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1 septembre 2007 6 01 /09 /septembre /2007 10:41

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Augustin Pyramus de Candolle, botaniste et---grand marcheur.


L'expédition botanique dont je vous entretenais dans l'article"Pour les Garaztar et voisins proches", est arrivée hier à Saint-Jean de Luz, très exactement au Jardin Botanique Paul Jovet, un autre grand botaniste que j'ai eu le bonheur de connaître dans mon adolescence parisienne au Jardin des Plantes, spécialiste des fougères et  qui avait ses repères en Pays Basque. 
Partie le 23 Juin dernier de Collioure, l'expédition de l'association Terranoos a, dans les pas du botaniste Augustin Pyramus de Candolle il y a 200 ans, traversé les Pyrénées et mis en oeuvre un inventaire des plantes à fleurs qui sera par la suite comparé à celui de Monsieur de Candolle et ses amis. Un réseau d'associations s'est constitué afin de donner une suite pédagogique à cette expédition scientifique, un livre sera publié, un herbier constitué et une exposition circulera dans les Pyrénées.
Lors du passage à Saint-Jean-Pied-de-Port de l'expédition et de ses deux Mérens qui ont rendu tant de services, j'ai pu, avec une soixantaine d'autres personnes, assister à la soirée de présentation et rencontrer l'équipe, sympathique et chaleureuse.
Aucune conclusion scientifique précise  ne peut encore être tirée à l'heure actuelle de cette traversée  qui fut aussi une aventure humaine de grande valeur. 
Les espèces inventoriées il y a 200 ans semblent avoir été toutes retrouvées.

Les changements majeurs : 
- le piétinement et l'appauvrissement floristique qui s'en suit dans les lieux à haute fréquentation et aménagement touristique, tels que les stations de ski, par exemple.
- la déprise agricole et la disparition d'activités minière, qui en certains lieux, permettent à la forêt de reprendre ses droits.
- et surtout la fonte des glaciers, qui semble avoir particulièrement frappé les membres de l'équipe. Ils ont été bien loin de retrouver les paysages glaciaires décrits par Pyramus de Candolle.

A la Mairie de Saint-Jean-Pied-de-Port, lors de la soirée, il nous a été donné de sourire lorsque Alain, Boris et les autres nous ont dit que les seules vraies pluies qu'ils avaient rencontrées lors de leur périple, leur étaient tombées dessus ---en Pays Basque. Rien de vraiment étonnant, pas plus que la fonte des glaciers---
Et pour les gens du coin, je ferai mention de la présence de Madame Etchebarren, Maire d'Urepel, bien connue pour son peu d'affection envers tout ce qui ressemble de près ou de loin à un défenseur du milieu naturel. Fidèle à elle-même bien que respectueuse du travail de ces scientifiques, elle a prêché le faux pour savoir le vrai afin de dénigrer le travail d'inventaire réalisé par Natura 2000. Aïe! Ca n'a pas marché! Alors, les botanistes ayant bien insisté sur la très importante charge en ruminants( que j'appelle moi surcharge, mais c'est parce que je suis une méchante écologiste militante) qu'ils avaient remarqué en montagne Basque et qui entraîne nombre d'anomalies botaniques, elle ne savait que faire pour les amener à revenir sur leurs conclusions. Elle a d'ailleurs été la seule à ne pas rire lorsqu'il a été dit que la couche d'excréments mesure parfois quelques centimètres et que l'on s'y casse assez facilement la figure, surtout par temps de pluie, phénomène météorologique assez courant en Pays Basque---. Son dernier argument "Si vous étiez venus au Printemps, avant la montée des troupeaux, vous auriez vu les jonquilles". Imparable! "Ah, si vous étiez venus hier!"---

Pour en savoir plus sur Augustin Pyramus de Candolle et l'association Terranoos, cliquer sur ce lien :

http://www.terranoos.org/fr/de-candolle/projet




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Les photos de fleurs des Pyrénées sont de Françoise, la Jurassienne.

