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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 19:00

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Mon ami André Cazetien  m'a envoyé les  quelques lignes ci-dessous. Je m'empresse de vous en faire part.
André, je te le dis tout de go:  Je veux avoir 85 ans comme tu les as, toi ,ou ne pas les avoir du tout.
Anne Sylvestre ne pourra jamais te chanter "Mes amis d'autrefois, vous avez grandi, vous n'êtes plus sauvages que le samedi". 
Ils sont si rares, les coeurs purs comme l'est le tien! 
Et merci à  Euridyce pour son engagement.
Promis, demain, j'arrête de dire du mal des Béarnais (rires----).

"Les Verts du Béarn disaient que le combat historique pour la sauvegarde de
 la vie planétaire concernait toutes les générations d'humains. Dire, c'est une chose. Faire, c'en est une autre. ("Le dire, c'est bien mais le fer, c'est mieux", comme disait Bourvil. Excuse-moi, André, je n'ai pas pu résister NDLR).
Et bien, ils l'ont fait et bien fait, les Verts du Béarn!
Dans le canton de Billère, petite ville de la banlieue de Pau, leur ticket partant pour les cantonales est probablement unique en France.

La candidate titulaire se nomme Euridyce Bled. Elle est étudiante en biologie. Grande, belle, enthousiaste, elle a 19 ans.
Son suppléant se nomme André Cazetien , Maire Honoraire de Mourenx, la première ville nouvelle de France. Il est écrivain, poète, chansonnier. Il a 85 ans.

De 19 à 85 ans, c'est mieux que la chanson de Sardou.

Ces cheveux blonds et ces cheveux blancs pour que notre merveilleuse et irremplaçable planète reste bleue, c'est ça, l'avenir.
Avec les Verts."

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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 11:22

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Vive les radios Basques! 

La téloche, ce n'est pas mon truc.
La radio, j'ai beaucoup écouté, quand écouter France Inter était réellement "écouter la différence".
En 1981, quand les ondes ont été libérées par un certain Tonton qui n'était, après tout, pas entièrement mauvais, j'ai malgré mes connaissances plus que basiques de l'Euskara, prêté main forte de mon mieux à la création d'Irulegiko Irratia, radio en langue Basque de la province de Basse Navarre. Depuis, si je ne branche "le poste" que de courtes minutes dans la journée, c'est toujours sur FM 91, 8, Irulegiko Irratia, Radio Irulegi, la radio du pays, notre radio. 
http://irulegikoirratia.com/

Or,  sauver, planter, faire planter des arbres est chez moi une seconde nature, quelque chose de vital. Sur ce blog, il y a quelques jours, Lurbeltz me demandait de lui faire passer quelques arbres et arbustes.
Réflexe annonces-radio. A l'occasion d'un trajet hebdomadaire, un frêne, un érable, dix sureaux et une églantine ont passé il y a quelques jours le col d'Osquich pour se rendre en Soule, sans qu'il soit besoin d'un voyage supplémentaire à pollution ajoutée.  A Maule (Mauléon), dans les locaux de la radio Basque Souletine, Xiberoko Botza, http://www.xiberokobotza.org/ ils ont attendu sagement que le sieur Lurbelz http://xiberoa.blogspot.com/
vienne les chercher pour les planter à Mitikile (Moncayolle).
 
Milesker irratiak!

 

 

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 22:18
Non?
Et vous n'avez pas honte?
Allez, je vais vous donner l'occasion de vous rattraper. 
En vous fournissant ce lien :
http://www.action-nature.info/
Et en publiant ci-dessous le contenu de la première page de la toute récente livraison de la lettre de cette association:


2008 SERA BIEN MIEUX QUE LES ANNEES PASSEES:
 
Il y avait Natura 2000 avant le Grenelle de l’environnement :
 
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Chantier de l’Autoroute A28 en Forêt de Bercé. Site Natura 2000. (juin 2004)
 
Il y a désormais Natura 2000 après le Grenelle de l’environnement :

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Chantier de l’Autoroute A65 Langon-Pau. Site Natura 2000. (janvier 2008)
 
