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10 décembre 2016 6 10 /12 /décembre /2016 19:28
André Cazetien, l'homme qui vit avec les humains et les ours.

J'ai vu et entendu André pour la première fois, c'était quand? 1994? Une grande manif en Vallée d'Aspe pour défendre l'Ours et l'une des dernières enclaves sauvages des Pyrénées, la Vallée d'Aspe. Pour défendre la vie contre le tunnel du Somport, l'axe E7, le fric mortifère.

Les orateurs se succédaient, associatifs, politiques. Et j'avais des fourmis dans les jambes : bon, elle commence quand, cette manif? On commence la marche quand? Et puis André est monté à la tribune et a pris la parole. Et l'émotion m'a étreinte, les larmes ont fait leur travail, je n'avais plus envie de marcher. J'aurais voulu rester là , à l'écouter encore et encore. Je ne sais plus à qui j'ai demandé : "Qui est-ce?". "André Cazetien, il est chez les réformateurs du PCF". Et là, moi, j'avoue m'être dit "Erreur d'aiguillage, il devrait être chez les Verts.". Très vite après, il y  entrait chez les Verts. Moi même, j'ai quitté le parti il y a plusieurs années déjà puisque c'était en 2009. Lui  est toujours à EELV.

Et je tiens à lui dire comme je l'aime et à quel point je tiens à lui. A l'heure où, dans le cadre des éditions  Astobelarra, il vient de sortir son dernier livre "Le passager", où par courts chapitres, il remonte le fil de sa vie professionnelle, familiale, militante.

André est né en 1923 à Maslacq, une petite ville du Béarn. Instituteur (élève de Bernard Charbonneau),  écrivain et poète, il a participé très activement aux grands combats politiques et sociaux  du siècle dernier.  Il a été pendant 18 ans maire de Mourenx, première ville nouvelle de France.

Vous pouvez vous procurer ce dernier livre en date "Le passager" contre 8 euros+ 2 euros 72 de port à l'adresse de l'auteur: André Cazetien, 3 avenue des Nives 64150 Mourenx

 

André Cazetien, l'homme qui vit avec les humains et les ours.
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8 décembre 2016 4 08 /12 /décembre /2016 12:27
Désarmons les armées.

Une contribution de Daniel Labeyrie

 

 

Armé d'amour jusqu'aux dents

Claude NOUGARO

 

 

Comment désarmer les armées ?

Par un sourire désarmant ?

Les armées font défiler leurs armés

Pas vraiment armés d'amour

 

 

Toutes ces armadas de bombardiers

Font jubiler les marchands d'armes

Qui feraient mieux d'armer du béton

Mais leur faudra s'armer de courage

 

 

Tant d'armes de pointe, d'armes de choc

Armes neutroniques ou chimiques

Armes à répétition ou automatiques

Armes blanches rougies de sang

 

 

Nous sommes alarmés par tant d'armes

Entassées dans des dépôts d'armes

Invoquons vite les Armées Célestes

Pour nous armer d'humble douceur

 

 

Ne chantez plus « Aux armes citoyens ! »

Mais « Aux larmes frères d'armes ! »

Déposons et rendons nos armes

Avant de passer l'arme à gauche

 

 

 

 

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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 16:30
Des ponts, pas de murs!

Cet hiver,à Baigorri (Saint-Etienne-de-Baigorry) des réfugiés extraits de Calais avec leurs amis du Pays Basque.

Présentation du texte par l'ami Xarlo, d'Hazparne (Hasparren)

 

Certains accusent les Basques indépendantistes de vouloir se renfermer sur eux-mêmes. Ils ne le pensent peut-être pas mais ils le disent haut et fort, l'honnêteté intellectuelle n'étant pas en général leur point fort.

Ttotte Etxebeste qui a écrit ce texte sait ce qu'il en coûte d'être Basque et d'aimer son pays. Il continue à payer assez cher pour ça. Son écrit n'en est que plus beau et fermera le bec empoisonné de nombre "d'anti-basques"..."

 

" Toi qui hurles que cette terre est à toi, toi qui désires fermer les frontières et emmurer ce que tu oses appeler ta patrie. Toi, qui le soir venu, te barricades, laissant dehors ceux qui ne te ressemblent pas. Toi qui écoutes ceux qui appellent à la haine, ceux qui te font croire que cet étranger est un danger pour toi, pour ta civilisation, alors qu’il est bien plus proche de toi, de ta vie, que les marchands de haine dans leurs salons.

