointe ? Qui pratique des sévices graves et des actes de cruauté pour le plaisir, si ce n’est des tortionnaires et des sadiques ? Est-il possible dans ce pays, face à des individus qui se réclament de la démocratie, d’appeler enfin les faits par leur nom ? Et faut-il enfin rappeler que le torero, en dehors de sa zone de « tradition locale ininterrompue », est un vulgaire délinquant qui risque deux ans de prison et 30 000 euros d’amende ? Et, bien entendu, tout cela n’a pas été évoqué un seul instant dans « L’Objet du scandale », ce dimanche 5 avril 2009, à l’heure du thé. Il est vrai que l’émission se voulait « festive et conviviale ». On comprend mieux comment le petit monde de la tauromachie a pu sans aucun problème choisir qui pourrait s’exprimer ou pas pour dénoncer la barbarie des arènes. Entre Guillaume Durand et Bernard Dombs, alias Simon Casas, tortionnaire en chef des arènes de Nîmes, bises et tutoiement étaient de rigueur en ce jour d’enregistrement, le 31 mars 2009. Guillaume Durand, qui trouve la corrida « magnifique » et qui précise qu’il n’en a vu qu’une seule. Une seule, vraiment ? Cette émission a par ailleurs été le lieu de beaux exemples de désinformation. Lors de l'enregistrement, l'historienne Elisabeth Hardouin-Fugier avait expliqué, chiffres à l'appui, que Simon Casas mentait en prétendant que la corrida était en expansion. Son intervention fut coupée au montage...

 

Alors que 53 villes se sont déclarées anticorrida en Catalogne espagnole, alors qu’un référendum d’initiative populaire a recueilli plus de 100 000 signatures pour obtenir un débat parlementaire et qu’un vote aura lieu cette année avec pour résultat la probable abolition définitive de la corrida en Catalogne espagnole, en France, nous en sommes encore là… Quelle est donc l’éthique de l’animateur d’une chaîne de télévision publique qui laisse les amateurs de torture décider pour lui ? Quelle peut être sa crédibilité ? Et quel est donc le rôle du service public?

 

 

                                                                          

A Alès, le 5 avril 2009

 

 Christian Laborde, auteur de "Corrida Basta!".
http://www.christianlaborde.com/


Proposition de cyber action:
Nous vous proposons de réagir.
 
Suite à cette diffusion, nous avons demandé au médiateur de France 2 d'inviter Christian Laborde (auteur de "Corrida Basta", pamphlet contre la corrida qui sortira le 9 avril en librairie) qui fut déprogrammé à la demande des amis aficionados de Guillaume Durand, et Marie-Claude Bomsel, vétérinaire qui a participé à l'émission et qui a été en très grande partie censurée au montage.
 
Nous vous proposons de soutenir cette demande en écrivant au médiateur de France 2 et en envoyant copie de votre message au directeur de France 2, à la directrice de l'information de France 2 et au directeur de France télévision (mails ci-dessous).
 
Merci d'avance pour votre participation et pour la diffusion la plus large possible de ce message.
 
Bien à vous
Pour l'équipe
Jean-Pierre Garrigues
Vice-président du CRAC Europe
 
 
 
Christian-Marie Monnot
 
le directeur de France 2 est François Guilbeau:
 
le directeur de France Télévision
Patrick de Carolis
 
la directrice de l'info
Arlette Chabot:
 
 
 
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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 18:00



Le 11 avril prochain, le jeune tortionnaire surnommé Michelito sera mis à l'honneur dans l'émission de TF1 REPORTAGES. 
 
Vous pouvez écrire pour manifester (poliment) votre opposition à ce type de programme en envoyant vos mails à l'émission : reportages@tf1.fr , et en mettant en copie : la Rédaction de TF1 : redac@tf1.fr , le médiateur de TF1 : Jean-Marc Pillas : jmpillas@tf1.fr
, Nonce PAOLINI (PDG de la chaîne): np@tf1.fr , Jean-Claude DASSIER (directeur général de TF1) : jcdr@tf1.fr 
 
Veuillez trouver ci-dessous le courrier adressé aujourd'hui au responsable de l'émission (copie à la direction de la chaîne) par notre présidente, Hélène Vaquier. 

Merci d'avance !
 
