Bonjour,
Le Pays Basque est un pays vivant.
Vous en doutiez encore????????????Bonjour,
Mon amie Pantxika a participé cette année au Transpyr, c'est- à -dire au comptage des oiseaux migrateurs qui passent par les Pyrénées.
Ci-dessous, elle nous livre ses impressions.
Une précision tout de même. Quand elle se traite elle-même de vieille dame, elle en rajoute un peu. Dis, Françoise, ce ne serait pas un peu de coquecoquetterie, ça?
Cinq jours de Transpyr au col d’Organbidexka avec "Organbidexka Col Libre".
http://www.organbidexka.org/navigati.htm
C’était un vieux rêve et le voilà réalisé ! J’arrivai un peu circonspecte au col, le lundi matin… une vieille dame et en plus sans connaissances particulières en
ornithologie. Qu’allaient-ils pouvoir faire de moi ?
Et bien tout simplement, m’informer, me former, me faire découvrir le monde de la migration. Que demander de plus ? Merci encore à Julien et Jules, les deux permanents saisonniers pour tout ce
qu’ils m’ont appris. Tombés dans la marmite de l’ornithologie quand ils étaient petits, ils sont aujourd’hui à 25 ans, impressionnants par leur savoir. Rien n’échappe à leur œil acéré : l’oiseau
au loin que je ne vois encore pas, eux annoncent tranquillement son nom, son âge, son genre. Ouaouh ! Je reste admirative devant leur connaissance et aussi, de cette passion des oiseaux qui les
anime. Grâce à eux, j’ai appris à reconnaître les milans royaux, les vautours, les faucons, les busards, les aigles bottés, les pigeons colombins et ramiers etc. Qu’ils en soient remerciés. La
vie s’écoulait à un autre rythme. Cinq jours à balayer l’horizon à coups de jumelles, à discuter de tout et de rien dans les moments creux…c’est comment dire ? c’est le temps qui s’étire
doucement mais sans jamais apporter l’ennui car on est toujours aux aguets. Une sensation de vivre à un rythme hors du temps.
Et puis, il y a la ruche, centre névralgique du Transpyr. Une yourte en bois au confort certes rudimentaire, mais remarquablement conçue. Elle
offre un logis idéal pour celui qui préfère les rencontres et l’échange au confort standardisé des chalets. Et puis, c’est tellement bien de vivre autrement, de se défaire de la couette du
confort ! J’y ai rencontré des Bretons, des Lyonnais, des Limougeauds et à chaque fois, des vies, des expériences différentes. Mais, tous ceux qui passent là, ont un point commun : l’amour de la
nature et le goût des choses simples. Le soir, les discussions à la lueur des bougies avaient un petit côté « Retour vers le futur » plein de charme !
Ces cinq jours ont été un régal. Il y aurait des tas de choses à raconter. Anecdotes, évolutions des migrations etc. Parmi tout cela, deux choses
resteront ancrées, je crois, dans ma mémoire. D’abord, le respect né pour les hirondelles et tous les passereaux qui par milliers migraient. J’ai été touchée par ces petites boules de plumes
prêtes à tout braver, vents et montagnes pour rejoindre d’autres cieux. Ce mélange de fragilité et de force qui en émane, c’est extraordinaire…Et, puis, une nuit, sous le ciel étoilé, un
grondement de cris qui roule au dessus de nos têtes : c’était un groupe de hérons qui survolait le col. Là aussi, on se sent tout petit devant cette force et cette puissance de la nature.
Je crois que l’an prochain, je ne pourrai pas passer l’automne sans retourner au col.
A quelques kilomètres de chez moi, dans le cadre des activités des Carrières Durruty, doit se construire bientôt une centrale à enrobé.
Comme il se doit, les Verts du Pays Basque réagissent, regrettant pourtant d'avoir été prévenus du projet bien tard.
