N'ayant aucune envie de faire de la pub au sinistre aficionado furieux qui gère le site en question, je ne vous en donnerai pas le nom et je ne publierai pas la photo.
Mais je livre à votre réflexion ce texte qu'il a rédigé et publié le 3 Septembre dernier.
L'overdose de Leñador.
"Une nouvelle pièce à inclure au dossier des bêta endorphines nous est offerte par la performance de Leñador, troisième toro de la corrida de Valdefresno lidié à Bayonne dimanche dernier. Grâce au professeur Illera del Portal on savait que grâce à "l'hormone du plaisir" les toros ne souffrent pratiquement pas lors de leur combat, mais grâce à Leñador on découvre aussi que certains y prennent un plaisir manifeste parfaitement visible sur la photo où on le voit embister dans la muleta de Perera, détail qui a semble-t-il échappé à la sagacité de la plupart des lecteurs du site, raison pour laquelle nous la laissons aujourd'hui encore afin que chacun puisse le vérifier. Les avis des vétérinaires et autres scientifiques sur ce phénomène rarement observé sont les bienvenus. Un indice : le détail qui permet d'affirmer que Leñador était vraisemblablement sous l'effet d'une overdose de plaisir est à rechercher à l'opposé de ses cornes..."
Dites, Monsieur le torturero,
est-ce que ça fait du bien quand ça fait mal?
Je vous ferai cadeau de toutes les horreurs qui me sont passées par la tête à la
découverte de ce texte. D'ailleurs, vous devez les imaginer sans peine. Mais je vous invite à lire ci-dessous les réflexions d'une amie vétérinaire:
"Ce qui est sûr c’est que les endorphines ne sont pas des hormones du plaisir, mais des
hormones d’adaptation aux situations de stress, qui permettent à l’organisme de pouvoir faire fi de la douleur pour un temps, afin précisément de pouvoir fuir ou se sortir des situations de
danger.
Elles interviennent notamment, pour aider une proie blessée ou épuisée à fuir leur prédateur rapidement en dépit de la douleur, masquée pour un temps. La nature semble ainsi avoir mis en place
un « système » qui favorise la survie ou au pire limite la souffrance de la proie.
Chez l’humain, ces mêmes endorphines expliquent le fameux second souffle des athlètes qui dépassent le stade de la souffrance de leur organisme surmené (plus l’athlète est entraîné plus il
fabrique vite et efficacement ces endorphines) cela explique aussi le coté « accro » au sport de certains.
Le même phénomène ce produit lors d’accidents de bagarres ou sur les champs de bataille, il n’est pas rare que les blessés découvrent leurs blessures parfois très graves comme un bras arraché,
une fois le « calme » revenu. La douleur apparaît alors.
Pour les taureaux, il semble qu’ils puissent bénéficier en partie de ce phénomène, surtout s' ils sont dans un réel état de stress, stress qui peut être provoqué par l’entrée dans
l’arène : bruyante et lumineuse ,après plusieurs heures dans le toril à l’obscurité : cela explique l’insistance du taureau à pousser sur la pique du picador malgré la blessure
qu’il s’occasionne( un picador ne doit normalement pas piquer activement l’animal, il doit « retenir la charge sans bouger sa pique, ce n’est pas toujours le cas !).
Certains taureaux moins « stressables » ne bénéficiant pas suffisamment de ce phénomène, refusent de charger. Les éleveurs de taureaux cherchent à sélectionner des animaux les
plus agressifs, sauvages possibles donc « stressables »
Ce phénomène cependant ne remet absolument pas en cause le problème moral que pose la mise en scène de la mise à mort d’un animal, dans le seul but de produire un spectacle pour distraire comme
au jeu du cirque des temps soit disant modernes !
Overdose d’endorphines peut-être (tant mieux pour le taureau) mais certainement pas overdose de plaisir !!!
Je doute que les amateurs de corridas soient prêts à aller sur des champs de batailles pour connaître ce genre de « plaisir » !!!
Je rajouterai, que si certains humains sont accros au stress (sports à hauts risques) c’est leur choix donc leur problème !
Le taureau, lui, n’est surement pas accro aux endorphines!"