Dis-moi, toi que ferais-tu si on détruisait ta vie, si on la bombardait d’obus et de haine ? Dis-moi, toi que ferais-tu si, en un éclair, ta vie basculait entre chaos et larmes ? Dis-moi que ferais-tu si la faim hurlait dans ton ventre, si ton avenir n’était que l’absurdité de la guerre et de la famine ? N’aurais-tu pas toi aussi cette envie de fuir cette terre qui pourtant t’a vu naître, fuir en abandonnant ton passé pour l’inconnu ? N’aurais-tu pas cet instinct de survie ? Partir, fuir, vers un ailleurs où la misère serait peut-être moins cruelle. Ne traverserais-tu pas le désert, et ne prendrais-tu pas un radeau de misère pour traverser l’océan, au risque d’y laisser ta vie sachant qu’elle ne vaut plus grand-chose ?

Toi qui refuses d’accueillir les errants d’aujourd’hui, n’aurais-tu pas oublié que l’homme, depuis la nuit des temps, est un réfugié, un migrant ? La misère, la famine et la guerre n’ont eu de cesse de pousser les désespérés vers l’exil. Des familles entières ont été jetées sur les routes inconnues des Amériques ou d’ailleurs par les grandes famines d’Irlande, de Russie, du Portugal ou bien encore par celles de chez nous. Les guerres sanglantes d’Europe, elles aussi, ont mis sur les routes de l’exil, tant et tant d’hommes, de femmes et d’enfants. Pour certains, après l’exil, ce fut l’internement dans les camps comme celui de Gurs. L’aurais-tu oublié ?

Ouvre les yeux et tu verras que, derrière tes murailles, le monde est vaste et riche de beauté, que la différence n’est pas effrayante, au contraire, elle est une richesse. N’écoute pas ceux qui veulent t’enfermer dans la peur et la haine, écoute le chant de la différence multiculturelle !

Approche-toi de la nature et observe-la, elle t’apprendra que les frontières sont la folie des hommes. Les autres espèces ne connaissent pas de frontières, elles vont et viennent à leur guise, à la recherche de nourriture. Elles sont libres et nous pourrions l’être aussi si nous arrêtions de nous enfermer dans les ghettos… libère-toi !

J’aime ce monde sans trop savoir s’il tourne vraiment rond. Au cours de mes errances, de mes vagabondages, j’ai rencontré tant de couleurs, entendu tant de chants! J’ai aimé l’atmosphère et ces parfums d’ailleurs. Regarde dehors un instant, laisse tomber tes œillères, et dis-moi à qui appartiennent les montagnes, la lumière du soleil, la pluie, le vent et les océans… pas à toi, ni à moi, alors arrête de vouloir des frontières et des barbelés.

Mes certitudes sont celles que me chante mon cœur. Je suis né ici, sur cette terre basque, comme j’aurais pu naître ailleurs. Je me sens profondément basque, pourtant cette terre ne m’appartient pas. Je suis ici locataire. Je sais qu’elle peut accueillir bien d’autres que nous et leur rendre la vie moins pénible.

Toi qui refuses d’accueillir des plus miséreux que toi, écoute encore ceci : une maison aux fenêtres fermées, aux portes emmurées, ne respire pas, ne vit pas, elle moisit de l’intérieur et lentement se meurt. Une table vide est triste alors qu’une table aux milles convives est plus gaie, plus riche.

Moi, j’aime avoir les fenêtres et les portes grandes ouvertes, et avoir à ma table tant d’amis d’ici et d’ailleurs. Toi aussi, ouvre ton cœur aux autres et tu verras que ce monde sera plus beau ! "

Ttotte Etxebeste

 

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5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 10:08
Que c'est beau, que ça fait du bien!

Pas  de mots pour dire ce que je ressens en visionnant cette vidéo que je viens de découvrir.

Un grand merci à ceux qui en ont eu l'idée.

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 16:00
Solidarité Népal

J'ai reçu ce message :

 

 
Bonjour

 
Je me permets de vous transmettre les messages ci dessous concernant la situation des villages de montagne au Népal suite au séisme de vendredi.
 
