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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 23:00

diapo-1.jpg


Ben oui---- quand-même! Vous voudriez pas aussi?

Le rôle actif et déterminant de l'anxiété sur le destin. Est-ce un sujet qui vous branche?
C'est en tous cas le thème d'une très importante partie des tragédies dans l'histoire de la littérature.
Pour vous en parler, j'aurais pu vous citer la plus célèbre, celle d'un certain Oedipe qui s'est tellement évertué à organiser sa vie pour éviter de coucher avec sa mère et de tuer son père, que ---patatras, c'est justement  ça qui est arrivé! Padchance, enfant du malheur, comme disait mon papa!

Je préfère vous parler d'un écrivain que je porte en mon coeur et dans la moindre de mes cellules depuis ma plus tendre enfance. Il s'appelle Henri Pourrat. Il est né à Ambert, en Auvergne, en 1887 et a quitté ce monde en 1957. Comme pour Jean Giono, beaucoup vous diront qu'il s'agit d'un écrivain "régionaliste", avec un soupçon de mépris dans la voix, quand ce ne sera pas un mépris appuyé. Ceux-là, tout comme ceux qui le disent de Giono, ne savent pas lire et n'ont rien compris. Et toc! Car l'on ne peut faire plus universels que ces deux écrivains!

Parmi ses oeuvres les plus connues  figurent "Vent de Mars" pour lequel il obtint le Prix Goncourt en 1941 et "Gaspard des montagnes" dont le fort regretté Claude Santelli fit en son temps une superbe adaptation pour l'étrange lucarne.
Le roman de lui qui illustrera le mieux mon propos s'intitule "Le Chasseur de la nuit" (à ne pas confondre avec l'inoubliable film "La nuit du Chasseur", de James Agee et Charles Laughton, avec Robert Mitchum). Il fut aussi adapté pour la télévision en 1993 par Jacques Renard. L'histoire? Allez---réduite à sa plus simple expression, désossée au maximum : Un homme meurt par une arme à feu. Sa veuve élève seule leur enfant, un garçon. Elle n'a qu'une obession, une seule, mais de taille: empêcher cet enfant, ce jeune homme, d'approcher d'un fusil, de le prendre en main, de s'en servir. Et bien entendu, lorsque Célestin arrive à l'âge d'homme--- Inutile de vous faire un dessin, vous avez compris, vous avez vu arriver l'accident de chasse. Padchance, enfant du malheur!

Moi, je suis une anxieuse, une très grande anxieuse, depuis toujours. Je suis née anxieuse et mourrai anxieuse. C'est bien pour cela que je n'arrive pas à dormir dès que je sais que je dois être debout à une heure précise, même si c'est 11 heures du matin. Non, mais, vous n'y pensez pas, vous? Si je ne me réveillais pas à l'heure? 
J'éprouve de l'anxiété pour la planète, pour les arbres, les oiseaux du ciel, les renards des bois, pour les gens de ma famille même si je n'ai pas de nouvelles d'eux depuis des années, pour ma fille bien évidemment, pour mes chats, pour mon chien, pour les arbres que j'ai plantés, pour ceux dont la graine a germé après avoir été transportée par le vent, pour les humains éloignés ou proches, pour les enfants de l'école où je travaille, pour ceux de l'ikastola, pour les associations où j'évolue, pour les Verts, pour les gens que j'aime et même---vous n'allez pas me croire, pour ceux que j'ai dans le colimateur (enfin, bon, toudmeme--- Sarkozy et Bush, je ne dis pas----).J'en éprouve pour moi-même aussi, c'est la moindre des choses et que celui qui n'a jamais pèché me jette la premlière pierre.
Alors, j'agis ou plutôt je m'agite, je gesticule. Je suis toujours dans la prévision, la préparation. Je panique devant ces extra terrestres que sont pour moi les gens qui déclarent aimer travailler dans l'urgence. Je planifie, ou plutôt je tente de planifier. Je concocte des tas de petits gestes pour éviter des catastrophes qu'au bout du compte je fais  naître par dizaines, à plus ou moins long terme. Je suis la spécialiste incontestée de la micro tragédie,  de la mini tragédie, de la tragédie tout court. Pas littéraires, non, bien réelles, dans le charnu du vécu. Je connais d'autres personnes comme moi, mais ce qui me différencie d'eux, c'est que moi j'ai réussi, tardivement peut-être mais mieux vaut tard que jamais, à en prendre conscience.
Alors, pourquoi donc suis-je en train de vous écrire ça? Et bien parce qu'avant-hier soir, je suis encore partie dans ce genre de "trip" et que, bien entendu, ce que je voulais tant  éviter est arrivé et que ce n'est agréable pour personne, ni pour moi, ni pour les autres.
Je ne vais pas vous raconter l'histoire. Elle n'a "d'intérêt" (et encore!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!) que pour les personnes concernées.Disons que ma révolte est justifiée mais que je n'ai certainement ni l'art ni la manière.
Mais si j'ai pu vous donner envie de lire Pourrat et Giono, je n'aurais pas perdu mon temps. N'oubliez pas--- Le Chasseur de la Nuit".