Vous aurez noté là, l’expression de la prise de conscience et de la révolution écologique annoncées par notre Président de la République et notre Ministre de l’aménagement durable.
 « Pendant 30 ans, on a fait beaucoup de routier et d’autoroutier. C’est fini, on n’augmentera plus la capacité routière. Notre stratégie est de développer le ferroviaire et le fluvial » (JL Borloo, le Monde 26.10.07)
 
BONNE ANNEE !...
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3 février 2008 7 03 /02 /février /2008 20:50

 

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Comme son nom l'indique bien, Gari Jaureguy est Basque. Ancien coureur cycliste de haut niveau, il crée en 2003 l'association Atahualpa qui vient en aide à des écoles de communautés isolées dans les montagnes d'Equateur. 
J'ai fait la connaissance de Janeth et Gari, ainsi que du petit Sendoa-Arkaitz, lors de leur séjour à Saint-Jean-Pied-de-Port . Ils ont aujourd'hui rejoint la famille de Gari, dans le Nord de la France, d' où ils poursuivent leur action en faveur de communautés indigènes d'Equateur.
Parallèlement, Gari qui, comme vous l'aurez compris, a plus d'une corde à son arc, encadre les minimes du  tout jeune "Cycling Team Caudry" en lien avec une autre toute jeune équipe cycliste, Equatorienne celle-ci, le Team Atahualpa, qu'il a constituée et qu'il conseille, en contact quotidien par internet ou par téléphone
.
C'est pour aider matériellement toutes ces activités que l'assocation Atahualpa organise à Caudry (59) la soirée dont vous pouvez voir l'affiche en haut de cet article.

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Après l'effort, le réconfort.

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Gari (à gauche), avec le Team Atahualpa.



Et puis comme ça, juste pour nourrir ma  nostalgie personnelle, je vous livre ci-dessous un article que j'avais écrit le 19 Août 2006 dans "Le Journal du Pays Basque":




Enclave sud-américaine au coeur de Garazi

·Autour du magasin Inti Wasy de St-Jean-Pied-de-Port, Janeth  et Gari Jaureguy ont créé une association d’aide à l’Equateur.

 

Il y a de cela un an et demi, Saint-Jean-Pied-de-Port s’est enrichi d’un nouveau magasin "Inti Wasy". Située près du marché couvert, cette boutique est d’un genre nouveau. Petite par la taille, elle est grande par les valeurs qu’elle défend, qu’elle fait vivre, tout simplement. Janeth et Gari Jaureguy y proposent des produits artisanaux provenant de pays de l’Amérique du Sud, une partie du monde qu’ils connaissent bien puisque Janeth en est originaire.

Pas n’importe quels produits. Les différentes statues, les bijoux, vêtements sont les oeuvres d’artisans de Bolivie et d’ Equateur à qui elles sont achetées directement, sans intermédiaire. Les sculptures sur bois proviennent d’une communauté de l’Equateur. Certaines représentent des personnages de la religion Inca mais d’autres, inspirées de la statuaire basque, sont le fruit d’un travail artistique réalisé "là-bas" à partir de documents fournis par la famille Jaureguy. Le magasin offre également un large choix de compléments alimentaires naturels, provenant en grande partie de la forêt amazonienne dont plus personne n’ignore l’impressionnante diversité de plantes aux vertus curatives. Ces produits sont labellisés sous des marques respectant toutes les valeurs et tous les engagements du commerce équitable.

Mais assez parlé du magasin. D’ailleurs, si les maîtres des lieux ont, comme tout le monde, besoin de tirer un minimum de revenus de leur activité professionnelle, ce qui n’est pas toujours facile, ils se fâchent tout rouge lorsque quelqu’un ou quelqu’une s’attarde un peu trop sur le sujet de leur commerce, les empêchant ainsi de présenter ce qui est le combat de leur vie, l’association Atahualpa, du nom de la figure historique la plus emblématique aux yeux de nombre d’habitants des pays andins. Cette association, qui a pour but de venir en aide aux communautés indigènes d’Amérique du Sud et de les aider à conserver leur patrimoine, a été créée en 2004 dans le Nord de la France avec l’aide du père de Gari et des soeurs de Janeth qui, elles, continuent à oeuvrer sur place. C’est lors d’un voyage du couple en Equateur, alors que Janeth n’y était pas retournée depuis cinq ans, que l’idée est née des sentiments de colère et de révolte ressenties.

