De la fumée pour cacher la dévastation par le feu.

Pentes de collines érodées dans le Tennessee.

Photo publiée dans "Avant que Nature ne meure", du Professeur Jean Dorst en 1965. Editions Delachaux et Niestlé.

Ce court billet d'humeur est paru le 19 mars 2011 dans le Journal du Pays Basque http://www.lejpb.com/

19/03/2011

Jenofa CUISSET / Militante écologiste - Uharte-Garazi

Le 16 mars 2011, le Journal du Pays Basque annonçait qu'un feu de montagne avait été maîtrisé à Banca après s'être défoulé sur 200 hectares. Et de se féliciter qu'aucune victime ne soit à déplorer. Aucune victime, si l'on excepte des millions d'insectes, lapins, micromammifères, micro-organismes du sol, les abeilles qui ne trouveront plus rien aux beaux jours, les petits et les grands oiseaux, ainsi que les centaines de glands, les châtaignes ou faînes qui ne deviendront jamais des arbres ! Tout ce qu'il faut, une fois de plus, pour aider le désert à s'installer.

L'article nous dit aussi que les causes de cet incendie sont inconnues.

Des causes inconnues pour un incendie dans la montagne basque au mois de mars ! On croit rêver ! Un peu grossier, le rideau de fumée !

Ecobuages = pyromanie et désertification. A quand la fin de l'omerta?

Petit rappel: http://jenolekolo.over-blog.com/article-17272167.html

Comments

[Colette Pince]

Bien sûr qu'il y a de quoi pleurer. A l'origine de ceci, à l'origine de notre société folle et de sa passion pour l'asservissement de la nature, le scientisme, la technologie, les chiffres, il y a
(je me sais répétitive, mais je vais passer ce qui me reste de temps à tenter d'enfoncer le clou) un déséquilibre entre principe Masculin et principe Féminin.

Si les êtres qui mettent le feu (ou font joujou avec le nucléaire) avaient plus de sensibilité, plus de respect, plus d'écoute de ce qui n'est pas eux, plus d'humilité aussi nous nous porterions
tous mieux.

Il nous faut remédier d'urgence à ce grave déséquilibre en dénonçant le Masculin négatif envahissant et en réclamant partout le rétablissement de valeurs telles que le respect du vivant, la
protection, la solidarité... tout ce qui manque si cruellement à ce monde dingue.

[brigitte fraval]

Et le plus dramatique dans l'histoire ,c'est qu'avec sa grande suffisance et sa bêtise forcenée ,l'homme n'a pas conscience qu'il se meurt lui même.

[Jeno l'écolo]

Oui, Brigitte. Ce n'est pas de l'Ours que meurt la Terre, mais bien de l'Homme.

[brigitte fraval]

Triste image en ce premier jour de Printemps ,messager d'herbe tendre ,d'arbres bruissants et de vie renouvelée.
Triste réalité ,douloureux rappel de ce que nous infligons à cette nature que nous prétendons pourtant aimer.