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 21:00

cagire-automne.jpg
Une photo de Yvan Puntous. 
http://images-du-pays-des-ours.blogzoom.fr-a
http://perso.orange.fr/amisdelours-amopyc/ours.html




--- "Du Bois Notre - Dame parvenait le coup sourd des haches sur les troncs d'arbres et le han des bûcherons.
- As-tu peur de la forêt, Gilles?
- Tout le monde a peur de la forêt, peur des brigands, des loups, de l'obscurité. Oseriez-vous traverser une forêt sur votre mule? Vous ressortiriez de l'autre côté ou bien occis ou bien tout nu.
- C'est pourquoi, Gilles, nous contournerons toutes les forêts que nous trouverons sur notre route. Il n'empêche que cette conspiration contre la forêt, menée à la fois par les hommes de progrès et les hommes d'Eglise, ne me plaît guère. L'avenir et le passé, qui n'ont pas d'autre raison de s'entendre, se liguent contre la forêt. L'avenir veut l'éclaircir pour en chasser les brigands et les fauves, pour y tracer des voies droites propices aux chasses et aux chevauchées des seigneurs; l'Eglise veut l'anéantir pour que soient éliminés les fées, les sorcières, les enchantements, les bacchanales.
L'avenir s'en prend aux forêts au nom du rationnel et le passé au nom de l'irrationnel. C'est avec le bois des forêts que l'on brûle les hérétiques et les sorcières. L'avenir et le passé détestent la nature. Souviens-toi, Gilles, combien notre bon François d'Assise aimait la nature, notre frère le soleil, notre soeur la lune, nos amis les oiseaux. Il aimait la nature comme les antiques l'aimaient. C'est en suivant son enseignement que nous avons voulu concilier le Christianisme et la vie terrestre, le détourner de l'ascétisme, l'ouvrir à la beauté du monde, à l'épanouissement du corps humain."-----

Michel Ragon.
Le Roman de Rabelais.

IMG-7204.JPG
 Celle-ci est de Jon Hicaubert http://vergerdelachevriere.blogspot.com/

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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 17:00
rouleau-compresseur.JPG

Je viens de retrouver, par le plus grand des hasards un article que j’avais écrit en Mars 1998 dans « Iguzki Lore », le journal des Verts du Pays Basque.
Le hasard fait les choses on ne peut mieux, puisque ce vendredi 30 Novembre 2007, ces mêmes Verts du Pays Basque organisent à Saint-Jean-le-Vieux une soirée publique concernant le projet de four à enrobé sur la commune de Bustince-Iriberry, dont on peut penser si l’on n’est pas trop naïf qu’il doit servir à la Transnavarraise.
Rappelons tout de même que nous avions été contactés par quelques habitants de Saint-Jean-le-Vieux opposés au projet, dès le début de 1996 et que nous nous étions immédiatement rangés à leur côté.
 