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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 09:15
ombre15438.jpg

"La chasse, chez nous, c'est la vie", c'est l'intitulé d'un autocollant qui a fleuri longtemps dans nos campagnes, plus souvent d'ailleurs, sur des 4x4 rutilants que sur la 4L du pauvre. Un peu contradictoire, cette affirmation concernant une activité dont le but est quand-même d'envoyer des êtres vivants ad patres.
Pour moi, comme pour beaucoup de mes amis (n'est-ce pas Lurbeltz?), la lecture, c'est la vie. Et plus précisément la littérature.
C'est Christian Bobin qui écrit dans l'un de ses petits bijoux de livres que celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie.
Je viens juste de terminer un roman qui m'a enthousiasmée et que je vais porter en moi longtemps, toujours sans doute. Il s'appelle "L'ombre du vent". La version originale est en Espagnol et l'auteur se nomme Carlos Ruiz Zafon.
A travers le prisme d'une histoire rocambolesque où les intrigues s'entrecroisent et s'imbriquent comme des poupées gigognes, ce beau texte est un hommage, un cri d'amour à la littérature. C'est aussi une réflexion profonde et sereine sur la transmission.
Je vous en livre un court passage " Béa prétend que l'art de la lecture meurt de mort lente, que c'est un rituel intime, qu'un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous, que lire est engager son esprit et son âme, des biens qui se font de plus en plus rares".
On est bien loin du culte des loisirs consommation!
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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 08:50

Un lecteur attentif me fait remarquer que la fin du communiqué de l'ADET concernant Lolo l'écolo rigolo n'apparaît pas à l'écran.
Donc, voilà plus d'une heure que j'essaye de réparer, mais rien à faire, le message déjà publié refuse catégoriquement les dernières lignes.
Le diable s'en mêlerait-il ou bien un agent personnel du grand biologiste que nous venons de découvrir en notre ex-premier ministre?
Bon, nous allons tenter de contourner la difficulté.
Je vous copie cette fin de communiqué ci-dessous.
Scrogneugneu! Faudra que ça passe!

Dans les Pyrénées, les ours sont à plus de 80% végétariens et toutes les étudesles ours lâchés en provenance de Slovénie ont exactement le même.

montrent que

régime alimentaire que les ours pyrénéens


Monsieur Fabius méconnaît-il totalement ce dossier, ou fait-il sien le discours

mensonger des opposants ?

Voilà en tout cas qui tranche singulièrement avec les convictions écologiques qu’il a

longuement voulu développer lors de son entretien !

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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 14:26

Aujourd'hui, je vous offre une contribution, celle de Françoise. Nous nous sommes connues sur un forum associatif  et c'est maintenant une amie. Pourtant, l'ambiance, dans ce forum, n'était pas des plus faciles à vivre pour moi. J'avais le malheur de faire mention de mon appartenance à un parti politique, les Verts,  et de tenter , maladroitement sans doute, de dire son implication dans toutes les luttes pour la nature. Verte ou pas Verte, la politique est de nos jours vue comme un activité honteuse et dans ce forum, je me sentais un peu comme un putching ball que plusieurs boxeurs se partageraient. Vraiment épuisant, presque destructeur  quand on se sent impliqué corps et âme comme c'est mon cas, quand on ne sait comment faire admettre sa bonne foi. Alors, j'ai préféré m'effacer, lire tous les jours les écrits des autres mais ne plus intervenir personnellement. Et j'y ai gagné tout plein d'amis avec qui je suis en contact permanent et avec qui j'essaye de faire avancer les choses.
Françoise est l'une de ses personnes. Vivant dans le Jura, elle est venue cet été dans les Pyrénées et je suis bigrement heureuse de vous présenter ci-dessous le texte et les photos qu'elle m'a envoyés.
Bar-Les-Eaux-Chaudes--3-.JPG
Un bar, aux Eaux Bonnes.


♪ ♫  Montagnes Pyrénées vous êtes mes amours  ♫ ♪

Pour nous jurassiens, pratiquant la rando, à consommer sans modération, les Pyrénées sont notre nouveau terrain de découverte (les Alpes, plus proches, restent l'objet d'escapades plus courtes). Au programme, les pics autour de la Pierre-Saint-Martin avec une mention spéciale pour le minéral Pic d'Anie : lapiaz aux couleurs, aux gouffres et aux reliefs étonnants, isards, vautours-fauves , flore extraordinaire de variété, puis vallée d'Ossau.

vautours-fauves--3-.JPG

joubarbe--3-.JPG

Cette année, un fil rouge, l'OURS , bien sûr ! Frustrée d'avoir vécu les cinq arrivées de très loin, relayées par une presse subjective et opposée par principe, j'avais hâte de me rendre compte de l'impact concret de l'animal emblématique du massif.
Si l'ours est omniprésent dans le patrimoine pyrénéen : lieux géographiques, boutiques, restaurants, il est paradoxalement, assez rare au "Pays de l'ours". Pressions ? Pourtant il fait un excellent support publicitaire et son image est utilisée pour tout et n'importe quoi ! De temps en temps des traces de soutien, (photo du barrage de Fabrèges) hélas moins nombreuses que les "NON à l'OURS", peints sur les routes (tiens, je pensais que c'était interdit !)
barrage-Fabr--ges--3-.JPG
Tags en soutien à l'ours sur le barrage de Fabrèges.

