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11 décembre 2023 1 11 /12 /décembre /2023 10:38
Avoir un bon copain  --- (air connu)

Je vous présente Lolo, poney shetland,  arrivé  hier à la maison. Lui aussi sauvé de l'abattoir  comme l'avaient été ma douce Pottok Gaztain décédée il y a un mois et deux jours et son fils Altxor qu'elle portait alors dans son ventre sans que je le sache.
Altxor a vécu 14 ans seul avec sa maman. Il l'a vu mourir, sortir du ruisseau où elle était tombée, puis emporter par l'équarisseur.
Je vous fais grâce de sa détresse et da la mienne.
Ce soir, il a un ami. Vingt minutes après le début de la présentation du petit nouveau à l'ancien, ils semblaient déjà ne plus vouloir se quitter.
Ma Gaztain, je pense très très fort à toi.

Avoir un bon copain  --- (air connu)
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17 novembre 2023 5 17 /11 /novembre /2023 14:25

Gaztain était une vieille jument pottok que j'avais sauvée de l'abattoir il y a longtemps, ignorant qu'elle portait un poulain dans son ventre.
Altxor et sa mère ont vécu ensemble pendant 14 ans, suscitant l'entraide de nombreuses belles personnes que je remercie de tout mon coeur car sans elles, je n'aurais certainement pas pu assumer. 
Gaztain nous a fait l'immense chagrin, à son fils Altxor et à moi-même de quitter ce monde le 8 novembre 2023. 
S'il vous plaît, arrêtez de manger les animaux.
http://jenolekolo.over-blog.com/tag/a...
La musique de cette vidéo est de Gilles Marchal qui n'aura pas eu le temps de rencontrer Gaztain.

 

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11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 16:02
Milesker, merci Sagua.

Milesker, merci Sagua.

Adieu à ma si  douce Gaztain

En ma possession alors, 300 euros, reliquat d’une somme versée par les assurances après une tempête. Cela faisait déjà longtemps que je songeais à sauver un pottok de la boucherie. Puis, la maladie de la langue bleue est arrivée et mon voisin n’a plus eu le droit de mettre parfois ses brebis sur le terrain de la maison. C’était, m’avait-il semblé, le moment de foncer. Surtout ne pas temporiser, ne pas tergiverser. J’ai appelé le maquignon qui m’a dit «Je crois que j’ai ce qu’il te faut, mais viens la voir avant, savoir si elle te convient.» Bien inutile, évidemment que tu me conviendrais, mais il insistait, je suis donc allée faire ta connaissance. Tu étais maigre (on te voyait les côtes), timide, craintive. Je ne connaissais rien de rien aux chevaux et  je n’étais pas craintive, mais tu m’intimidais. Qu’importe, je te voulais et hors de question que je te laisse là, à l’antichambre de la mort. Je t’ai donc «achetée» «au prix du kg de viande» m’a-t-on précisé. La délicatesse de cette société de tiroirs - caisses.

Rien n’était prêt, vraiment rien, mais tu es arrivée trois jours plus tard, toute petite, seule dans un immense camion de transport de «bestiaux» où tu avais l'air complètement perdue. Je te vois encore  entrer sur le terrain où l’herbe était d’une hauteur que tu n’avais jamais vue, quelle joie c’était pour toi comme pour moi!

Sur les papiers, tu  te nommais Pottoka. Je t'ai appelée plusieurs fois en te donnant ce nom, tu n'as pas tourné la tête. Au bout de trois jours, j'ai décidé de te nommer Gaztain car tu avais la belle couleur chaude de la châtaigne. Trois jours encore et lorsque je t'appelais Gaztain, tu commençais à tourner la tête. 

Tu n’étais pas là depuis 15 jours qu’un berger de passage me dit «Elle est pleine, mais je ne sais te dire quand sera la mise-bas." Le choc, t'imaginer à l'abattoir avec ton petit dans le ventre!

Habituée à la montagne, tu méprisais tout ce que nous appelons le confort, mais j’ai aménagé quand-même un tout petit abri dans un vieux poulailler et un ami y a installé deux râteliers. En attendant que tout cela soit prêt, ma fille et moi te portions, là où tu te trouvais, le foin acheté à la coopérative dans de grands seaux et, souvent sous un parapluie, nous attendions que tu aies fini ton repas.

Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain

Puis, Altxor est né, ma fille l’a découvert debout à côté de toi tôt un matin de février, propre, bien coiffé et apprêté comme s’il sortait de chez l’esthéticienne. Comme tu étais fière, comme tu le protégeais! Lorsque nous approchions de vous, nous avons vu un milan royal s’envoler avec le placenta et c’était bon de se sentir ainsi intégrée dans la nature. Mais tout à coup, je réalisais l’ampleur de la charge qui m’incombait, manquant de place, manquant d’argent, manquant de connaissances, de compétences. Alors, je te l’avoue maintenant ma Gaztain, j’ai tenté de donner ton fils à des particuliers en qui j'avais confiance, à des clubs hippiques, (le vendre, j’aurais eu honte) je préférais le voir heureux ailleurs que malheureux chez moi. Mais personne n’a voulu l'accueillir, malgré sa beauté. Je ne suis tombée que sur des excuses «J’voudrais bien, mais j’peux pas parce que etc». Il est donc resté là, avec toi. Vous n’avez été séparés que quelques semaines lorsqu’il m’a fallu l’envoyer à la montagne dans un troupeau pour qu’il y apprenne les codes équins. Tu étais si triste, loin de lui ! Je te parlais de lui tous les jours en disant «ton fils». Et puis deux jours avant son retour, j’ai dit «Altxor». Tu as tourné la tête et tu l’as cherché en hennissant. Je regrettais  de t’avoir donné cette fausse joie! Mais deux jours plus tard, quelle fête pour vous deux! Ma si brave Gaztain, toi à qui , avant que je te connaisse, on avait tant retiré d’enfants pour les envoyer à l’abattoir ! Et puis, j'ai honte aussi de cette pensée fugitive qui m'a traversé l'esprit  deux ou trois fois :" Quels boulets dans ma vie, quelle idée j'ai eu d'aller chercher cette jument!" Mais mon regard croisait le tien et je te demandais pardon.

Si j’ai été obligée de l’envoyer ainsi loin de toi quelques temps, c’est que ton beau gosse de fils tournait mal. La maman gâteau que tu étais ne pouvait pas lui enseigner les règles de la vie en société, et moi, prise au dépourvu, totalement inexpérimentée, vivant par ailleurs des choses très lourdes, j’étais bien incapable de m’imposer auprès de lui. Comme un adolescent humain, il cherchait des limites que personne ne lui indiquait Peu de temps auparavant, j’avais confié son éducation à quelqu’un en qui je pensais pouvoir mettre ma confiance, il l’a maltraité et le pauvre Altxor est devenu dangereux, il ne pouvait plus supporter que quiconque s’approche de lui, il était comme fou. J’ai eu si peur de ne pouvoir le «récupérer», lui apporter la sérénité et pourtant son comportement s’est amélioré lentement mais sûrement (merci Véro, merci Julie). Et aujourd’hui, c’est un amour, très fougueux, certes, mais un amour.

 

 

Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain

Mais restait le problème du manque de surface, avec un terrain exposé au nord dans un pays pluvieux. En 2010, un appel a été lancé dans le quotidien régional ( merci Monsieur Crusson) afin de trouver un terrain à louer pour que le sol et la végétation d'ici puissent se reconstituer. Pas de terrain mais une quinzaine de personnes ont écrit pour envoyer de l'argent. Douze d'entre elles sont depuis d'une indéfectible fidélité. Qu'elles reçoivent tous nos (Gaztain, Altxor et moi)  remerciements car sans elle, rien n'aurait été possible. A force de chercher, en 2013, il a été trouvé une lande pentue à une douzaine de km d'ici.  Ma Gaztain, avant de vous lâcher là-bas, ton fils et toi , tu ne le sais pas, mais avec quelques amis , nous montions chaque mois d'Avril rafistoler les clôtures de bric et de broc pour vous empêcher d'aller voir chez le voisin ( mais cela vous est quand-même arrivé plus d'une fois et il a fallu vous courir après, tu étais la plus difficile à attraper, coquine!), dégager les sentiers bloqués par les arbres tombés pendant l'hiver. Nous pouvons les remercier , ces personnes qui se sont réunies autour de vous deux, ma Gaztain.  Quand j'arrivais pour vous voir, plus d'une fois par semaine pendant cinq mois, je mettais mes mains en porte-voix  et je vous appelais depuis la route. Quel bonheur de vous voir de si loin tourner la tête, dévaler la pente et arriver avant moi au portail! Mais ces deux dernières années, tu traînais la jambe, tu montais moins haut, tu descendais plus lentement, ton fils ne s'éloignait pas de toi et il venait vers moi en réglant son pas sur le tien, en s'arrêtant pour t'attendre. D'ailleurs, quand depuis quelques années, il fallait que je t'administre quelques soins, il venait se coller contre toi, il posait sa tête sur ton cou et sa gorge émettait un grondement sourd qui me bouleversait. Comment aurait-il pu mieux te dire  qu'il était là pour toi comme tu l'avais toujours été pour lui?  