Dans cet article, donc, je faisais état d’un extrait du dossier d’Enquête Préalable à la Déclaration d’Utilité Publique, dossier réalisé par la Direction de l’Aménagement, de l’Equipement et de l’Environnement. Je vous le livre. Il se passe de commentaires : « Cet aménagement s’intègre dans le Programme d’Accompagnement Autoroutier (PAA). Il permettra d’assurer une meilleure desserte de cette partie du département depuis l’échangeur de Salies-de-Béarn (au Nord-Est) jusqu’à Saint-Jean-Pied-de-Port et l’Espagne, d’améliorer les relations commerciales entre l’Espagne et le département et de faciliter les liaisons départementales entre Saint-Jean-Pied-de-Port et Salies-de-Béarn. » --- «  d’assurer l’homogénéité de l’itinéraire et la cohérence avec le schéma routier prévu par le département. »---
 
Seuls quelques citoyens de Saint-Jean le Vieux et de Bustince ne s’étaient pas laissés prendre à l’ embrouille qui constituaient à faire croire que la déviation était réalisée pour la sécurité des habitants, alors que bien d’autres solutions étaient envisageables. Ils ont donc contacté les Verts, la seule organisation, jusqu’à aujourd’hui encore, qui se soit opposée à cette réalisation mais qui n’a rien pu faire d’autre que de crier dans le désert.. Pas toujours confortable, je vous prie de le croire, d’être écologiste et d’avoir raison avant tout le monde ! Vous connaissez la chanson de Guy Béart « Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté »----
La déviation a été inaugurée cet été. Les limitations drastiques de vitesse imposées depuis quelques années dans la rue principale du village n’en ont pas été levées pour autant et permettent toujours à l’Etat, grâce au zèle de la gendarmerie, de se faire quelques sous en épinglant le malheureux automobiliste qui a l’outrecuidance de traverser la commune à 40km/h au lieu de 30km/h. L’Etat sait toujours comment être gagnant sur les deux tableaux---
 
Pourtant, lors de la publication de la DUP, des responsables du Ministère de l’Environnement s’étaient émus de savoir « qu’aucun projet d’aménagement de la voirie actuelle n’ait été étudié et qu’il aurait été intéressant de voir si l’amélioration de la RD933 existante aurait permis d’éviter la réalisation d’une déviation ».
 
Quant on sait par ailleurs que dans le cadre d’une voie à grand gabarit, la taille de cette déviation ne sera pas suffisante et qu’il sera donc nécessaire de la doubler, en plus grand, il y a de quoi se faire quelques souci !
 
Tout cela vient de très loin ! Tout est minutieusement calculé, préparé depuis bien plus de 10 ans. Les pions sont placés sur l’échiquier au fur et à mesure par des responsables politiques en plein accord avec quelques entrepreneurs de BTP dont on sait qu’ils sont un Etat dans l’Etat. Ces gens là prennent leur temps, tout comme les joueurs d’échecs. Ils sont payés grassement pour leurs méfaits, tandis que nous, militants et simples citoyens, laissons en un juste combat notre temps, notre argent, notre santé souvent.
Le projet de four à enrobé de Bustince est l’un de ces pions, tout comme les 170 hectares de gravières supplémentaires sur la malheureuse commune de Lahontan. N’en doutons pas.
Mettre des bâtons dans les roues de ces chantiers là, c’est entraver le couloir à camions, lui faire prendre les pieds dans le tapis.
Ne nous privons pas de ce plaisir.
 
Jenofa Cuisset.
Secrétaire d’Euskal Herriko Berdeak-Les Verts du Pays Basque.
Uharte Garazi.

Ce texte doit être publié demain dans "Le Journal du Pays Basque".
 
 
 
 
 
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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 17:00

img-7385.jpgCelui-là, un érable, poussait librement.
Photo Luc Romann



Pour l'occasion, pour fêter dignement le mois de Novembre, habituellement désigné comme le plus en adéquation avec la plantation d'arbres,  j'ai relu quelques lignes de Benoîte Groult. Quelques-unes seulement, hélas, mais , tous et toutes autant que nous sommes dans cette société, nous ne faisons que courir après le temps.
Il n'empêche---- grâce à ces quelques lignes, je me suis souvenu à quel point Benoîte aime Annie Leclerc,  à qui je voue, moi aussi, une véritable vénération et qui nous a quittés il y a un peu plus d'un an. Pour mémoire, c'est elle qui écrivait " C'est bien la vie et la jouissance d'elle seule que devront porter les vraies révolutions". Pour mémoire également, il y a peu est sorti chez "Actes Sud", un livre d'hommage à Annie Leclerc que nous devons à Nancy Huston.
Fin de la digression.