L'association Gaurishankar (basée au Pays Basque) oeuvre depuis plus de 10 ans pour le désenclavement de certains villages reculés de la vallée du Rolwaling.
Dhan est un Népalais, qui vit à Arbonne (proche de Biarritz) membre de l'association dont le village de Laprak (Manaslu) a était très sévérement touché.
 
Aujourd'hui, l'association est à la recherche de fonds pour mener une action en direct, sans intermédiaire.
Dans un premier temps, la priorité est d'acheminer de grandes tentes, des baches pour construire des abris avant la mousson et de la nourriture (riz, lentilles ...)
 
Deux membres de Gaurishankar, Xiril et Dhan, se rendront sur place début juin, pour organiser les premières actions et surtout se rendre compte sur place des réels besoin avenir.
 
Pensez à ces gens qui ont tout perdu en quelques minutes, et pour qui le pire est peut être à venir !
 

 
Envoyez vos dons (même modestes) à l'ordre de  Gaurishankar association
 
chez
Mr Jean louis Jauréguiberry(trésorier)
Maison Mahasti gaina
route d'helette
64250 Louhossoa


ou

ALVAREZ XIRIL
Maison Lixeronea
64780 Bidarray

 x.alvarez@hotmail.fr
 
Ils pourront envoyer à réception du chèque un reçu de défiscalisation pour ceux qui souhaitent déduire de leurs impôts.

Encore Merci

Fred

 

Solidarité Népal

 
 
Bonjour à tous

Du côté du village de Dhan et des villages voisins les nouvelles sont
terribles. Un village entier est parti dans le lit de la rivière, tous les
autres sont ravagés. Des gens sont prisonniers dans leurs maisons et ne
peuvent pas sortir et appellent à l'aide. Pour l'instant aucune aide n'est
arrivée sur place. Certains survivants du village de Dhan se sont mis un peu
plus haut avec 25 blessés graves mais toujours aucun secours. Ils ont envoyé quelques uns d'entre eux  dans le village mais ces personnes ne sont jamais revenus tant le sol est instable. La montagne s'en va peu à peu. Nous n'avons pas de nouvelles de la famille de Dhan. Les jeunes de Laprak actuellement à Kathmandu sont allés au ministère hier pour demander de l'aide. Laprak n'était pas dans les listes de secours à donner. Ils sont allés à la télé pour exposer la situation dramatique de leur village et des villages
voisins. Un hélicoptère indien a survolé la zone hier mais n'a pas pu se
poser et ne leur a rien apporté.La veille , un ministre a survolé et fait des photos du village mais rien derrière. Quand je pense à ce que ces gens vivent et combien de villagessont détruits et connaissent la même situation j'en suis malade. Les plus touchés sont les vieillards et les enfants (info de Barbak village qui lui,  a été secouru avant hier et où l'on dénombre  environ 700 morts. L'ambassade du Népal en France est injoignable et les nouvelles arrivent au compte goutte. Les jeunes essayent de partir de Kathmandu mais la police les en empêche.
Aujourd'hui les gens de Gorkha moins touchés par le séisme
(proportionnellement à la taille de la ville mais il ya eu environ 60 morts)
vont tenter d'aller aider les gens de Laprak réfugiés sur le haut mais je
crains que ceux coincés dans les maisons soient condamnés car innaccessibles. Même les secouristes, s'ils arrivent,  auront du mal. A la télé ils parlent
beaucoup de Kathmandu et  de l'Everest mais peu de tous ses petits villages rayés de la carte et de tous ces gens qui sont en train de mourir sans aucune aide par faute de moyens et à cause des conditions climatiques qui ne facilitent pas l'accès. J'ai contacté Arte qui avait réalisé un reportagesur le village de Dhan en espérant qu'ils seront touchés et tenteront quelque chose pour les aider par la suite. J'ai eu une réponse que mon mail serait retransmis à toute l'équipe de tournage.
Pour l'instant il est difficile pour nous de penser avec recul et raison car
trop impliqués émotionnellement.  On attend les nouvelles et chaque heure
compte mais chaque jour passe et toujours rien...
Je pense que l'histoire de Laprak est l'histoire de milliers de villages
isolés dans de nombreuses régions du Népal malheureusement.Ils auront besoin de nouvelles terres et d'appui financier pour se reconstruire car ils ont
tout perdu

Je vous tiendrai au courant si plus d'informations
Carole

 

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 19:08
A droite, Feu Martiño Harispe, berger, maison Haixpuria, Uharte Garazi (mon voisin), le jour de mon mariage.