Ils viennent de publier un communiqué que vous pourrez lire ci-dessous. D'autres suivront et une réunion publique est prévue pour la fin Novembre.
Une anecdote (non anodine).: Il y a quelques années, à quelques centaines de mètres de chez moi, devait se créer une carrière qui aurait engendré un véritable carnage. C'est l'entreprise
Mendribil qui était concernée.
Un beau jour, ma première voisine et moi avons reçu la visite de Marie-Lise Durruty, héritière de l'entreprise de carrières et de travaux publics du même nom. Elle avait quelque chose de
prodigieusement important à nous dire. D'après elle, nous devions, dans notre propre intérêt, tout faire pour empêcher cette réalisation car "vivre auprès d'une carrière est un
cauchemar, une horreur, une abomination, ça ne peut d'ailleurs même pas s'appeler vivre", j'en passe et des meilleures! Je vous jure que je dis la vérité.La commission des sites a rejeté le
projet mais je mettrais ma tête à couper que si Madame Pécoits née Durruty avait l'occasion aujourd'hui de faire installer cette carrière au profit de sa propre socièté, elle ne viendrait pas
nous tenir le même discours-----
C'est bien pour cela que je tiens à faire savoir aux riverains plus ou moins éloignés de la carrière de Bustince qu'ils ont intérêt à ne pas écouter ses paroles hautement lénifiantes du genre
"Toutes les normes seront respectées, il n'y aucun danger".
Qu'on se le dise au fond des etxe!
Et que l'on se dise aussi : ce n'est pas pour boucher trois nids de poule que ce four est prévu! Dites-moi : il n'y a pas un projet de Transnavarraise par chez nous?
Madame Durruty ne manque pas d'air, mais avec tout ce qu'elle veut nous envoyer dans les poumons, c'est bientôt nous qui allons en manquer.
Photo extraite du site des Etablissements Durruty.
Ils nous doivent bien cela!
Une déferlante de bitume sur le Pays Basque, pour quels projets ?
Les Verts du Pays Basque ont pris connaissance du rapport public de la Commissaire Enquêteur à la suite de l’enquête publique de mai à juin concernant le "Projet de Centrale
d'Enrobage a chaud de matériaux routiers" sur la commune de Bustince-Iriberry à même la carrière d'extraction de calcaire, traitement des matériaux et centrale à béton de la Société Carrières et
Travaux de Navarre présidée par Madame Maryse Durruty. Ce site exploite déjà, à titre temporaire, une centrale d'enrobage à chaud. Les Verts du Pays Basque constatent :
- qu’une centrale d'enrobés est un mélange de bitume et de graviers calibrés (travail de la carrière) pour les routes, ce qui suggère qu'il y a des routes à refaire ou à faire dans le PB,
- que la centrale aura une importante production (80 000 tonnes d'enrobées sur 220 jours, production moyenne de 360 t/jour) qui engendrera un aussi important trafic de camions.
- que l'Enquête Publique a enregistré les observations d’habitants et voisins de la carrière relatives à toutes les nuisances (santé, paysages, pollutions air, eaux, bruits...), déjà subies par
la centrale temporaire, le trafic routier qui va s'intensifier...
- que la réponse de l’exploitant autant que celui de l’Administration concernant les risques sanitaires est, comme à l’habitude dans ce type de problématique: surtout «pas de vagues». D’autant
que "les rejets de la cheminée d’une hauteur préalable de 8 m a été rehaussée à13 mètres". Moralité : la cheminée va cracher encore plus haut et pour les retombées, plus loin.
- qu’est posé dans ce projet l’affrontement entre environnement/santé et l’emploi qui est pourtant surmontable avec les technologies propres moins coûteuses dans le temps.
Vu l’ampleur du projet et de ses débouchés sous-jacents porté par une entreprise puissante et omniprésente en PB (CCI et port de Bayonne, scories d’AciériesDe l’Atlantique…), les Verts Pays
Basque estiment impératif une information-sensibilisation plus approfondie des citoyens (Convention d’Aarhus), ce à quoi ils s’emploient en vue d’une prochaine réunion publique sur ce
projet.