Benoîte Groult aime les arbres et ne s'en cache pas. Elle les aime libres, grands, sans entraves. Se révoltant contre l'insupportable manie du Sud-Ouest de l'Hexagone (Pays Basque compris, hélas!) de vouloir réduire les platanes à l'état de sinistres moignons et celle, dans toute la France, de ne laisser régulièrement  aux arbres des bords de route qu'un pauvre tronc décharné, elle écrivait dans "Ainsi soit-elle" :

"Pour justifier ces nains mutilés qui n'ombragent même plus nos routes, on entend beaucoup dire qu'une taille sévère fait du bien aux arbres. Il suffit de les voir dans le Massif Central, par exemple, où on les a laissés vivre sans chercher à leur faire du bien. On reste ainsi saisi d'admiration devant ces patriarches intacts. on avait oublié que c'était ça, un arbre!".


RouteMarsa2-580x435.jpgNe vous plaignez pas, les arbres! On vous dit que c'est pour votre bien!






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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 21:50

P1000119.JPG
Donibane Garazin igande huntan.L'arrivée. Les tracteurs sont déjà garés. C'est l'heure du casse-croûte.
Ensuite, on repartira pour Arnegi, puis pour Lasa par Onzorone. L'émotion y sera à son comble. 
La motivation ne baisse pas d'un cran.



Après être partie de Salies de Béarn, la caravane  de LEIA  a traversé la Basse Navarre ce week-end.
Voici le bilan de cette action dressée par l'association dont je vous rappelle l'adresse du site :
http://pagesperso-orange.fr/leia.elkartea/sommaire.htm

  
Deux  jours d'information-mobilisation contre la     Transnavarraise.
 
 
 Conférence ( Julien Milanesi, économiste, et Simon Charbonneau, juriste sur le thème « des conséquences des transports routiers »), kantaldi ( Pil Pil, Kattalin Indaburu, Peio Serbielle ), marche de Sauveterre à Arnéguy puis à Lasse, près de 2000 personnes se sont mobilisées contre le projet de transnavarraise ce week-end en Basse-Navarre.
A pied, vélo, trottinette, cheval, quads, tracteurs, voitures, des enfants aux grand-parents,
 toute la société de Basse-Navarre était représentée pour affirmer que l’opposition reste déterminée pour obtenir un arrêt officiel et définitif de la transnavarraise et ne se contente pas des propos de M. Lasserre qui disent que le projet est arrêté car les conditions ne sont plus réunies pour poursuivre le projet.
 
Les déclarations du Président du Conseil Général ne sont pas acceptables pour plusieurs raisons :
 
            Il évoque suite au Grenelle de l’environnement, un désengagement financier de l’Etat et de l’Aquitaine qui contraindrait la poursuite du projet. Il faut rappeler que depuis le début, l’Etat n’a pas inscrit ce projet dans ses engagements et que l’Aquitaine rappelle systématiquement qu’elle ne mettra pas un euro sur les projets routiers de ce type.
 
          Des cartes éditées par le Gouvernement de Navarre en mars 2007 et envoyées aux mairies navarraises en mai 2007 montrent clairement un projet en tracé neuf d’autovia
( 2X2 voies ) alors que depuis février 2006, Lasserre dit avoir passé un accord historique avec le gouvernement de Navarre sur « un projet de 2X1 voie avec créneaux de dépassement et des caractéristiques identiques de part et d’autre de la frontière ». Nous avons ainsi la preuve qu’il n’en ait rien et que Lasserre nous ment depuis plus d’un an.
 
           Le 15 novembre en séance plénière à Pau, M. Labazée ( au nom du groupe PS ) et M. Galant ont sollicité M. Lasserre au sujet de la transnavarraise et demandé un vote.
M. Lasserre a refusé le vote alors que ce dernier est le seul acte officiel qui ait une valeur.
 
           Les propos de M. Aguerre sur les ondes de radio France Bleu Pays-Basque sont sans ambigüité quant à la manipulation politique orchestrée.
 