Bien à vous

Jean-Pierre Garrigues
Vice-Président du CRAC Europe

Monsieur le rédacteur de l’émission « Reportages »,

Nous apprenons que vous vous intéresserez le 11 avril à une des facettes d’un vaste sujet : l’enfance et  la corrida. Et ce, à travers le portrait d’un enfant tortionnaire de bovins, le dénommé Michelito Lagravère, qui, à l’âge de 11 ans, a déjà à son actif la mort d’une soixantaine de taurillons.

Nous tenons à vous manifester notre complète réprobation, car la violence exercée sur des animaux par un jeune enfant que vous allez donner à voir et, hélas, à admirer, n’a rien à faire dans notre société, qui tente chaque jour de lutter contre la banalisation de la violence. Alors que vous, vous la parerez de qualificatifs encenseurs.

Nous sommes consternés par le bilan que vous faites dans votre présentation de l’émission, bilan positif pour cet enfant, manipulé, bien sûr, à qui toute compassion et empathie ont été ôtées par son milieu très formaté à la torture animale.

Cet enfant prend beaucoup de risques inutiles, il est en danger, encouragé par des parents inconscients; son comportement n’est pas à être glorifié ni à être montré en quelque sorte comme un modèle.

Nous dénonçons votre tentative de lui procurer un passeport populaire d’entrée dans les arènes françaises via la diffusion auprès de millions de téléspectateurs que vous touchez…

Allez-vous nous entretenir de la souffrance des veaux lors des « exploits » de cet enfant en public et lors de ses entraînements dans les sinistres écoles de tauromachie ?

Allez-vous donner la parole à des représentants des plus de 80 % des Français hostiles à ces pratiques cruelles ?

Pour toutes ces raisons précédemment énoncées, nous demandons l’annulation de la diffusion de l’émission, ainsi que l’intervention du médiateur de la chaîne et notre participation à cette émission.

Bien évidemment, nous alertons tous nos adhérents et sympathisants.

Salutations indignées.

Hélène VAQUIER

Présidente

CRAC Europe (Comité Radicalement Anti-Corrida)

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 18:24




Bonjour à tous,

 

L'enregistrement de « L'objet du scandale », présenté par Guillaume Durand et dont le thème était la tauromachie, a eu lieu le 31 mars dans les locaux de France 2 (Paris XVe). Notre amie Élisabeth Hardouin-Fugier, historienne de l'art et auteure, entre autres œuvres, de L'Histoire de la corrida en Europe du xviiie au xxie siècle (éditions Connaissances et Savoirs), faisait partie, avec Laurent Baffie, Marie-Claude Bomsel, vétérinaire, Francis Lalanne et Bernard Maris, mon confrère économiste « Oncle Bernard » de Charlie Hebdo, des cinq invités défendant notre cause. Ils étaient face à Simon Casas, directeur des arènes de Nîmes, Marie Sara, ex-torera à cheval aujourd'hui éleveuse de taureaux « de combat », comme elle dit, Philippe Caubère, théâtral théâtreux, André Viard, ex-torero, qui se glorifie de peindre avec le sang des taureaux, et le philosophe Francis Wolff, auteur de Philosophie de la corrida. Sans oublier le jeune torero Julien Lescarret et sa démonstration pathétique, avec Jérôme Bonaldi, non moins désolant, dans le rôle du taureau.

De notre côté, un petit bonus inattendu en fin d'émission : Pierre Sterckx, professeur et critique d'art.

J'étais dans le public.

 

Certains anticorrida ont auparavant fait l'objet d'une censure. Christian Laborde, auteur de Corrida basta!, à paraître aux éditions Robert Laffont le 9 avril, dont la venue était programmée (il avait été invité officiellement !), fut ensuite récusé par… André Viard, qui s'est également permis de refuser la présence de Claire Starozinski, fondatrice de L'Alliance Anticorrida, en menaçant les organisateurs de ne pas participer à l’émission, et cela valait également pour ses amis, si les invités ne lui convenaient pas. Même traitement pour Jean-Pierre Garrigues, vice-président et trésorier du CRAC Europe, qui souhaitait témoigner en tant qu'enseignant du prosélytisme des aficionados il y a quelque temps à l'intérieur même de son établissement : le prof a écopé d'un 0 sur 20. Curieux plateau, fortement constitué par ceux-là mêmes qui prônent et pratiquent la torture tauromachique, avec la complicité totale de Guillaume Durand. Élisabeth Hardouin-Fugier et moi, on était bien pessimistes. La question de boycotter l'émission s'était bien évidemment posée. Mais laisser les aficionados occuper le terrain, sans même faire entendre notre voix, celle des taureaux et des chevaux, qui n'ont que la nôtre pour dénoncer leur souffrance, ne nous a pas paru à la hauteur de notre engagement dans ce combat. Pas question de « se dégonfler ». Fi des critiques, passées ou à venir, on y est allées. Et on a drôlement bien fait. Car ce plateau qu'on redoutait s'est révélé des plus efficaces, sans concession aucune envers les représentants de cette barbarie indigne de notre xxie siècle.