 

Trois communautés

 

Avec des moyens très modestes, avançant pas à pas, l’association mène tout particulièrement à bien des projets dans trois communautés situées au Nord de l’Equateur : Pugar Puela, El Inka et Cayambe. Dans un premier temps, le gros du travail consiste à apporter une aide matérielle aux trois écoles qui rassemblent à ce jour deux cents élèves, de la maternelle à la fin du primaire. La scolarisation est obligatoire en Equateur, mais payante et les familles pauvres sont le plus souvent dans l’impossibilité de fournir à leurs enfants le matériel de base, cahiers, crayons, etc. Les écoles elles-mêmes vivent dans un dénuement presque total. Elles n’ont la plupart du temps ni téléphone ni électricité, si ce n’est pour certaines, une seule ampoule électrique. Les tables manquent, les chaises aussi, les craies, les tableaux et même la peinture pour égayer les murs. Les parents, conscients de l’importance de l’éducation dans un monde dont le sens leur échappe de plus en plus, consentent à celle de leurs enfants de colossaux efforts personnels, terriblement invalidants par ailleurs pour le bien-être matériel de la famille.

Aux portes de la communauté, le monde du profit à tout prix attend les jeunes pour les arracher à leurs valeurs, à leurs origines et les prendre dans ses filets. L’emprise foncière des puissances financières extérieures s’agrandit de jour en jour. Autour de Cayambe, une monoculture industrielle de roses, qui approvisionne la plus grande partie de nos pays alors que nous croyons ces fleurs venues de Hollande, emploie à bas prix les jeunes indigènes pour des travaux où l’utilisation massive de pesticides sans la moindre protection met en danger leur vie. A l’association Atahualpa, on pense que mieux instruits, les jeunes pourraient mettre sur pied une société plus humaine, plus juste, qui sache respecter leurs racines tout en prenant à la société technologique et technicienne ce qu’elle a de meilleur, l’utilisation concrète des énergies renouvelables, par exemple. C’est pourquoi "Atahualpa" se donne tant de mal pour collecter des fonds afin d’acheter pour ces écoles le matériel élémentaire, dont, ici, nul n’imaginerait pouvoir se passer.

 

 

 

 

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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 18:47

Je vous présente toutes mes excuses. La nuit dernière, j'ai travaillé longtemps sur ce blog.
La fatigue aidant,  j'ai fait une mauvaise manipulation et ne me suis pas aperçue qu'un article non terminé, juste ébauché,  "Gora Euskal Irratiak" avait été publié.
Je viens seulement de m'en apercevoir et de le supprimer.
Pour me faire pardonner cette coupable étourderie, je vous offre cette photo d'une partie du hameau de Trois-Etôts, dans l'Oise, toujours cher à mon coeur. Elle m'a été fournie par Pierre Cagnat, Président de l'Association pour la sauvegarde de l'église de Trois-Etôts.
http://www.loisirs60.com/trois-etots/eglise.htm

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 16:55

Une dépêche d' EITB 24


                                                                                         kako.jpg                                                   Jasmine et Fred doivent rester à Kako.