 Aguerre confirme au journaliste que le projet est arrêté mais pas abandonné et qu’il ne faut pas dire qu’il n’existera jamais. Il rajoute « il fallait prendre des dispositions pour reprendre le dossier sereinement ». M. Aguerre ne semble pas partager l’idée d’un abandon de la transnavarraise.
 
Il dit également que dans l’esprit du Conseil Général, la transnavarraise est liée aux déviations. Nous répondons que la transnavarraise est un projet à dimension internationale destiné à faire passer le trafic navarrais qui confirme toujours sa volonté d’obtenir un axe direct vers le nord de l’Europe. En revanche, les déviations sont des projets locaux pour un trafic local.
 
 Lorsque le journaliste demande au conseiller général de St-Palais si c’est le Grenelle, l’aspect financier ou la proximité des élections cantonales qui conduisent aux déclarations de M. Lasserre, il répond que c’est un ensemble. Sachant que la sensibilité environnementale de M. Aguerre n’est pas à démontrer et que pour l’aspect financier, il ne cesse de répéter dans son canton que ce projet se financera par les 3P (Partenariat Privé Public ), seule la 3ème proposition reste. C’est bien la proximité des élections qui conduit les promoteurs du projet à marquer un arrêt pour mieux recommencer.
 
M. Aguerre dit également sur ces ondes de France bleu que jusqu’à Arnéguy, le projet ainsi que le tunnel est un problème navarrais. Ceci est purement mensonger car pour l’étude, le maître d’ouvrage est le Conseil Général 64, c’est-à-dire qu’un arrêt de l’étude acté par un vote, conduirait à un abandon et un retour à zéro de l’ensemble du projet de transnavarraise et ceci, de part et d’autre de la frontière.
 
Lorsque le journaliste dit que même le gouvernement de navarre ne comprend les propos de M. Lasserre compte tenu des engagements de ce dernier, M. Aguerre répond que très prochainement ils iront les rencontrer et peut-être faire des propositions nouvelles. Ira-t-il exposer les nouveaux plans d’une éventuelle manipulation politique ?
 
 
Pour cet ensemble de raisons, près de 2000 personnes ont exprimées leur détermination et en particulier le monde paysan qui a honoré, une fois de plus, le cortège avec notamment plus d’une cinquantaine de tracteurs.
 
Nous appelons à poursuivre la mobilisation le 20 décembre devant le Conseil Général à Pau à partir de 9h pour réclamer ensemble un vote qui marquera officiellement l’arrêt du projet de transnavarraise.
 
Denak Pauen Abendoaren 20an!
 
 
 
 
 
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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 19:20

Justice : Les casseurs condamnés à indemniser la commune d'Arbas

27-11-2007 - 14:32

Dix personnes qui avaient détruit des biens publics lors d'une manifestation anti-ours à Arbas le 1er avril 2006 ont été condamnées à indemniser la commune.

Ils avaient été condamnés en première instance à verser 4 300 € de dommages et intérêts à la Commune d'Arbas, outre des amendes et des peines de prison avec sursis.

Considérant que les dégâts étaient bien supérieurs, et que ce n'est pas aux arbasiens de supporter la remise en état, le Conseil municipal d'Arbas avait fait appel de cette décision sur le volet civil, c'est à dire des dommages et intérêts accordés à la Commune.

La Cour d'appel de Toulouse a rendu son verdict hier, lundi 26 novembre. Les casseurs devront finalement payer 6 796 € à la commune, plus 2 000 € pour les frais de justice.

Bien que cela reste inférieur aux dommages causés, cela rétablit un certain équilibre et rappelle que le droit de manifestation ne peut pas justifier toutes les exactions.

 

http://paysdelours.com/     QSEG0601-copie-1.jpg

François Arcangeli est Maire d'Arbas (Hautes Pyrénées) et Président de l' ADET Pays de l'ours.


 



 

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 21:15


mais ça va mieux en le disant et le répétant.
Quand je vous écris, quand je radote même, que le 25 Novembre, jour de l'arbre, de la Sainte Catherine où tout bois prend racine
 et jour de naissance de ma fille, est un jour tout à fait spécial
Depuis leur création en 1984, les Verts,combattants de la diversité biologique et culturelle, ont gravé dans leurs fondamentaux  la défense des langues minorisées.
Avant-hier, ils ont remis le couvert.
Oihana eta hizkuntza. La forêt et la langue-----

Pour une reconnaissance des langues régionales par la     
                             Constitution.