Oui, je sais, je ne devrais pas! Ils ne sont pas tous comme ça, il y en a qui se conduisent correctement, qui sortent juste pour faire pisser le chien, se dérouiller les
guiboles, respirer l'air de la campagne qui sent bon le lisier, le Roundup, la haie de sapinettes rasée de frais et le gaz d'échappement des 4x4. Et puis, je le sais aussi,
ce n'est certes pas une façon de faire avancer le schmilblick que de se moquer méchamment d'une catégorie d'humains, quelle qu'elle soit.
Oui, je sais tout ça. Mais ce que je ne sais pas, toujours pas, c'est comment on le fait avancer le schmilblick. Et personne ne le sait. Si non, ça se saurait. Elémentaire, non?
J'entends canarder dehors bien que toutes les fenêtres soient fermées.Et ce week-end encore, un garçon de 17 ans est mort dans un accident de chasse.
Je ne peux pas résister à l'envie qui me tenaille de vous faire profiter de ce dessin qui trône en bonne place sur un mur de mon bureau. Tu vois,babel, encore une question de vocabulaire. Il
devient drôlement littéraire, ce blog! Je vais bientôt le concurrencer grave, le père Julos!
http://www.myspace.com/lebabel
Je sens que je vais craquer…
Pour moi, respecter la nature, c’est faire preuve de bon sens, établir un dialogue entre les vivants, oui, même les végétaux, chacun à sa mesure.
Mais, la grammaire, pas touche !
Quel est l’imbécile qui a inventé l’expression « tri-sélectif » ? Est-ce un de ceux qui montent en haut et descendent en bas ?
Gueule de bois, langue de chaîne, et pléonasme, même combat. Je ne veux pas que mon respect du vivant tombe dans le langage sucré du politiquement correct, qui commence par le pléonasme.
Alors on trie, ou on sélectionne les déchets. Mais pas de « tri-sélectif », non, s’il vous plaisait de ne l’ouïr ! Tout m’est douloir en ces mots dont tant me chaut.
Alors, non au pléonasme et à la « gangue de bois ».
Je trie, tu tries, il trie, nous sélectionnons ce qui se recycle.
Si on commence à parler Korect PoliiK.K.K. entre nous, on finira par parler d’organismes génétiquement modifiés au lieu de parler de saloperies vendues par les marchands d’âme et de chair
humaine…
Quoi ?
Ah bon, on en est déjà là….
Ah oui, alors, l’urgence est vraiment là..
Ça me rappelle il y a quelques années, aux USA. Là, la règle est terrible : celui qui perd les élections à la présidence est relégué aux poubelles de l’histoire. Al Gore (mais si, vous
connaissez)a perdu, de peu, mais il a perdu…Alors, lui qui jamais n’avait parlé de Kyoto dans son programme, est soudain devenu the Voice of the Master écolo-étazuniens : faut bien vivre ! D’un
autre côté, son poids, médiatique et financier, a été utile pour faire comprendre que même à Manhattan l’eau risquait de monter. O My God ! Ah, bon, ça gêne aussi les Inuits ? Ceux de l’Alaska
USA only ? Non ? Sais pas. Pas dans le programme.
Alors « Tri-sélectif », c’est aussi stupide, outre le pléonasme que de dire que c’est Al Gore qui a le prix Nobel de la Paix et non 36 000associations locales qui hurlent depuis 30 ans et
construisent à coup de sueur un avenir ad hoc, pour affronter le choc..
Quoi tu dis ma Jeno Chérie ? Ah………il l’a le Nobel…
Bon, ben, va falloir mettre le Nobel dans les pollutions : après Kissinger, Al Gore, il y a comme un soupçon.
babel
Que Babel me pardonne----j'en profite pour faire de la pub à l'imprimeur des Verts du Pays Basque, sis en la bonne ville de Donibane Garazi, l'un des très rares imprimeurs à pouvoir arborer ce superbe logo. Merci Paco et Kattin!