Des manifestants de la FLAC (Fédération des luttes pour l’abolition des corridas) ont à juste titre protesté contre cette censure devant France Télévisions et ont hué à leur arrivée Caubère, Casas et Marie Sara, qui nous a dit, dans les coulisses, s’être sentie agressée. Mais moins que les quelque 1 000 taureaux qu'elle a annoncé avoir massacrés, tellement moins…

 

L'émission sera diffusée sur France 2 dimanche 5 avril à 16 h 10. D'ici là, des interventions auront été coupées au montage. On verra ce qu'il en restera. Et on agira en conséquence, dans le cadre d’une action que nous vous proposerons.

Merci à vous d'y participer avec nous.

 

En primeur, quelques phrases que j'ai relevées : 

 

« J'ai été chasseur, pêcheur, maintenant, je suis torero. J'aime les animaux » (Julien Lescarret).

« Le taureau en mourant nous signifie que nous sommes mortels. On est dans un phénomène de transfert au point de vue analytique » (Simon Casas, dans un transfert de philosophie de bas étage).

« Grâce aux bêta-endorphines, quand il y a blessure, la douleur est annihilée à l'instant » (André Viard). « C'est faux, cette étude n'est pas validée scientifiquement » (Marie-Claude Bomsel).

« J’aime mes bêtes » (Marie Sara, parlant des taureaux de son élevage).

« Je ne crois pas qu'on a besoin de la mort pour aimer la vie, et je ne crois pas que la corrida rendra le monde meilleur. C’est pas beau de tuer, c’est dégueulasse de tuer » (Francis Lalanne).

« On a le droit de tuer un animal pour la beauté du geste » (Philippe Caubère).

« La corrida, c'est l'alliance du supplice et de la mise à mort. Cette bête ne peut pas répondre, elle peut juste réagir. Ce n'est pas de l'art » (Pierre Sterckx).

« Je vais arrêter l’émission ! » (Guillaume Durand, à trois reprises, qui n’en peut apparemment plus… ou du moins fait semblant).

 

Ah, je voulais vous dire ! Je n'ai pas de sang sur les mains. J'ai refusé, dans les coulisses, de serrer celle de Simon Casas, accompagné de Marie Sara, qu'il me tendait. Mais je reconnais m'être présentée : « Luce Lapin, Charlie Hebdo, porte-parole nationale du CRAC Europe, Comité radicalement anticorrida. »

 

Bien chaleureusement à tous,

Luce Lapin

Journaliste. Charlie Hebdo  http://www.charliehebdo.fr/

 
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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 18:00
http://www.yvan-colonna.com/

Madame, Monsieur, cari amichi,

   Malgré la démonstration du caractère exclusivement à charge de l´instruction et des pressions scandaleuses éxercées par le pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire.
   Malgré l´absence totale de preuves ou d´indices matériels, et des dépositions de témoins oculaires de la scène du crime, qui innocentent Yvan Colonna, malgré les témoignages non démentis, établissant l´impossibilité matérielle qu´Yvan ait participé aux faits qui lui sont reprochés.
   Malgré la mise à jour de pratiques policières dignes d´un État totalitaire (faux procès verbaux, pressions sur les témoins, détournement de procédures, disparition d´éléments de preuves favorables à l´accusé).
   Malgré le fait que le doute doive profiter à l´accusé alors qu´il a été présent tout au long d´un procès émaillé de zones d´ombres et d´incertitudes.
   Malgré le fait que la conviction intime du juge ne doive s´appliquer qu´en cas d´acquittement,

YVAN COLONNA A ETE CONDAMNE A LA RECLUSION CRIMINELLE A PERPETUITE

par une justice solidaire du pouvoir politique au titre de la raison d´État et animée d´un esprit de vengeance.