 
FERME KAKO D'AINHARP

Affaire Kako: six interpellations en Pays Basque nord
30/01/2008
Des gendarmes ont interpellé mercredi matin Fred Larrañaga et cinq autres personnes suite aux heurts avec les forces de l'ordre lors du rassemblement à Saint-Palais/Donapaleu le 17 janvier dernier.
Articles reliés
Sarkozy promet à Pau "une lutte sans merci contre les terroristes"
Six personnes ont été interpellées mercredi matin en Basse Navarre et Soule (Pays Basque nord) dans le cadre de l'affaire Kako. Les détenus, interpellés vers 6h00 du matin et transférés postérieurement au commissariat de Pau, sont soupçonnés d'avoir blessé les deux gendarmes lors du rassemblement le 17 janvier dernier à Saint-Palais/Donapaleu.
La police a interpellé Fred Larrañaga, qui habite actuellement la ferme Kako, et cinq autres personnes. Environ 300 personnes se sont rassemblées mercredi matin à Ainhice-Mongelos/Ainhize-Monjolose pour protester contre les interpellations.
Le 17 janvier dernier des manifestants avaient protesté à Saint-Palais/Donapaleu contre l'avis du Comité technique de la Safer, qui avait décidé d'attribuer la ferme Kako d'Ainharp au jeune couple Gilles Gachen et Lydia Lahargoue, en expulsant un autre jeune couple, Fred Larrañaga et Jasmine.
Suite à l'appel du groupement foncier agricole mutuel GFAM lurra et le syndicat agricole basque ELB, des centaines de personnes s'étaient rassemblées ce jour pour soutenir Fred et Jasmine devant la Safer. Mais malgré ces actions de solidarité, le Comité technique en a décidé autrement. Après avoir annoncé à la foule présente la décision du Comité, attribuant à Lydia et Gilles Gachen la ferme Kako, au détriment de Fred et Jasmine, des heurts ont éclaté entre la foule et les forces de l'ordre. Deux gendarmes ont été blessés. Quelques jours plus tard la Safer a décidé de se dessaisir de la vente.
Le syndicat ELB et GFAM Lurra ont dénoncé lundi, lors d'une conférence de presse à Bayonne/Baiona, la manipulation dans l'affaire Kako, tout en mettant en avant la possibilité d'une "vague d'interpellations".
Lors de sa visite à Pau, le 22 janvier, le président français Nicolas Sarkozy avait mentionné ces deux gendarmes blessés dans un discours qui dénonçait le "racisme" des "terroristes" faisant référence aux policiers espagnols assassinés à Capbreton.
"Quand des manifestants disent 'on va taper des Arabes' j'ai honte pour eux. Que ceux qui ont fait ça s'attendent à ce qu'on les attrape et qu'on les punisse", avait déclaré Nicolas Sarkozy.
Ce douteux amalgame entre le rassemblement de St-Palais et le terrorisme de la bande armée ETA a suscité des critiques.
"Il est étonnant et inquiétant que le président soit si mal renseigné sur le dossier. Les amalgames diffamatoires sont intolérables et absurdes, le GFA est là pour favoriser l'installation de nouveaux fermiers quelles que soient leurs origines" a souligné le syndicat ELB invitant le président "à venir découvrir la dynamique d'installation en Pays Basque porté par le GFAM qui a soutenu des installations d'Ardenais, de Bretons, de Béarnais et d'Alsaciens".

Vous voulez vous renseigner, soutenir les paysans?
http://www.gfam-lurra.org/

 

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 20:00
  

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Communiqué de presse - 28 janvier 2008 
  
