Dupdup a de la chance --- et du talent.
Il regarde, photographie et filme une famille de blaireaux. Les vrais, de merveilleux animaux attachants et attendrissants. Pas ces humains lourdingues, aigris et égoïstes à qui l'on donne ce nom, ce qui est une insulte à ces êtres doux et raffinés.
Vous ne me croyez pas? Allez-donc voir là---- http://www.leblogadupdup.org/2010/04/26/dans-lintimite-du-blaireau-4/
et laissez-vous guider.
Moi, des blaireaux, j'en vois parfois sur le chemin vicinal qui va de la route départementale ( celle qui a bien failli devenir une autoroute si nous ne nous étions pas battus avec force et détermination) jusqu'à ma maison. Quand je promène le chien, la nuit, quelle belle rencontre!
Quand en apparaît un dans les phares de la voiture, quel cadeau! Je le suis lentement, respectueusement, jusqu'à ce qu'il quitte le bitume pour disparaître dans un bosquet.
Malheureusement, souvent, c'est ainsi que je le rencontre
Celui-là, c'est ma fille qui l'a trouvé ce matin, juste en bas de chez nous, heurté par une voiture au bord du chemin fraîchement rebitumé.
D'habitude, c'est un peu plus loin.
En tous cas, sur ce chemin comme sur beaucoup d'autres, on ne peut tuer un blaireau en voiture, je vous l'assure, que si on le fait exprès, ou bien que l'on est total bourré, ce qui va souvent ensemble.
Tiens, ce sont les fêtes du village, en ce moment. Un rapport?
Quoiqu'il en soit, tant pis pour cet animal mais surtout
tant pis pour toutes ces personnes qui se privent de cette joie si simple, si gratuite ( mais la joie peut-elle n'être pas gratuite?), celle de voir tout simplement vivre la
vie.