En fait, les audiences «équitables» dans leur forme ont dissimulé le poids de la raison d´État.
Appel a aussitôt été formé contre cette décision.


Yvan reste présumé innocent.

Le comité de soutien fort à ce jour de plus de 48000 signatures, continue et accentue son combat, y compris sur le plan européen, pour que soit enfin reconnue l´innocence d´Yvan Colonna à la prochaine échéance judiciaire en appel.
Au delà du cas d´Yvan, c´est aussi une exigence de démocratie et d´indépendance de la justice face au pouvoir politique et à la raison d´État que nous revendiquons.

Vous pouvez encore nous aider, si vous le désirez : En signant en ligne (voir ci-dessous) la pétition ou en demandant des grilles de signatures pour en récolter de nouvelles (noms et adresses complets et lisibles), en diffusant tout document d´information ainsi qu´en apportant votre contribution financière à l´impression des nouvelles brochures réactualisées ou en commandant des autocollants, des cartes postales et des Tee-shirts.


Pétition
Le comité de soutien appelle les démocrates à signer la pétition

Yvan COLONNA.


Le droit à la présomption d´innocence.


« Toute personne accusée d´un acte délictueux est présumée innocente jusqu´à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d´un procès public… »
Tel est l´article 11 de la Déclaration universelle des droits de l´homme qui énonce la présomption d´innocence.
Qu´en est-il pour Yvan COLONNA du respect de ce droit fondamental ?

Depuis plusieurs années, cet homme est publiquement dénoncé comme étant l´assassin du préfet ERIGNAC, alors même qu´il a toujours clamé son innocence. Tout a été mis en œuvre pour qu´il soit condamné avant d´être jugé.
Mais peut-on, parce que l´affaire est grave, abdiquer ainsi l´état de droit ?
Peut-on accepter que cette gravité pèse de tout son poids dans la balance de la justice au détriment de la sérénité et de l´équité ?

Nous, signataires, n´oublions rien de l´affaire BAUDIS et du procès d´OUTREAU.
Nous gardons en mémoire le procès en appel de Jean CASTELA et Vincent ANDRIUZZI.
Ces autres affaires judiciaires nous rappellent que l´emballement médiatique et l´écrasement du doute par la raison d´Etat sont des symptômes annonciateurs d´une mauvaise justice.

Nous ne pouvons admettre que la Justice soit rendue au nom des citoyens, c´est-à-dire en notre nom, dans de telles conditions.


Pour Yvan COLONNA

Comme pour tout autre accusé Nous demandons le retour à la normalité judiciaire.

Nous demandons une justice équitable.


Nous Contacter
Comité de soutien Yvan Colonna:
"U SCASSU"
20130 CARGHJESE CORSICA
Tel : 06. 83. 59. 57. 34
Fax: 04.95.26.46.57
E-mail :
cristina.colonna@wanadoo.fr
colonna.s@wanadoo.fr


Pour en savoir + et signer la pétition, cliquer ici :
http://www.yvan-colonna.com/

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 16:00


Le Collectif des Associations de Défense de l'Environnement (CADE) appelle à
participer nombreux à la réunion d'information contre la LGV le jeudi 2 avril à
St Pierre d'Irube, à 19h au mur à gauche.
De St Martin de Seignanx à Urrugne, en passant par le canton de St Pierre
d'Irube, les populations découvrent sur les tracés qui seront exposés l'étendue
des dégats.
Des milliers d'habitants sont concernés.


Réunion publique :
Jeudi 2 avril 19h.
Mur à gauche de St Pierre d’Irube. (près du stade)
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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 19:57

 

L'ouvrage de Christian LABORDE censuré par les taurins !