  Motion adoptée par le Conseil National Inter-Regional des Verts le 25 novembre 2007

  Préambule :

Les Verts ont une position claire sur la question des langues régionales et minoritaires. Nos objectifs, tels qu’ils sont exprimés dans le programme 2007 des Verts (p. 41), sont :

d’une part, de parvenir à une « récupération » linguistique, c’est-à-dire, un développement du bilinguisme français/langue(s) régionale(s) dans tous les secteurs de la vie publique et privée dans les régions concernées ;

d’autre part, de permettre aux langues minoritaires parlées par les populations issues de l’immigration et des diasporas d’être transmises en toute dignité à leurs descendants. Ils se sont prononcés dans cette perspective pour une réforme constitutionnelle permettant la ratification de TOUS les articles de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires (a maxima et non a minima), ainsi que l’adoption d’une loi-cadre établissant un statut stable et ambitieux en termes de moyens mis en oeuvre.

L’objet de cette motion est de clarifier et stabiliser notre position sur la réforme constitutionnelle que nous soutenons en matière linguistique. Elle doit permettre d’atteindre nos objectifs :

1. Aujourd’hui les langues régionales et minoritaires sont tolérées (au sens négatif du mot) mais sans statut. Il s’agit de sortir de cette situation scandaleuse et permettre la reconnaissance officielle des langues minorisées en admettre leur égale dignité avec le français.

2. Permettre la ratification (a maxima) de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, qui sera un outil vers une politique linguistique sinon ambitieuse (il faudrait pour cela une loi-cadre solide) mais du moins digne.

Les Verts sont conscients qu’un changement constitutionnel est un outil nécessaire (mais non suffisant) à toute politique en faveur des langues minorisées.

Réforme des articles 2 et 34 :
  • Article 2 : Remplacer « La langue de la République est le français » par :

    • « Le français est la langue officielle de la République. Les langues régionales de France sont également officielles dans les régions et dans les collectivités à statut particulier ou d’outre-mer qui le décident. La richesse des différentes modalités linguistiques de la France est un patrimoine culturel qui doit être respecté et protégé de façon particulière ».

  • Article 34 : ajouter aux principes fondamentaux contenus dans l’article 34 celui de « la conservation et la protection juridique des langues régionales de France qui forment avec le français le patrimoine linguistique de la nation ».

Réforme de l’article 1 :

Les Verts sont conscients que les objections du Conseil constitutionnel à la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires s’appuyaient surtout sur l’article 1 de la Constitution. Les Verts n’acceptent pas leur argument selon laquelle la reconnaissance des langues régionales et minoritaires remettrait en cause l’unité de la République. Néanmoins, afin de lever toute ambiguïté et ne plus permettre un tel raisonnement, les Verts proposent d’ajouter aux principes fondamentaux contenus dans l’article premier de la Constitution cet alinéa :

« Elle se reconnaît comme plurielle et garante de la diversité qui la compose. »

Création d’un article 88-6 :

Les Verts soutiennent la création d’un article 88-6 qui réaffirmerait explicitement l’adéquation de la Constitution française avec les différents textes de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe sur la promotion de la diversité :

– La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires

– La Convention-cadre pour la protection des minorités nationale– La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne


ikastolaren-besta.JPG
En 1992, la fête de l'ikastola de Garazi.
En goguette, deux andereño  (institutrices) de ma fille.
Non mais! Vous croyez que ça peut être sérieux, une école comme ça!


ikastolaren-kopurua-copie-1.JPG

 

                                                                                         Et la même année.


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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 11:30

L’Association Hegalaldia vous invite à un lâcher de rapaces
 
Mardi 27 novembre à 14h30
 
Aire d’ASTOBIAGA à Ustaritz.
 
Seront rendus à la nature :
 
-3 Buses variables,
 
-1 Faucon crécerelle,
 
-et 3 espèces emblématiques :*1 Busard des roseaux,
                                         *1 Milan royal,
                                         *1 Faucon pèlerin.