Tu sais que toi, lui et moi nous devons remercier aussi chaleureusement tous ceux qui nous accompagnaient dans votre transhumance en mai et en septembre, à pied et par les collines. Mais en 2022, à la transhumance de retour, tu étais si fatiguée, tu avais l'air si triste, que cette année, vous avez voyagé en van!  Tu te souviens, je vous disais que vous vous embourgeoisiez. Et nous pouvons aussi remercier chaleureusement à cette occasion  Leila qui se reconnaîtra. Et ta véto aimée, Véro qui te redonnait du peps à chaque  retour d'estive.

Ces deux dernières années, sécheresse oblige, l'approvisionnement en eau dans votre estive a été un réel problème. Je tremblais tellement à l'idée que tu te casses une jambe en descendant au ruisseau qui de surcroît, ne coulait presque plus!  Gaztain, remercions aussi l'amie qui nous a procuré une cuve et celui qui l'a transportée. C'est fou les gens que tu as pu rassembler autour de  toi et de ton fils!  Et si quelques-uns(es) ont eu parfois un peu peur d'Altxor, toi,  tu as toujours attendri tout le monde. Tu étais si émouvante!

 

 

Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain

Tu te souviens ma belle jument, mardi dernier, le 7 novembre  en soirée, alors que tu t' étais un tout petit peu éloignée de ton fils, je t'ai donné cinq châtaignes qui dormaient au fond de ma poche en te disant de ne pas faire de bruit en les mangeant pour que le lascar  ne vienne pas en  réclamer. Je t'ai prise par le cou, j'aimais tellement ton odeur, tes yeux étaient si doux et ton regard si bon! Tu me laissais te parler dans l'oreille, j'étais si heureuse de ta présence, c'était un si doux moment!

Et pourtant, mercredi matin, 8 novembre maudit, en allant chercher un ami  chez lui, au pied de la forêt d'Irati, j'entendais sur Radio Irulegi Gabi Durruty qui parlait d'un voyage dans la région de Tras Os Montes, au Portugal. Il disait à quel point les gens de cette région étaient en train de planter des châtaigniers,  de reconstituer des châtaigneraies. Et je l'entendais marteler ton nom: Gaztain Gaztain, Gaztain. Ce que j'ignorais, c'est qu'à peu près au même moment, Altxor courait en hennissant, ce qui était tout à fait inhabituel,  le long de la haie qui longe le chemin vicinal où passait ma fille avec notre chienne. Ce qui a suivi me donne à penser qu'il venait chercher du secours mais comment Itziar aurait -elle pu se douter, comprendre? On se console maintenant un peu en se disant que de toute manière, il était déjà certainement trop tard et qu'il était impossible de faire quoi que ce soit pour te sauver. Un peu plus d'une heure plus tard, c'est Marc, bouleversé au-delà du possible, qui découvrait ton corps couché dans le ruisseau Zuritz qui traverse le terrain de la maison. On a cru que tu avais glissé, que tu t'étais noyée. Mais aucune trace que tu t'étais débattue. Alors mon amie Véro et d'autres personnes me disent : "En allant boire, c'était  imprévisible, elle a fait une crise cardiaque ou un AVC, elle est tombée et était déjà morte quand elle a  touché l'eau, elle ne s'est pas vu mourir". Mais Altxor, lui, je ne sais pas s'il a compris, mais il a vu. Il s'est planté près de toi en hennissant. Il ne voulait pas te quitter.  Et quand vendredi matin un tracteur est venu t' extraire  du ruisseau, il l'a suivi, toujours en hennissant. Je n'avais  pas le courage de le faire moi-même, alors le voisin présent a posé sur toi une bâche. Ton fils venait gratter, il pensait te retrouver. J'ai posé  des bûches sur le pourtour de la bâche et des branchages par-dessus. Depuis, il se traîne comme une âme en peine, son regard est vide, il marche difficilement. Quelqu'un me dit "Ca va lui passer". Tu imagines, ma Gaztain, si on disait cela d' un homme qui a toujours vécu avec sa mère et qui vient de la perdre! Tout à l'heure, l'équarrisseur est venu enlever ton corps. Je préfère épargner à ceux et celles qui me lisent ce que cela a pu être pour Altxor et pour moi. Il est des visions qui ne peuvent jamais s'effacer. J'aurais tant voulu que tu retournes à la montagne, qu'un voisin puisse te porter sur une placette à vautours, ces vautours que tu as vus ou sentis si souvent passer au-dessus de vous deux! Mais voilà, il paraît qu'un nouveau diktat sorti de je ne sais où, interdit aux humains cette pratique  en ce qui concerne les chevaux! On ne va pas chercher à savoir pourquoi, hein, Gaztain? On sait que c'est injuste et on en restera là.