Behin bazen.
Il reste encore des places pour aller écouter Koldo et Pantxix chez Daniel
et Isabelle à Aiera (Ayherre 64220) dimanche !!
Rappel important, c'est un "spectacle à domicile", mais il n'est pas
nécessaire d'être de la famille ! Il s'agit d'un vrai spectacle, avec de
vrais artistes (mais oui, mais oui…), un vrai public (z'avez qu'à voir, on
vous fait même payer l'entrée !)…
Pour nous résumer :
Koldo Amestoy - Pantxix Bidart :
KONTU KANTARI contes, chants et musique
Dimanche 14 octobre à 16h00
Spectacle en FRANCAIS et pour adultes
Chez Isabelle Gary et Daniel Hegoburu
à Ayherre (ce sera fléché depuis Bonloc)
Entrée : 10 €
Faut-il réserver ? Pas forcément, la maison est grande ! Mais si vous
voulez, vous pouvez appeller Isabelle et Daniel : 05 59 29 13 54 ou
Nathalie et Koldo : 05 59 29 40 50
Présentation du spectacle :
On dit d'Ibarxola qu'il est un village sans histoires… Or, si on y regarde de plus près, on découvre de drôles de personnages…
Un marchand de coqs et un vendeur de chats, un hôtel de 113 chambres, un
golf et ses 18 trous... Un grand camion rouge et noir sur une route trop
sinueuse, face à des montagnes trop hautes… et pour lequel le chemin du
retour sera, cette fois encore, le plus court…
Il est là question de la force de résistance de la montagne… et du
hérisson.
Plus loin encore le rêve du petzero : ni morale, ni révolte… juste à
méditer sur la puissance du rêve.
Plus que d'un duo, il s'agit d'un jeu entre les deux artistes… la musique,
le rythme sont présents bien dans le conte ; la musique raconte et se fait
poésie…
Parole qui dénonce, évoque l'Homme, la nature encore, et une forme toute
particulière de résistance… sur un mode léger et naïf qui ne trompe
personne. Le musicien lui, chante le pouvoir de la parole… et du silence.
Plus d'infos: http://www.eke.org/partaideak/amestoy_koldo
En Mai dernier, j'avais écrit cet article pour le Journal du Pays Basque :
Arcangues, le château, le golf, les nostalgiques de Luis Mariano qui se succèdent sur la tombe du cimetière en terrasses , le c¦ur du village si délicatement ouvragé par un certain Pierre
d’Arcangues, l’église à l’intérieur flamboyant et au lourd clocher terrien où il n’y a pas encore si longtemps la famille d’Arcangues possédait son espace réservé et inviolable, tant et tant de
détails encore qui m’avaient, conduite, de manière définitive le croyais-je, à classer les poèmes de Guy d’Arcangues dans la catégorie "Textes mondains et superficiels". Aveuglement et ignorance
crasse, quand vous nous tenezŠ
Bien entendu, je savais que Martine Caplanne avait enregistré il y a déjà un fameux bail un disque (épuisé) de textes de ce poète que sans l’avoir lu, je classais chez les "convenus". Erreur de jeunesse, pensais-je, tout le monde a droit à l’erreur, même "l’hirondelle des poètes", que l’on ne peut, elle, taxer de superficialité ni de légèreté, encore moins de recherche de la "convenance".
Par ces quelques lignes, je veux battre ma coulpe, et devant Martine et devant l’âme du poète disparu. J’étais au Colisée de Biarritzle 28 Avril dernier et
j’ai assisté à l’hommage rendu par la chanteuse, son complice le guitariste Albert Eyheramendy ainsi que Laure Buchheit et René Hervé, deux artistes de l’association "Escalazur".