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 23:00

Pagatxa.JPG

Le Samedi  8 Décembre, 1000 hêtres seront plantés en Basse Navarre, très exactement à Donaixti (Saint-Just Ibarre). Cinq-cents autres seront distribués et replantés chez des particuliers. Ceci grâce :
 *à la Fédération Seaska, qui regroupe les ikastola (écoles en langue Basque) primaires ainsi que les collèges et le lycée de cette filière créée et portée à bout de bras par la ferveur populaire.
* à l'association Pagatxa, créée à cette occasion. Rappelons que Pagoa, en Basque, signifie Hêtre.

Dans ce petit coin d'Oztibarre, une ikastola primaire et un collège neuf viennent d'être construits. Cela a été rendu financièrement  possible, entre autres, par les dons des parents et de ce que l'on nomme ici les "laguntzaile", qui ne sont pas forcément parents concernés mais savent tout-de-même mettre la main à la poche.
Pour chaque don, le donateur savait qu'un hêtre, arbre par excellence de la forêt d'Irati, serait planté en son nom.
Et c'est bien ce qui va se passer le 8 Décembre.

Contact : Association Pagatxa Elkartea
Herriko Etxea Mairie
64120 Larzabale
Tel : 05 59 37 88 18.
pagatxa@euskalherria.org
www.pagatxa.mundua.com



Ipar Euskal  Herri barnekaldian
Behe Nafarroa eta Xiberoko mugan
Beltxu eta Zaboze mendien azpian,
Maule, Donapaule eta Garazi herrien artean,
kokatzen da Oztibarre ibarra,
zortzi herrixkek osatzen dutela.

Iratiko pago oihan handiak
lotzen du Xiberoa eta Nafarroa.

Arballa, hunen adarra luzatzen da Oztibarreraino
Oihan beltza eta Zaboze oihanetan
--- eta hor sortzen da

errotik enborra
enborretik adarra
adarretik pagatxa
erroetarik pagoa

Berdin Euskara, hizkuntza zaharrak
lotzen ditu Xiberoa, Nafarroa, 
eta Euskal Herri guzia.

Arbasoetarik gutara
Gutarik haurretara
Haurren ahoetarik Gerora
Arbasoetarik Euskara.

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 09:00

Fabriquer-de-la-verdure.jpgCliquez sur l'image pour lire le texte...

Ouaih, ouaih---- Ca, c'est Etienne qui le dit. "Si vous cliquez, vous lirez".
Ce qu'il ne dit pas, Etienne, ( http://correspondant-de-presse-64.over-blog.com/ )  c'est qu'il faut pour ça le logiciel trucmuche (excusez-moi, j'ai déjà oublié le nom). Alors, si vous ne l'avez pas le logiciel trucmuche, tant pis pour vous. Tant pis pour nous, puisque je ne l'ai pas non plus.
Consolez-vous, ce n'est pas très grave.
Il s'agit juste d' une fiche "technique" (autodérision---) que j'ai retrouvée dans les entrailles de la maison et qui date de 1970.
A cette époque, mes copains de Jeunes et Nature et moi, nous avions passé un accord avec les éditions "Delachaux et Niestlé". Elles nous imprimaient un recto "technique "(hi, hi!), rédigé par nos soins avec une pub pour elles à l'arrière. Au verso de celle-ci, figure, et je n'en suis pas peu fière, l'ouvrage du Professeur Jean Dorst "Avant que Nature ne meure". Même que c'était la première édition et qu'il y avait une faute de Français dans le titre. Si, si! Il manquait le "ne" de "ne meure". C'est curieux cette manie que j'ai d'être en possession des premières versions avec faute. Pour l'association "Organbidexka Col Libre", par exemple, j'ai encore sur mes jumelles, la première édition de l'autocollant où apparaissait "Orgambideska". Si je vous le dis!