A droite, Feu Martiño Harispe, berger, maison Haixpuria, Uharte Garazi (mon voisin), le jour de mon mariage.

Mais au moins au mini minimum, avant de vous faire une idée, regardez-écoutez du début à la fin.

Je vous le livre brut de décoffrage.
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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 17:39
 Paroles d’immigrés au Pays Basque. Et si vous participiez?

Présentation du projet

Au Pays Basque il n’y a pas que des Basques ! Il y aussi des immigrés qui viennent s’y installer, des immigrés venus de loin : d’Afrique, d’Amérique, d’Asie.

Comment cela s’est il passé pour eux ? Qu’y ont-ils trouvé ? L’intégration s’est elle bien passé ? L’accueil des Basques a t’il été bon ? Est-ce plus facile au Pays Basque qu’ailleurs en France ?

 

Gaby Etchebarne, Basque de 82 ans vivant à Toulouse, s’est intéressée à cette migration et a rencontré beaucoup de personnes récemment installées au Pays Basque. Découvrons en images avec elle Merrah le Togolais, Malika la Berbère, Bai le Sénagalais et Sandra et Zoila, respectivement d’Haîti et Daint-Domingue. A travers leurs réflexions et récits de vie, ces personnages hauts en couleurs, ainsi que Gaby, s’esquisse une réflexion sur la place des immigrés au Pays Basque et à notre rapport, nous locaux, à l’étranger.

 

Merrah est un trentenaire qui a quitté le Togo pour faire ses études en France. Il débarque en 2004 à Paris puis reste un moment à Poitiers. C’est le travail qui l’amènera au Pays Basque : il devient juriste dans le milieu rural.

Jovial et optimiste, Merrah se rappelle non sans humour ses débuts compliqués au Pays Basque.

 

MALIKA

Malika, d’origine berbère, a quitté le Maroc à 13 ans pour rejoindre Lacq dans les Pyrénées Atlantiques et ce, dans le cadre d’un regroupement familial. Refusant un mariage forcé, elle a rompu avec sa famille et s’est réfugiée à Bayonne. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Malika est devenue enseignante de danse orientale. Le Pays Basque l’a tout d’abord sauvée puis lui a beaucoup appris.

Ouverte et décontractée, Malika est d’une grâce inégalée.

 

BAI

Bai le Sénégalais est arrivé directement au Pays Basque dans les années 2000 pour ses études. Marabouthé, comme il se plaît à le dire, par les « laminak » (fées, êtres surnaturels dans la mythologie basque) il a choisi de rester sur Bayonne et y a installé le premier restaurant Sénégalais.

Décontracté et bavard, Bai adore parler du Pays Basque et de ses premiers ressentis ainsi que des points communs avec son pays, le Sénégal.

 

SANDRA et ZOILA

Sandra l’Haîtienne et Zoila la Dominicaine sont amies. Elles sont toutes deux arrivées au Pays Basque grâce à leurs maris Basques respectifs, rencontrés chez elles. Cherchant toutes deux des repères dans une société qu’elles ne connaissaient pas, elles sont tombées l’une sur l’autre dans le petit village de St Jean Pied de Port. Toutes les deux ont passé des moments difficiles à leurs débuts, la société basque n’est pas la plus ouverte de prime abord.

Complices et critiques, elles ne mâchent pas leurs mots sur leur terre d’accueil.

 

 

"J’ai découvert (Audrey Hoc, réalisatrice) l’existence de ce livre en suivant le bon conseil de personnes croisées sur Bayonne. En effet, celles-ci m’interpellant sur mon travail de documentaire réalisé sur la thématique de l’immigration à travers l’exemple du centre de rétention d’Hendaye (www.cimetieredesvivants.fr), m’ont suggéré de découvrir le livre de Gaby Etchebarne : D’ici et D’ailleurs, Paroles d’immigrés au Pays Basque. Les portraits brossés par l’auteure, disaient-elles, me permettraient de voir qu’il existe une diversité de personnes étrangères vivant sur le territoire du Pays Basque Nord, « Pays Basque français » , et visiblement bien intégrées.

Vivant au Pays Basque, à Bayonne, et ayant travaillé sur la thématique de l’immigration via ma réalisation documentaire, évidemment ce sujet m’intéressait et la curiosité à l’égard du dit livre avait de fait été éveillée.