Et là, je suis restée pétrifiée. Pas par la voix ni par l’interprétation de Martine
dont je connais depuis belle lurette le charisme et la puissance émotive transmissible, pas non plus par la virtuosité du guitariste basque dont j’avais déjà maintes fois ressenti le "feeling",
mais par les textes de ce d’Arcangues qui a quitté ce monde et son village tant aimé il y a trois ans de cela. Tout y est : la profondeur, la gravité, l’émerveillement, la joie qui surgit là où
on l’attend le moins, l’amour, la tendresse. Et l’humour et l’humanisme. L’engagement aussi, pas dogmatique mais d’une fulgurante évidence, remarquable en particulier durant cette occupation
nazie où d’autres, "bien" nés ou "mal" nés du Pays Basque ou d’ailleurs ne se posaient de question que celle de savoir de quel côté de la tartine se trouvait le beurre, question à laquelle hélas,
certains ont rapidement trouvé une réponse. Martine a fait défiler devant nous cette vie, depuis l’enfance de "l’aristo" conscient déjà que le monde ne s’arrêtait pas à ses dentelles et ses
velours à celle du grand-père habité par le souci de la transmission pas celle des paillettes et du patrimoine, mais celle du vécu dans le charnu, des yeux et du c¦ur grands ouverts en passant
par la fraternité, la dénonciation de l’horreur au Chili et ailleurs. Une vie d’homme, tout simplement. Comme il est lourd à porter de ne pas se trouver d’excuse à soi-même, je me souviens que
gamine, lors de mes visites en famille au village d’Arcangues, je ressentais une trouble émotion : j’aimais la joliesse du village d’opérette mais il me semblait bien que derrière cette image de
carte postale, se cachait autre chose. Que dans ce lieu, soufflait l’esprit. Peut-être aura-t-il fallu toutes ces années et une soirée au Colisée biarrot pour que se lève enfin le rideau
obturateur.
Maintenant, après avoir découvert l’âme d’Arcangues, comment ne pas souhaiter encore plus fort qu’il ne devienne pas une banlieue, même dorée, en ces temps de grignotage accéléré du territoire ?
En tout cas, croix de bois, croix de fer, avant de me faire une opinion, à partir de ce jour, je me renseignerai. Une belle leçon, merci.
JC
Une bonne nouvelle:
Les poèmes mis en musique et interprétés le 28 Avril 2007 avait été enregistrés en 33 tours ( épuisé depuis belle lurette) en 1988
Ce disque vient d'être édité en CD. On peut se le procurer au prix de 15€ à cette adresse : Martine Caplanne, Domaine de Mugron D2, 64200 Biarritz.
On y remarque la participation du guitariste Albert Eyheramendy , de Philippe Ferrière, de Gérard et Sylvain Luc. On y entend aussi la voix de Guy d’Arcangues.
Christian Laborde a assuré les arrangements, prise de son, remix et remasterisation de l’enregistrement original d e1988.
A partir du 15 Novembre, il faudra ajouter 2 € pour les frais de port. Qu'on se le dise!
http://martine-caplanne.com/
Cyber @ction 226 : non à la Peine de Mort en Iran
A l'occasion de la journée mondiale contre la Peine de mort
Mercredi 10 octobre 2007
Dites non à la Peine de Mort en Iran
Venez manifester vêtus de noir
mercredi 10 octobre 2007 à 14 heures
Devant l'Opéra Bastille
A l'appel de l'ACAT, la Coalition Mondiale Contre la Peine de Mort,
Ensemble Contre la Peine de Mort,la FIDH, la LDH, la LDDHI et
Reporters Sans Frontières
LES EXÉCUTIONS S’ACCÉLÈRENT
Depuis le début de l’année, l’Iran a exécuté plus de 210 condamnés.
En 2006, pas moins de 177 mises à mort avaient été répertoriées.