 

 

Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain
Adieu à ma si  douce Gaztain

Certes, tu étais douce, craintive, pas  du tout   désireuse de contacts avec le genre humain, tu avais dû en voir des vertes et des pas du tout mûres. Ta peur des bâtons et des manches d'outils était éloquente, et je n'ai jamais réussi à t'en débarrasser.   Mais tu étais quand-même une sacrée coquine, plus calme, plus patiente, plus réfléchie que ton bouillonnant de fils, tu étais la première à repérer la grosse bêtise à faire, et lui te suivait. Il y a des lustres, j'ai élevé durant quelques années des chèvres alpines, ton comportement parfois me rappelait celui de l'une d'elle: tu avais envie d'aller quelque part ou d'une gourmandise quelconque. Tu t'installais devant moi qui étais en train de bricoler et tu me fixais avec un regard à faire fondre un rocher. Et tu le faisais fondre, le rocher que je m'étais promis d'être. 

Gaztain, ma belle châtaigne, je te demande de me pardonner tous mes manquements, mes erreurs, tout ce que j'ai mal fait envers ton fils et toi, tout ce que j'aurais pu faire de bien et de bon et que je n'ai pas fait.  Sans toi, il va falloir réorganiser notre vie, trouver deux brebis Manex pour tenir compagnie à Altxor, abandonner l'estive, chercher un petit terrain à louer plus près, mieux clos (les brebis auraient vite fait de passer chez le voisin en ce lieu où vous passiez l'été, Altxor et toi) , pour qu'il reste deux ou trois mois avec ses deux copines , peut-être agrandir l'abri, que sais -je  encore. Trouver le terrain va être un vrai défi, quelque chose de presque impossible. Mais comme il le faut absolument, je me mets en tête que ce doit impérativement être possible, donc que ce sera possible. Parce que, tu sais, Gaztain, que les moqueurs se moquent, je m'en moque, mais j'ai la sensation que ton garçon, tu me l'as confié et que je n'ai pas le droit de te décevoir. Si seulement tu pouvais le voir m'écouter quand je lui dis ça dans l'oreille!

Et puis mon coeur me crie de te couvrir de mercis. Merci de m'avoir rendue un peu meilleure, merci pour la joie qui m'irradiait lorsque je te voyais heureuse (même lors de vos quelques escapades qui me créaient tant de soucis), merci pour toute cette chaîne de solidarité et d'amitié humaines qui s'est créée autour de toi, merci pour ces belles journées de transhumance, merci pour ces improbables rencontres qui ont existé grâce à toi, merci pour toutes les belles choses qui en sont nées. Le 26 novembre prochain, les associations Su aski et Erleak  vont planter des arbres, dont une trentaine de châtaigniers, à la maison du pottok originel de Bidarray , alors je te raconte: durant la sécheresse de 2022, je commençais à me désespérer de ne pas trouver de foin pour votre hiver et j'ai passé un appel sur facebook. Le jour-même, Monsieur Laforet que je ne connaissais pas m'écrivait pour me demander de l'appeler le lendemain. C'était pour me dire qu'il connaissait une solution. Et voilà, d'échanges en échanges, nous allons en arriver à cette journée de plantations  qui n'aurait pas existé sans vous, sans toi. Merci aussi pour ça. A la pause de midi, ce jour là, je parlerai de vous deux, je te le promets.