A la lecture du livre de Gaby Etchebarne, immédiatement, des images se sont déclinées dans mon imaginaire. Les parcours et portraits lus et que je vais vous présenter par la suite me semblent intéressants et très visuels à retranscrire. Par ailleurs, les questions que soulève ce livre sont en relation directe avec les thèmes qui m’intéressent et apparaissent dans mes productions précédentes : l’humain, ses luttes (Cimetière des Vivants, Luxat Borrokan) ses questionnements (Portraits des Indignés de Bayonne), ses solutions, le rapport à l’Autre (6zoomZup). Sans pour autant intervenir physiquement dans mes documentaires, ma présence et mon regard se traduisent par une sensibilité, une écoute attentive qui me permettent d’ instaurer un rapport de proximité, « intime» avec mes personnages. Telle une anthropologue du visuel et à travers l’ « observation participante » (je suis diplomée en anthropologie), je souhaite recueillir les propos de Gaby ainsi que des immigrés et répondre ainsi aux questions que pose ce livre.

 

Qu’est-ce que l’intégration ? A quoi reconnaît-on une personne « intégrée » ? Est-ce que le fait de vivre dans un territoire à forte identité, en l’occurrence le Pays Basque, facilite l’intégration des personnes d’origine étrangère ? Quel est le rôle de la langue basque dans cette intégration ? Quelles visions ont ces immigrés du Pays Basque et des Basques ? Et a contrario, quels ont été les réactions des habitants du Pays Basque, bascophones et autres, face à l’arrivée de ces immigrés chez eux ? Pourquoi ces immigrés sont-ils arrivés au Pays Basque ? Pourquoi sont-ils partis de chez eux ?"

Gaby Etchebarne, l’écrivaine, a écouté pendant de longues heures les diffèrents personnages de son livre. Les propos qu'ils tiennent sur les conséquences de leur déracinement ressemblent étrangement aux récits des Basques qui ont connu l'exil. Émigrés et immigrés, ceux d'ici et ceux d'ailleurs, vivent des expériences semblables et souvent douloureuses. Gaby a un vécu exceptionnel : investie dans les Ordres pendant de nombreuses années, elle a rompu avec l’Institution afin de poursuivre ses activités en adéquation avec l’Autre, cet Autre qu’elle aime et aide en Argentine,au Laos pendant la guerre d’Indochine ou bien plus récemment en Palestine. Elle connaît bien le Pays Basque puisqu’elle y est née mais a choisi de vivre à Toulouse, car elle y est investie depuis des années dans diverses associations.

A quoi servira la collecte ?

La réalisation d'un documentaire de 52 minutes coute bien plus que 12 000 euros, (en général un documentaire à petit budget tourne autour de 100 000 euros), raison pour laquelle ce fond de 12000 euros n'est qu'une base (indispensable) pour mener à bien la réalisation de ce documentaire.

Les institutions qui permettant d'obtenir des aides prennent beaucoup de temps et sont souvent incertaines. C'est pour cela que je vous sollicite pour « Boost »er le projet, et pour montrer aux chaînes qu'il y a un public dans l'attente d'un film de ce genre, et que c’est pour cette raison qu’elles doivent aider à financer le reste.

 

Le financement demandé servira avant tout à couvrir une partie des tournages (7 jours) et du montage:

Premier Palier :

  • Salaires réalisatrice, cadreur et preneur de son: 3 x 350 euros par jour (charges patronales et sociales incluses, soit à peu près 180 euros net par personne par jour). Donc total : 7350 euros.

Second palier :

  • Location matériel de tournage (à 2 caméras, matériel son et lumières) : forfait de 300 euros par jour donc un total 2100 euros.
  • Une partie du travail de montage (une semaine: forfait de 1600 euros).

A ces deux paliers, se rajoute bien sûr, la commission de Pick and Boost ! (8%).

Rien qu’avec cette base nous dépassons les 12 000 euros mais ce serait déjà une part énorme du travail accompli, grâce à vous !!!

Le premier palier est une étape intermédiaire pour pouvoir assurer le commencement du projet. : les repérages ainsi que 4 jours de tournages. Bien sûr, restera à financer l’autre moitié ! Néanmoins l’acquisition de cette base est une façon de marquer ce début de construction et de vous remercier, vous, pour votre soutien !