Adultère, sodomie, vol à main armée, assassinat,... en Iran la peine
de mort peut être prononcée aussi pour des infractions non violentes.
Le 13 juin 2007, le parlement iranien a approuvé un projet de loi
prévoyant la peine capitale pour les producteurs de films
pornographiques. Deux journalistes ont été condamnés à mort en
juillet dernier après avoir été accusés d’espionnage.
Cet été, les exécutions publiques ont repris à Téhéran après cinq ans
de suspension: un homme condamné pour adultère y a été lapidé à mort
le 10 juillet dernier. Par ailleurs l’Iran est l’un des derniers pays
au monde à recourir à la peine de mort contre des mineurs.
Les exécutions publiques, pendaison ou lapidation, sont mises en
scène de façon macabre avec pour objectif de terroriser la
population. Le 2août 2007, deux hommes reconnus coupables d'avoir
assassiné un haut magistrat iranien ont été pendus à des grues dans
le centre de Téhéran. Quelques semaines plus tard, 21 personnes
étaient exécutées le même jour, le 5 septembre 2007. L’Iran se place
aujourd’hui, en tête des pays exécuteurs avec la Chine, le Pakistan
et les États-Unis.
Nos organisations sont vivement préoccupées par la recrudescence des
pendaisons au cours de ces derniers mois.
Dans le cadre de la 5e Journée Mondiale contre la Peine de Mort, nos
organisations appellent les États Membres de l’Organisation des
Nations Unies lors de la 62e session de l’Assemblée Générale, à se
prononcer en faveur d’un moratoire universel sur les exécutions.
EMADEDDIN BAGHI SE BAT CONTRE LA PEINE DE MORT
Le journaliste iranien et défenseur des droits de l’homme Emadeddin
Baghi a de nouveau été
condamné à trois années de prison le 31juillet 2007 en raison de ses
activités contre la peine de mort.
Emadeddin Baghi avait déjà été incarcéré pour les mêmes motifs entre
2000 et 2003.
Sa condamnation a déclenché une protestation du gouvernement
français, qui lui a attribué le prix des droits de l’Homme de la
République française en 2005.
L’Association pour le droit à la vie qu’il préside vient de rejoindre
la Coalition mondiale contre la peine de mort.
DEUX JOURNALISTES KURDES CONDAMNÉS À MORT
Deux journalistes kurdes iraniens, Adnan Hassanpour, 27 ans, et
Abdolvahed Hiva Botimar,
29 ans, ont été condamnés à mort, le 16juillet 2007, par le tribunal
révolutionnaire de Marivan,
dans le Kurdistan iranien.
Leur crime: être des «mohareb», ce qui signifie «ennemis de Dieu» en
persan. Placés dans des cellules individuelles, ils ont appris leur
condamnation en lisant le journal. Ils ont mené une grève de la faim
pendant plus de 50 jours pour protester contre leurs conditions de
détention.
Malgré les problèmes de santé dont ils souffrent, les autorités
pénitentiaires ne leur autorisent pas l’accès aux soins.
Nous vous proposons de vous associer à la manifestation en
participant à cette cyber @ction
Merci de votre mobilisation
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
> COMMENT AGIR ?
Sur le site
Cette cyber @ction est signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org/actions/lettre.php?id=171
Par courrier électronique
C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :
1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l'objet de votre choix : non à la peine de mort en Iran
et ailleurs
5- Adressez votre message aux adresses suivantes :
contact@amb-iran.fr
cyberacteurs@wanadoo.fr
Cliquer ici :
<mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr;contact@amb-iran.fr>
<mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr,contact@amb-iran.fr>
Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien
6- Envoyez le message
Cette cyber @ction est aussi signable en ligne
http://www.cyberacteurs.org
Par cette action, vous ferez connaître votre opinion à l'ambassadeur
D'Iran à Paris et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer
l'impact de cette action.