Ah oui, il faut que je précise: le chef-d'oeuvre de bonne volonté ci-contre est mon oeuvre. Plus B A que ça, tu ne vas pas trouver. Mais j'assume.Je suis, j'étais, et depuis longtemps déjà une soeur passionnée des arbres et de la forêt. Si vous avez le logiciel trucmuche, vous pourrez lire la signature en bas. Avant la basquisation de mon prénom, je me prénommais Geneviève. Et bien que ce soit le choix de mon père, je n'aimais pas trop. J'aurais préféré de loin Sylvie, qui était le choix de maman. Et Sylvie, c'est l'une des "Filles du feu"  de Gérard de Nerval, fils des forêts du pays de Valois. C' est la Sylva latine, la Sylve originelle, l'Oihana basque ( dont il ne reste, des milliers de fois hélas,  que quelques zones relictuelles), la forêt, ma maison, ma famille, ma seule patrie s'il faut absolument en posséder une. 

"L'homme qui plantait des arbres "de Jean  Giono, vit en moi depuis toujours. Tout comme cette déclaration de Julos Beaucarne "Si l'on me donnait un vaste territoire chauve, je planterais tant que le jour est long des arbres. A la fin de ma vie, je serais le père d'une forêt". Julos, je ne serai jamais la mère d'une forêt, mais depuis le temps que je me prends pour un petit Poucet qui aurait remplacé  miettes de pain  et cailloux par de jeunes plants, je suis certaine d'être déjà déjà mère de nombreux bosquets et bouquets d'arbres en Pays Basque et en de nombreux coins de France.

 Revenons-en à cette question du prénom. Papa a gagné. Et il m'arrive de me demander si ce n'est pas ce prénom de Geneviève ou de Jenofa qui  me pousse à me dresser depuis l'enfance devant les Attila de toutes sortes qui peuplent notre époque formidable, que l'on dit moderne de surcroît. Cependant, lorsque l'on voit ce que Lugdunum est devenu, on se demande si ma Sainte Patronne, patronne également de la ville de Paris,n'aurait pas mieux fait de laisser les Huns accomplir leur oeuvre destructrice. Il paraît que là où ils passaient, l'herbe ne repoussait pas. Mais vu la réalité d'aujourd'hui, on est en droit de se demander si le remède n'a pas été pire que le mal.

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Ce beau forestier qui porte des ---bois ----a été photographié il y a peu par ma cousine Monique en forêt de Compiègne.
Le grand-père de Monique, André Dumont, cousin germain de mon homme des bois de  père, bien malgré-lui déraciné et posé en une ville qu'il ne songrait qu'à fuir à la moindre occasion afin de recouvrer la liberté du bon sauvage , avait créé dans les année 60 la première association de défense des forêts de l'Oise.

Mais pourquoi donc est-ce que je vous raconte tout ça, moi? Pourquoi donc suis-je en train de me laisser aller à ce déballage dégoulinant?
Peut-être tout simplement parce que c'est aujourd'hui le 25 Novembre, jour de la Sainte Catherine où l'on dit que tout bois prend racine.
Et c'est ce jour que ma fille  a choisi, en 1983, pour ouvrir les yeux sur le monde.  La veille même, je plantais un tilleul, devenu superbe aujourd'hui. Je suis persuadée que cette date  n'est pas un hasard et que tout ceci a un sens. C'était un vendredi. Cela faisait deux mois que son père et moi organisions l'intendance de l'Assemblée Générale des "Amis de la Terre" de l'Hexagone, qui devait avoir lieu pendant tout le week-end au château de Donazaharre (Saint-Jean-le-Vieux),  presque invisible de la route tant il est entouré de grands arbres.
Itziar a eu la délicatesse d'arriver quand tout était prêt, m'accordant par là-même la satisfaction du devoir accompli. Elle m'a même laissé finir ma nuit et ne s'est annoncée que sur le coup de 8 heures du matin, me libérant ainsi  des motions, contributions, discours et autres palabres, considérations oiseuses parfois et même souvent, m'épargnant également le spectacle de la première d'une longue liste de traîtrises et magouilles  d'un certain Brice Lalonde. A la place, elle m'a offert  le cadeau d'un tête à tête de rêve à la clinique Lafourcade, à Bayonne. Je ne l'ai jamais remerciée pour tout ça et c'est un tort. .

Bon anniversaire, Itziarño!
Urtebetetze on, alabatxo!


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Photo Takashi Iwagami, le prof des années guitare et toujours l'ami.

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