Pour participer à la collecte, merci de bien vouloir cliquer sur le lien tout en bas de cette page .

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 13:56
Népal en Basse Navarre

 

L’exposition est programmée du 3 au 29 juin à la Prison des Évêques de Donibane Garazi (Saint-Jean-Pied-de-Port).

Vendredi 7 juin,  aura lieu  une  conférence à 18h 30 dans la salle d’honneur de l’Hôtel de Ville.
N’hésitez pas à visiter le site de "Argian"

www.argian-photo.com

 

 

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 17:08

manuel-valls.jpg

Signer la pétition Voir les signataires

Le nouveau gouvernement a choisi la continuité avec l’ancien : la politique d’expulsion des camps de « Roms » étrangers continue de plus belle. Aux mêmes motifs. Avec à peu près les mêmes mots, les mêmes images. Avec les mêmes présupposés et les mêmes conséquences. À commencer par l’ethnicisation de familles issues de lieux et d’histoires multiples, qui ne se reconnaissent pas nécessairement de destin commun, sauf celui auquel on les assigne : le cercle vicieux de la misère et de l’exclusion.

Cela, nous ne voulons, nous ne pouvons pas l’accepter. Il y a deux ans, il importait déjà de se dresser en opposition à la politique de stigmatisation et de persécution menée sous la houlette de Nicolas Sarkozy, dans l’esprit du discours de Grenoble, contre les Roms et les gens du voyage. C’est avec la même détermination que nous nous élevons aujourd’hui contre la politique menée aux dépens des Roms sous la responsabilité du président de la République et de son premier ministre par leur ministre de l’Intérieur.

Manuel Valls renoue en effet avec une rhétorique qui avait mené un de ses prédécesseurs à la présidence de la République, et la République au bord de l’abîme. Or combien sont-ils, ceux qu’on veut expulser? 12 000 ? 15 000 tout au plus ? Sont-ils à ce point une menace pour l’ordre public qu’il faille impitoyablement les déloger sans solution de rechange ?

Si les nouveaux responsables invoquent autant la sécurité que les anciens, ils revendiquent (à l’instar de François Hollande pendant la campagne) un juste milieu entre « fermeté » et « humanité ». Mais qui peut croire que c’est pour leur bien qu’on détruit le lieu de vie de ces migrants ? En tout cas, pas les premiers intéressés. Car ils l’ont vite compris : si l’on se souciait tant de leur bien être, on ne les abandonnerait pas ensuite à leur sort, en oubliant de les reloger. Ils ne font qu’aller un peu plus loin. S’ils parviennent à se cacher, c’est au risque d’être encore plus abandonnés à eux-mêmes et privés des droits sociaux les plus élémentaires. Déplacer ainsi les gens, c’est bien sûr redoubler leur précarité, et faire obstacle à la scolarisation de leurs enfants.

Certes, Jean-Marc Ayrault préconise la concertation. Mais sur le terrain (faut-il s’en étonner ?), ces engagements ne sont pas respectés. Des centaines de familles se retrouvent dans des situations inextricables. À Lyon comme à Lille ou à Marseille ou en région parisienne, le travail des associations de bénévoles a été ruiné en quelques heures. En Essonne, plusieurs expulsions de bidonvilles ont eu lieu sur arrêtés municipaux, sans solution de relogement réel. Dans de nombreux départements, trop de communes tentent de ne pas scolariser les enfants Roms.

La majorité gouvernementale croit-elle donc qu’en agitant les peurs sécuritaires, elle échappera au reproche de « laxisme » ? C’est tout le contraire : dans ce domaine, elle n’ira jamais assez loin. La droite, en attendant peut-être l’extrême-droite, fera toujours mieux, c’est-à-dire pire. La gauche gouvernementale le paiera donc cher, y compris dans les urnes. En tout cas, les sondages suggèrent déjà qu’elle n’y gagne rien – pas plus qu’hier la droite au pouvoir. Seul le Front national pourra récolter les fruits de cette politique.

En outre, les concessions au populisme identitaire et sécuritaire ne feront pas avancer le pays dans sa mobilisation citoyenne face à la dictature des marchés et aux destructions d’emploi, bien au contraire. S’en prendre aux Roms ne suffira donc nullement à gagner les suffrages populaires. Cela ne peut que diviser, affaiblir là où il faut rassembler, agir. Singer la droite ? C’est décidément un mauvais calcul.