Grenelle de l’environnement et autoroute A65 : continuité ou rupture ?
            Alors que les travaux préparatoires de l’A65, qui doit relier Langon à Pau, ont commencé, les associations de protection de l’environnement (ARLP, SEPANSO, L’Alliance pour la Planète, Les Amis de la Terre, France Nature Environnement, FNAUT, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace, Réseau Action Climat France, WWF, CGT-UIT et CFDT Aquitaire) interrogent le gouvernement sur le respect des engagements pris pendant le Grenelle de l’Environnement.
Le niveau d’avancée du projet d’A65 est aujourd’hui le principal argument utilisé à l’encontre de sa réévaluation. Il n’est pourtant pas trop tard pour revenir sur ce projet d’autoroute qui cumule les contradictions avec les déclarations officielles faites lors du Grenelle. Le discours de Nicolas Sarkozy était alors sans équivoque : « Très clairement, un projet dont le coût environnemental est trop lourd sera refusé. (…) Ce sera aux projets non écologiques de prouver qu’il n’était pas possible de faire autrement »
La rupture, telle qu’elle est définie ici, consisterait donc à revoir un projet dont l’impact environnemental est considérable et de surcroit mal évalué.
« L’autoroute Langon-Pau détruira en effet 2000 hectares d’espaces naturels, 8 zones Natura 2000, de nombreux habitats et espèces protégées, telles que le vison d’Europe, l’écrevisse à pattes blanches ou le papillon Fadet des laîches » souligne Jean-Stéphane Devisse de WWF / Alliance pour la planète. Ces destructions seraient d’autant plus lourdes qu’elles ont été sous-évaluées. L’étude d’impact environnemental présente en effet d’importantes lacunes rappelées par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable en 2006 :  « La procédure particulière engagée sur ce projet suscite des craintes quant à la prise en compte des enjeux environnementaux. »
Le bilan carbone effectué comporte par ailleurs d’énormes lacunes. Le projet susciterait pourtant une forte augmentation des émissions de gaz à effet de serre. « Il n’y a pas de cohérence entre les objectifs affichés par le Président à l’occasion du Grenelle, en matière de transport, et la construction de l’A65 » explique Benoit Faraco, de la Fondation Nicolas Hulot. « Le Grenelle a acté la réduction des émissions des transports de 20% d’ici 2020. Comment atteindre cet objectif ambitieux avec des infrastructures qui encouragent le développement du trafic ? »
Bien qu’obligation légale, l’analyse de la rentabilité financière du projet n’a par ailleurs jamais été rendue publique. Pour Daniel Delestre, de France Nature Environnement, « cette analyse est pourtant essentielle car les prévisions de trafic sur ce nouvel axe, si elles ne sont pas atteintes, ce qui est fortement probable compte tenu de leur ampleur, laissent présager une déchéance quasi-certaine du concessionnaire et un report des dettes contractées vers les collectivités ». Ainsi, pour Julien Milanesi, de l’Alternative Régionale Langon Pau, « les coûts qu’occasionnerait aujourd’hui pour l’Etat une rupture du contrat de concession seraient sans commune mesure avec ceux d’une déchéance », qui pourraient s’élever à un milliard d’euros si le projet était mené à terme.
En plus de la nécessité d’évaluer l’impact environnemental du projet, une gestion rigoureuse des deniers publics plaide par conséquent pour une réévaluation du dossier de l’autoroute Langon-Pau. C’est pourquoi les organisations signataires de ce communiqué demandent à Jean-Louis Borloo d’intégrer l’A65 dans les projets autoroutiers à réévaluer dans les mois qui viennent et de geler l’avancée des défrichages et travaux préparatoires jusqu’à ce que soit prise une décision cohérente avec les déclarations du Grenelle de l’environnement.
Contacts presse :
-          Julien Milanesi, Alternative Régionale Langon Pau : 06 78 66 76 34
-          Daniel Delestre, SEPANSO / France Nature Environnement : 06 81 16 43 23
-          Jean-Stéphane Devisse, WWF / Alliance pour la planète : 06 72 84 79 31
-          Manuela Lorand, Fondation Nicolas Hulot :01 41 22 10 94
-          Olivier Louchard, Réseau Action Climat : 06 26 40 07 74
Une synthèse du dossier rédigée par l’ARLP et la SEPANSO est disponible à cette adresse
http://pagesperso-orange.fr/federation.sepanso/pages/dossiers/a65/Dossier_A65_ARLP-SEPANSO.pdf

Direction des Etudes et de l’Evaluation Environnementale, Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, 2006, A65 – avis sur le dossier de consultation des services de l’Etat, en vue de l’enquête publique, p.6
 
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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 18:45

Ces temps-ci, mon ciel Vert se charge de gros nuages noirs
Au dessus de Bayonne, en particulier, ils sont pesants et terrifiants comme ils ne l'ont jamais été.
Hélas, pas  plus que le nuage de Tchernobyl, ils ne sauraient être contenus aux limites de la capitale d'Iparralde. Les personnes qui leur ont permis de se développer portent une bien lourde responsabilité.
Je ne compte plus et depuis longtemps, les ex-gauchistes de ma connaissance, recyclés ou non chez les Verts ou ailleurs, qui un jour ou l'autre sont tombés   dans les bras de la droite molle ou  dure pour s'y faire dorloter, y manger une soupe plus riche. Cela fait longtemps que j'en ai pris mon parti et choisi d'en rire. Mais voilà que cette fois-ci,  il s'agit en particulier d'une personne que je côtoie depuis treize ans et à qui j'avais donné ma confiance la plus totale, alors que ce n'était pas évident au début. Et la méthode qu'elle a employée pour parvenir à ses fins n'est pas des plus élégantes!
Alors, je suis bien bien contente de n'avoir jamais été tentée par aucune forme de gauchisme.Le souffle de liberté et  l'humanisme rayonnant que j'ai trouvé dans ma famille par le sang  mais aussi la fréquentation assidue de Giono, Del Vasto, Thoreau,  Gandhi, Yourcenar,  Monod, Gary, Annie Leclerc et quelques autres m'ont protégée de cette honte qu'est pour moi le fait de se vendre un jour à ceux que l'on a combattus une grande partie de sa vie.
Mais "La gauche est une bâtarde. Elle est dans l'antichambre en attendant d'être à droite", comme disait Léo Ferré. 

