Il y a un an, le vendredi 21 septembre 2012, je quittais l'école de Bunus pour me rendre à celle d'Ainhice Mongelos. Il était environ 12 h20. C'était une journée superbe, lumineuse, chaude, mais c'était également le jour où le Conseil constitutionnel devait rendre son verdict (hélas largement prévisible, vu la composition du dit Conseil) qui déciderait de savoir si la corrida était ou non constitutionnelle dans l'Hexagone.
Le téléphone portable que j'avais depuis quelques mois et que je n'ai plus, a sonné. J'ai entendu la voix de Gilles" Voilà, ça y est! La barbarie est constitutionnelle en France. Je suis dégoûté!".
Et le soir, je recevais ce courriel:
"Tu sais, je suis déçu par cette victoire sans pudeur des corrideurs. Il te faut du courage. Moi, j'aurais baissé les bras.
La chasse commence demain, je vais voir ces sales bâtards monter la rue et tirer des faisans d'élevage. Des tueurs de poules.
J'ai appris qu'une harde de cerfs allait être liquidée. Ma campagne est bientôt vide".
Gilles, t'inquiète. Rien n'est simple, hélas. Mais nous ne baissons pas la garde.
Et moi, j'ai bien noté ton message. Il est gravé dans chacune de mes cellules.