 

Voici l'article publié par l'auteur du livre

CORRIDA BASTA !

qui sort le 9 avril en librairie

 

L’objet du scandale

Lundi 23 mars, l’équipe de L’objet du scandale, l’émission de Guillaume Durand contacte mon éditeur Robert Laffont : Guillaume Durand tient à ce que je participe, pour  mon livre Corrida basta dont il a eu les épreuves,  au débat qu’il organise, sur son plateau, à propos de la corrida. L’enregistrement aura lieu, le 31 mars à 21h à Francetélévisions. Sont invités des anti-corrida comme l’historienne Elisabeth Hardouin-Fugier, et des pro-corrida comme André Viard. Je donne mon accord et réponds aux questions des collaborateurs de Guillaume Durand à propos de mon livre, et des raisons qui m’ont incité à l’écrire. Je leur explique que Corrida basta est à la fois un pamphlet anti-corrida et, en même temps, un poème louant la beauté du taureau : «  J’ai écrit ce livre avec une kalachnikov et un saxophone : la kalachnikov, c’est pour les toreros, et le saxophone pour le taureau. » Les collaborateurs de Guillaume Durand m’expliquent que ce dernier connaît mon travail d’écrivain, et m’indiquent qu’ils vont me rappeler pour les questions pratiques (déplacement, taxis, etc.…)

Mercredi 25 mars, l’équipe de Guillaume Durand me rappelle : ils sont obligés de me déprogrammer, au motif que les pro-corrida invités sur le plateau refusent de débattre avec moi, et ce en raison de la violence de mon livre et de mon recours  au mot « kalachnikov ». Ils me disent : «  Si on vous invite, les pro-corrida ne viennent pas et, du coup, l’émission ne peut pas avoir lieu. On est donc obligé de ne pas vous inviter ».

 

L’émission de Guillaume Durand s’appelle «  L’objet du scandale ». Mérite-t-elle ce nom dès lors qu’elle écarte du plateau l’objet du scandale lui-même ?

La violence qui scandalise les pro-corrida est-elle dans un livre ou dans les arènes ?

Une métaphore kalachnikovienne relançant le tempo d’un texte, est-elle aussi mortelle qu’une épée plantée dans la nuque d’un taureau  dans les arènes de Nîmes ?

Peut-on, oui ou non, en France, pays de Voltaire et de Zola, écrire, éditer, défendre un pamphlet, c'est-à-dire un texte littéraire dénonçant un abus, une injustice, une barbarie, en l’occurrence celle  dont sont victimes les taureaux ?

Un journaliste est-il fidèle à son devoir d’informer dès l’instant qu’il  cède devant un lobby, en l’occurrence le lobby taurin?

Christian Laborde

http://www.christianlaborde.com/

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 18:00
Le 13 avril prochain est la date de parution officielle de l’essai de Christian Laborde,
http://www.christianlaborde.com/ Corrida, basta ! , chez Robert Laffont (il sera livré en librairie le 9 avril).
 
Convoquant Gandhi, Zola, Victor Hugo ou Marguerite Yourcenar, un pape, des biologistes, le dalaï-lama, des imams ou Saint-François d'Assise, l'auteur engage le procès des courses de taureaux par un très rude réquisitoire. Il accuse les hommes et les femmes politiques qui les protègent et s’inquiète de la sexualité des aficionados. S'appuyant sur les écrits de psychologues et d'ethnologues, il démontre la nocivité d'un tel spectacle pour le mental des jeunes comme pour celui des adultes. Enfin, son humour et ses sarcasmes se déchaînent quand il s’agit des amateurs, du public des férias, de leurs beuveries et de la musique qu’ils aiment. C'est ainsi que lorsqu'il évoque la beauté, la grâce des taureaux en liberté ou celles des chevaux il devient un poète sans que jamais son lyrisme soit ridicule. Voici un procureur dont le style traduit la fureur et dont l'émotion égale le talent.
 
Un livre à ne pas manquer !
 
Un grand merci à Christian Laborde pour ce nouvel outil, qui contribuera sans aucun doute à éveiller les consciences sur la vérité de la torture tauromachique…
 
 
L'auteur sera présent sur le plateau de l'émission "L'objet du scandale" dimanche 5 avril 2009 à partir de 16h15, sur France 2.
 
 
 
Nous profitons de ce message pour vous annoncer une autre bonne nouvelle : après Viana do Castelo, la ville de Braga, au Portugal, vient de se déclarer ville anticorrida.
 
Cordialement dans la lutte,
 
Pour le CRAC Europe,
Delphine Simon, secrétaire
















CRAC















www.anticorrida.com































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