 

Adieu à ma si  douce Gaztain

Voilà, Gaztain, maintenant, je dois te laisser partir. Mais tu ne sortiras jamais de mon coeur.

Au revoir, ma belle. Je t'aime si fort!

 

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21 septembre 2023 4 21 /09 /septembre /2023 14:38

Ca y est,  Altxor et vieille maman Gaztain sont de retour à la maison. Pour la deuxième fois, en taxi, Gaztain étant maintenant trop fatiguée pour faire la route à pied.
Ils sont montés dans le camion avec une facilité stupéfiante et déconcertante. Et contrairement aux habitudes, Altxor est monté le premier.
Dix minutes après l'arrivée, quand je suis allée les voir, Altxor qui me tournait le dos, s'est retourné , est venu vers moi, et a posé sa tête sur mon épaule.
Moment de Joie, avec un grand J, qui, au moins momentanément, efface bien des angoisses et des chagrins.

Un retour de retraités
Un retour de retraités
Un retour de retraités
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28 avril 2023 5 28 /04 /avril /2023 07:38
Une page se tourne

Voilà, c'est fait. Altxor et vieille maman Gaztain ont rejoint leurs quartiers d'été. Pour la première fois depuis 10 ans , pas à pied entouré d'un groupe d'amis bipèdes et d'amis canins à quatre papattes, maman Gaztain ayant très mal supporté canicule et sécheresse de l'an passé.  Voyage en taxi. On s'embourgeoise, quoi, carrément! Pincement au coeur ce soir en ne sentant pas leur présence autour de la maison, et  toujours un fond d'angoisse également,  mais je me sens quand-même rassérénée  car il y a bien plus d'herbe cette année que l'an passé à la même époque  et surtout, dame Gaztain semblait guillerette et s'est même octroyé le luxe de trottiner sur quelques dizaines de mètres. 
Reste à installer, au cas où les saisons à venir présenteraient le même visage que celles de l'an passé, un râtelier fait main en bois , et une citerne d'eau à faire venir sur place depuis Hélette.
Un immense merci à Pascale et Yves sans qui le terrain n'aurait pu être prêt à accueillir la vieille dame dont le pied n'est plus trop sûr, à Leïla conductrice du taxi mais que je  n'ose tout de même pas baptiser "Taxi driver", et à Pantxi et Véronique, qui savent chacune pourquoi. 

Une page se tourne
Une page se tourne
Une page se tourne
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1 octobre 2022 6 01 /10 /octobre /2022 10:53
Un rite, la photo sous le châtaignier
Un rite, la photo sous le châtaignier

Un rite, la photo sous le châtaignier

Voilà. Le dimanche 25 septembre, on  a ramené les loustics à la maison. La pluie tant espérée a eu la délicatesse d'attendre que nous soyons arrivés pour se mettre à tomber. Grande tristesse de voir vieille maman Gaztain très amaigrie et très fatiguée, ayant pour la première fois des difficultés à parcourir tout le chemin. Espérons qu'elle va se requinquer à la maison. Attendons impatiemment la visite de Veronique Zenoni la véto et   de Mathieu Semerena, le maréchal-ferrant. D'ici là, on peut compter sur Altxor pour veiller sur sa maman. 
Mais il va falloir se faire à l'idée que c'est peut-être la dernière transhumance à pied pour dame Gaztain. L'an prochain, un plan B location de van? 
Merci à tous les amis pour leur chaleureuse présence ainsi qu'à la chienne Xuria et à la courageuse Xipi, une autre vieille dame munie de fort petites pattes..

 

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21 septembre 2020 1 21 /09 /septembre /2020 16:48

Voilà. Confinement  et pluie battante obligent , les deux loustics avaient fait le voyage  aller en van et c'était tristounet.

Pour le retour, traduction respectée et ce fut une belle journée amicale, chaleureuse, qui nous a donné l'occasion de tout un tas de projets.

La pluie, bien venue, est arrivée mais alors que nous étions déjà arrivés au port.

Maintenant, on attend avec impatience la visite du maréchal-ferrant car les sabots de  vieille maman Gaztain sont un peu fendillés.