Il ne suffira pas davantage de renvoyer cette réalité migratoire à son origine – en l’occurrence la Roumanie, ainsi que la Bulgarie. Comme dans de nombreux pays de l’Europe de l’Est, la violence ordinaire vis-à-vis des « Tsiganes » se poursuit et risque de s’intensifier à mesure que la situation économique se dégrade. En même temps, la légitimation par l’État français de leur caractère indésirable ne peut que renforcer ce racisme.

Surtout, plutôt que de faire peser cette migration sur les gouvernements nationaux d’origine, comme l’a fait le ministre de l’Intérieur, il faut faire valoir une responsabilité de l’Union au lieu de mettre en péril l’idéal européen en la réduisant aux politiques néolibérales sans même la caution des droits de l’homme. Bref, il faut que Viviane Reding, commissaire européenne aux Droits fondamentaux, parle haut et fort comme en 2010, et non qu’elle soit réduite au silence face à l’État français.

Nous ne ressentons pas moins d’indignation qu’alors ; en revanche, notre colère est plus grande. Pourquoi changer de Président, sinon pour changer de politique ? Or plus ça change, plus c’est la même chose : les Roms sont encore et toujours pris pour boucs émissaires. Au lieu de jouer à son tour sur les peurs et les ressentiments, ce gouvernement aurait pu faire le pari des valeurs démocratiques : la liberté et l’égalité, pour les Roms aussi. Nous en sommes loin. Après l’éviction de la droite éhontée, on assiste à l’avènement d’une gauche honteuse.

Aujourd’hui, nous voulons donc interpeller la majorité gouvernementale : Rien ne vous oblige à ce choix. Il est contraire aux principes que vous revendiquez ; pour autant, il n’est pas davantage dans vos intérêts. Votre responsabilité n’en est que plus grande. Nous vous tenons donc comptables aujourd’hui, comme l’histoire vous tiendra comptables demain, de cette banalisation de la xénophobie et du racisme par l’État français, au mépris des leçons du passé et des menaces qui pèsent sur l’avenir.

 

 


 

N'hésitez pas à diffuser largement cet appel. 

 


 

La Bande Passante

Le Passant Ordinaire

Editions du Passant

L'Autre Campagne

L'Autre Association

 

Acquérir ou diffuser les films LBP
Soutenir LBP

 

 

 

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 15:04

Ce montage diapo de mon amie Brigitte Fraval sur une chanson de mon ami Luc Romann.

Aujourd'hui, tout cela me fait plus chaud au coeur que n'importe quel jour.

Regardez, écoutez, c'est beau, c'est beau! Ah la la, que cela fait du bien dans la haine et la bêtise ambiantes!

Brigitte, Romann, heureusement qu'il y a des humains comme vous. Et quelques autres, heureusement! Gilles, ne fais pas la tête, je ne t'oublie pas.

 

 

La chanson « Chronique tsigane » a été interprétée par Luc Romann


Paroles de la chanson :


Joue Tsigane, joue, joue Tsigane
La terre battue bat sous tes pieds
Lé lé lé...
Joue Tsigane, joue, joue Tsigane
Joue pour voyager
Lé lé lé...
Joue tsigane

Un panneau indique
Emplacement réservé
Aux forains et aux nomades
Lé lé lé...
Derrière les usines
Près du pont de l'autoroute
La décharge est juste à côté
Tu peux pas te tromper
Les gamins s'amusent
Dans les fumées des tas d'ordures
Ils sont tout noirs des pieds jusqu'à la figure
Yaïe yaïe yaïe...
Devant sa caravane, Django joue sur sa guitare
"Nuages" de Django

{au Refrain}

Joue, joue

L' grand-père près du feu
Tresse des tiges d'osier
Il fabrique une corbeille
Yé yé yé...
La mémé est partie
Pour vendre quelques paniers
Et prédire quelques destinées
Lé lé lé...
La jeune Sarah allaite son nouveau-né
Elle voyage sur son visage
La la la...
Devant sa caravane, Django joue sur sa guitare
"Nuages" de Django

{au Refrain}

Joue, joue

Un panneau indique
Emplacement réservé
Aux forains et aux nomades
Lé lé lé...
Derrière les usines
Près du pont de l'autoroute
La décharge est juste à côté
Tu peux pas te tromper

{au Refrain, x3}

Joue, joue
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