A la recherche d'un peu de lumière, de douceur, de chaleur, de sécurité, peut-être aussi pour retrouver une partie du sens perdu des mots (sans doute  sur cette terre,  le retrouveront-ils plus facilement en Euskara) je viens de redécouvrir ces quelques lignes que m'avaient écrites Kristiana Etchalus en 1974, un an après mon arrivée à Uhaldia :


DSC00086.jpgPhoto Jon Hicaubert  http://vergerdelachevriere.blogspot.com/


"Itsasoan den (edo zen?) araina bezalarena
Oihanean den (edo zen?) haitza bezalarena
Lurpean den (edo zen?) xixaria bezalarena

Uharte-Uhaldean,

atxeman nituen:

ALEGERATASUN
AZKARTASUN
eta 
LANAREN GRINA

Gure itsaso, oihan ta lurpeak, hemengo alabari kasu emanen diote.

Nik ere bai."

                                                                                                                 
   Kristiana


Allez, tenez----- tant que j'y suis, je vous ajoute ces quelques lignes de FiIipe Oyhamburu, écrites quelques mois plus tard. Elles me font trop plaisir pour que je les garde par devers moi, comme la poignée de main de la chanson de Brassens :

"Ez zaitut aski ezagutzen konberri zaitzkitzun hitzen erraiteko. 
Guzientzat on den zerbait erranen dautzut beraz : Gora Euskadiren askatasuna--- bainan gora askatasuna gizon guzieri eta gizon bakotxaren askatasuna. Ez du balio Euskadi askatzea, beste erresumek egiten dituzten sosokeri eta gaixtakeri berak egiteko. Zuk eta nik asmatzen dugun gizona goragoko gizon bat da.
Ez da errex bainan entsea gaiten.
Gora Euskadi anarkista!"

                                                                                                                     Filipe.


De l'association Mende Berri également, dès 1973 :

"Denen partetik,
Milesker zure laguntzarentzat!
Milesker zure bihotz haundiarentzat!
Gora Jenofa!"

Allez, j'arrête de me jeter des brassées de fleurs par personnes interposées! 
Milesker deneri bihotz bihotzetik, Jenofaren partez.












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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 14:00


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C'était une vieille dame Labrador. Malgré son beau nom Basque, qui signifie Etoile, elle était née dans le Jura et y a passé sa vie, auprès de ses maîtres, Françoise et Jean-François Chambier, avec quand-même d'assez nombreuses escapades dans les Alpes ou les Pyrénées . Si vous êtes un (e) habitué(e) de ce blog, vous connaissez Françoise. Elle me fait le plaisir d'y contribuer par ses photos et ses textes sur l'Ours.

J'ai eu la chance de rencontrer Izarra une fois, cet automne, à l'occasion d'une étape de ses maîtres lors d'un voyage en Aragon. Devenue sourde, elle n'en avait pas moins l'air d'être bigrement heureuse de vivre. En la regardant, en la caressant, je ne pouvais m'empêcher de penser à ma Labrador Lagun, qui m'a été volée à l'âge de quatre mois, à mon Labrador Azkar, disparu à l'âge de trois ans d'une piroplasmose non détectée et à un autre encore,  autant aimé, Alaï, mort d'avoir déterré une charogne empoisonnée par un "citoyen honnête".

Izarra s'en est allée il y a quelques jours et  malgré la présence du chat, la maison est bien triste.

Son maître l'a couchée au pied d'un lilas. 
Ils en ont de la chance, les chiens et les chats, d'être enterrés au pied des arbres!