Pour cette douce journée, un grand merci à Marc, Danièle, Anne-Marie, Daniel, Marie-Hélène, Philippe, Evelyne,Itziar ainsi qu'aux deux chiennes Xuria et Xipi. Mention spéciale à Xipi aux courtes papattes, âgée de 15 ans ( quand-même!) qui a subi il y a un an l'ablation de la rate  et qui a fait la route comme si de rien n'était. Txalo, Xipi!

Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
Ils ont retrouvé leurs pénates
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5 mars 2020 4 05 /03 /mars /2020 10:37
Epopée
Ouf, les deux loustics, les pottok Altxor et sa vieille maman Gaztain, sauvés de la boucherie d'extrême justesse il y a quelques années sont dans ce van. Enfin, ils y étaient vers 19 heures. Depuis, on les ramenés à la maison.
Petit récapitulatif de la journée.
Ce matin, petite annonce à , appel gendarmerie et tout un tas de gens. Puis, comme hier soir, mais en plein jour, dans le vent et sous la pluie battante, grand tour en voiture dans les collines pour tenter de les retrouver. Retour à la maison, message de quelqu'un qui vit à Saint-Michel mais qui fut mon voisin pour me dire que les deux monstres sont dans son troupeau. Je file chez lui et nous allons voir le groupe. Me voyant, Altxor et Gaztain se précipitent vers moi tandis que le troupeau regarde. Nous arrivons à les conduire jusqu'à une sorte de corral. Je redescends à la maison et j'appelle au secours quelqu'un d'un village voisin pour qu'il vienne m'aider avec son van. Deux heures plus tard, je reprends, pour le retrouver, la route que j'avais empruntée quelques heures plus tôt. Oups! Un arbre, tombé sous un coup de vent de la tempête, la barre. Marche-arrière, grand détour. Et là, bon---- vent à décorner les boeufs, pluie glaciale, les deux chevaux affolés, énervés. Une demi-heure pour arriver à les faire monter dans le van. Très physique, vous pouvez m'en croire et plusieurs chutes dans la boue ( les machines à laver vont tourner demain.).
Les loustics, quand-même, sont arrivés à bon port et se sont précipités vers l'endroit par lequel ils devaient donc être passés pour se faire la belle. Avec de grosses cordes et toujours par ce temps de rêve, j'ai rafistolé ce que je pouvais. Bon, essayons de dormir et on verra demain. On croise les doigts.
Avant de terminer, je voudrais quand-même vous dire que ce que j'ai vu dans cette journée, ce sont des terres brûlées, des arbres calcinés et d'autres, des chênes isolés, déracinés par la dernière tempête.Désolation. Mais climatosceptiques, circulez, y'a rien à voir.
Un immense merci à Stéphanie, à l'éleveur qui m'a prévenue de la présence de mes "enfants" dans son troupeau et qui m'a aidée à les isoler , à cet autre éleveur qui est venu de plusieurs kilomètres avec son van et qui s'est dépensé sans compter pour que je puisse rapatrier les loustics, prenant même de sacrés risques dans le bourbier, et qui a refusé que je lui rembourse le carburant.
En fait, ce que je voudrais dire, c'est que végétarienne depuis la nuit des temps et quasi végétalienne aujourd'hui, je suis capable de séparer l'éleveur de l'homme.
Ben quoi, on peut plus rire?
Ah oui, je suIs hs et voudrais dire aussi que je ne survivrai pas à une aure journée comme celle-ci.
Allez, gau on, bonne nuit.
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3 décembre 2019 2 03 /12 /décembre /2019 17:51
L'amour muet
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11 septembre 2019 3 11 /09 /septembre /2019 10:14

Le 8 septembre, trois semaines plus tôt que les autres années et pour x raisons, Altxor et Gaztain sont revenus à la maison.

Merci à leurs accompagnateurs : Yves, Axelle, Jean-François, Anne-Marie, Itziar, la fidèle et courageuse Xipi  ainsi que --- Jérémie absent sur les photos vu que c'est lui qui les prenait, mon appareil photo à moi étant resté quelque part ( mais nul ne sait où) dans une rigole entre Beherobie et Harpea, le 2 septembre dernier.

Pour le moment, les deux pottok se gavent d'herbe mais dans un espace restreint, le temps que les pêches et les pommes soient récoltées sur l'autre côté du terrain. C'est qu'ils aiment trop ça, les loustics!

 

Retour au bercail
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