############
Prénom, Nom
Profession :
Adresse :
code postal Localité :
Monsieur l'Ambassadeur,
Préoccupé par la recrudescence des pendaisons dans votre pays au
cours de ces derniers mois, je m'associe à la manifestation du
mercredi 10 octobre à l'appel de l'ACAT, la Coalition Mondiale
Contre la Peine de Mort, Ensemble Contre la Peine de Mort,la FIDH, la
LDH, la LDDHI et Reporters Sans Frontières
Dans le cadre de la 5e Journée Mondiale contre la Peine de Mort,
nous appelons les États Membres de l’Organisation des Nations Unies
lors de la 62e session de l’Assemblée Générale, à se prononcer en
faveur d’un moratoire universel sur les exécutions.
Dans cette attente, je vous prie d'agréer, Monsieur l'Ambassadeur,
l'expression de ma plus haute considération.
############
Pour en savoir plus voir le site de la Coalition Mondiale contre la
peine de mort
http://www.worldcoalition.org/modules/accueil/
-
Super! Revoilà Jean-Rémy Treyture! Jean-Rémy, c'est le Président du Comité des habitants en Vallée d'Aspe. C'était aussi mon suppléant lors des
dernières élections législatives. Il est Béarnais mais je vous assure qu'il est tout de même sympa. Si, si! C'est pourquoi je suis bien heureuse de publier ce communiqué du Comité.
COMITE DES HABITANTS POUR LA VIE EN VALLEE D’ASPE
Mairie
64490 Bedous
Communiqué de presse
Les accidents fleurissent en vallée d’Aspe. Avant l’ouverture du tunnel du Somport il n’y en avait quasiment aucun. Nous avions pourtant prévenu des effets de la construction du tunnel duSomport et de l’accroissement des flux de transport. Nous avions également prévenus qu’à la première vague d’augmentation des flux et des risques,les «pouvoirs publics» seraient tentés de parer au plus pressé : gommer les virages et élargir.
Nous ne voulons pas devenir un pays où les chats sont plats, où les truites font la planche et où la neige est noire.
Nous ne voulons pas que la vallée d’Aspe s’engage dans la spirale asphyxiante où toujours plus de camions pousseraient à toujours plus d’aménagements, qui favoriseraient ensuite encore plus de camions et ainsi de suite jusqu’à la mort de la vallée.
Le ministre Borloo nous accorde une entrevue.
En vallée d’Aspe les accidents sont en rapport direct avec la déclivité de la route. Ce taux de dénivelé est deux à trois fois plus important que sur le versant espagnol. Quels que soient les aménagements de la route rien ne pourra y être changé.
Nous demanderons au ministre de faire le choix de limiter les passages des camions et surtout de ne pas retenir la fausse solution d’élargissements inappropriés de la route.
Le gouvernement sortirait ainsi de 15 ans de contre sens. Il pourrait concrétiser la volonté politique exprimée par le président de la République en matière de transport et d’environnement. N’a-t-il pas proposé de mettre en oeuvre une éco redevance, d’envisager l’interdiction de circuler la nuit, de diminuer la part de fret routier?
Aujourd’hui devant ces réalités, avec la vallée d’Aspe, le gouvernement peut monter qu’il sait mettre ses discours en accord avec ses actes.
Nous demanderons:
- des solutions de sécurité :
- traiter les «points noirs» par un ralentissement des passages ; traiter les « zones piétonnes » en proximité des villages et du collège ; contrôler systématiquement les poids lourds ;
- une réduction des flux de camions par une interdiction du transit des matières hautement dangereuses, par une circulation des autres matières dangereuses en convoi et à des heures adaptées ; par une interdiction des poids lourds à circuler la nuit.
Nous lui exposerons la dangerosité de cette situation et son exemplarité dans le cadre du«Grenelle de l’environnement»
Jean-Rémy Treyture
http://www.comiteaspe.fr/
En
Aspe, les trains ne passent plus, mais les camions tombent.
Photo Jean-Rémy Treyture.