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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 22:25

Oui, je sais, l'arbre sur la photo n'est pas un Saule pleureur.
Mais je vous ai déjà dit que la photo, ce n'est pas mon truc. J'ai toujours considéré que le geste de photographier formait comme un mur entre la vie et moi, me volait l'instant présent. Et je refuse de me laisser voler l'instant présent. Donc, je me sers des photos des copains pour illustrer ce blog. S'ils sont  contents de se faire voler leur instant présent à eux, après tout, c'est leur problème, pas le mien.

Donc, je commence.
A l'image de l' immense et majestueux  Saule pleureur planté par mon papa en 1972 entre deux alertes cardiaques et deux ans avant son départ pour un monde que l'on dit meilleur mais allez savoir, depuis quelques années, je perds régulièrement quelque branche sous les assauts répétés des vents contraires.

La première fut celle de la dévastation amoureuse, mais cela ne vous regarde vraiment pas.
La seconde fut celle de l'amitié.
La troisième fut celle de la confiance.
La quatrième, celle qui m'arracha le plus fort cri de douleur,  fut celle de la capacité de faire confiance.

La dernière en date- c'est tout frais- il  y a quelques jours - fit un fracas assourdissant en se détachant de mon tronc. Rien de plus normal, puisqu'il s'agit de la branche charpentière, celle du sens des mots. Et comment voulez-vous vivre, vous, en ayant perdu le sens des mots? A tout instant, le premier beau parleur ou la première ----(question : y-a-t-il un féminin à beau-parleur?) venu(e) peut vous arracher de ce monde, vous jouer "Massacre à la tronçonneuse" en souriant à belles dents. Vous n'avez plus aucune défense, aucune grille de lecture, aucune sensibilité. Vous n'êtes plus qu' une île déserte. A quoi bon parler, à quoi bon sourire,  à quoi bon rire, à quoi bon écrire, à quoi bon lire, à quoi bon répondre, à quoi bon écouter les autres, quand vous avez perdu le sens des mots?

A Bayonne, il y a quelques tout petit jours, un drame qui couvait sous la cendre depuis plusieurs mois, a été annoncé. Tout mon moi à moi  (le mien) (si!), se révolte, se rebelle, contre une décision prise par deux collègues Verts, et non des moindres, accompagnés dans leur déviance par diverses personnes tombées sous leur charme dévastateur (attention, là, je fais dans le politiquement correct!).

Les voilà bien, les noces de ce qu'il y a de pire dans la politique( qui  a aussi du bon) et de ce qu'il y a de pire dans l'être humain (qui a aussi di bon) (si!).

Dans ma tête, lancinant,  au long de mes jours, au long de mes nuits,ce poème tourne en rond:

IMG_7206.JPGPhoto : Jon Hicaubert. http://vergerdelachevriere.blogspot.com/2007/06/objectifs.html


Entrez, (m'sieur) dans l'humanité.


entrez, m'sieur dans l'humanité!
gagnez la foire aux vanités,
hâtez-vous, préparez vos glandes
bousculez femmes et enfants
réclamez vos dividendes
faites main basse sur les premiers rangs

Voyez-vous, j'aimerais mieux pas


entrez, m'sieur dans l'humanité!
les langes noués, les lits défaits, 
amours de pissotière
ou coeurs purs à la boutonnière
vautrez-vous en simple appareil,
choisissez votre place au soleil

Voyez-vous, j'aimerais mieux pas

entrez, m'sieur dans l'humanité!
l'échelle est mise, les crasses permises, 
les dents longues, le sourire douillet,
laissez vos frères dans la mouise,
vous serez sans inconvenance, 
tartempion, roi de la finance

Voyez-vous, j'aimerais mieux pas

entrez, m'sieur dans l'humanité!
le genou sur un prie-Dieu,
aimez en toute perversité
les affamés, les miséreux,
portez la haine dans votre rosaire
et dans la bonté faites carrière

Voyez-vous, j'aimerais mieux pas

sortez,  m'sieur de  l'humanité!
dans notre belle fraternité
il faut hurler avec les loups
ou prendre les jambes à son cou
la meute est prête, la chasse ouverte
courez, m'sieur, à votre perte.

voyez-vous, j'aimerais autant.

Linda Lê.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Linda_Lê
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