Nous avons fait une halte à la "Maison de l'Ours" à Fos, dont l'existence, à mon sens, n'est pas suffisamment mise en valeur. A l'occasion de cette visite, il nous a été remis des plaquettes très bien faites et le numéro spécial de la revue "Science et Nature" de l'été 2001, remarquable. Une grande partie des infos est hélas, toujours terriblement d'actualité, en particulier l'attitude de certains éleveurs, indicateurs d'un type d'agriculture qui fait la part belle au profit et qui refuse d'évoluer pour laisser la place à une cohabitation homme-ours. Nous n'avons trouvé qu'un seul berger, près d'Arrette qui vendait du fromage "Pe-Descaous" (voir lien FIEP : 
http://www.fiep-ours.com/  ,note de Jenofa)
Peu de documents sur l'ours dans les offices du tourisme à part les productions du "parc de Pyrénées". Moi qui cherchais de la matière pour mes envois d'"art postal", je suis restée sur ma faim ! (un exemple en P J.)
Je me demande, quand on n'habite pas les Pyrénées comment agir et être plus efficace que par un seul apport financier aux associations ?
Notre séjour pyrénéen restera marqué par la mort révoltante de Franska, annoncée avec parti-pris par une employée d'un Office du Tourisme dans la vallée du Louron.   ! Et maintenant, ils s'en prennent à Hvala , j'ai HONTE !
Quand donc les ultrapastoraux comprendront-ils que l'ours n'est pas la cause de tous leurs problèmes et que ce n'est pas en en faisant un bouc-émissaire que la situation évoluera positivement, pour eux et pour les futures générations ?
Montagnes Pyrénées vous êtes mes amours, et bon courage aux pyrénéens qui dépensent énergie et enthousiasme pour la cause de l'ours, et à tous les amis de l'ours 
2007-6--Pogu-2.jpg

Merci à Françoise.
 Et maintenant, je ne résiste pas à l'immense plaisir de porter à votre connaissance ce communiqué de l'ADET Pays de l'ours, encore tout chaud. Je ne voudrais pour rien au monde vous en priver.
Comme chantait  Tonton Georges, "C'est pas tous les jours qu'on rigole!".
J'ai plusieurs amis qui, en l'état actuel des choses, refusent catégoriquement de se présenter à une élection, terrorisés qu'ils sont à l'idée de dire des énormités sur des sujets qu'ils ne maîtrisent pas..
Qu'ils soient rassurés. Même concernant un thème où ils n'ont pas la moindre ombre de compétence, ils n'arriveront jamais à dire des bêtises aussi éléphantesques!


 

Communiqué

Pays de l’Ours – Adet Maison des Associations 31160 Arbas www.paysdelours.com

Communiqué

Le 30 août 2007

Pyrénées : Laurent Fabius veut-il lâcher des Pandas ?

Répondant sur France Inter à une question au sujet de l’ours dans les Pyrénées,

Laurent FABIUS a déclaré

« carnivores », alors qu’il existe des espèces « herbivores »

privilégier.

La seule espèce d’ours herbivore est le grand Panda, vivant en Chine, et dont

l’alimentation est constitué à 100% de bambous.

sans rire que l’erreur avait été de lâcher des oursqu’il aurait fallu

Est-ce donc des Pandas qu’il aurait fallu lâcher dans les Pyrénées ?

M. Fabius imagine-t-il vraiment que le plan de renforcement de la population d’ours

dans les Pyrénées ait été réalisé avec si peu de sérieux ?

Bien évidemment, toutes les études nécessaires, sur le régime alimentaire des ours

entre autres, ont été menées avec le concours et l’approbation des meilleurs

spécialistes européens et mondiaux.

Concernant l’ours brun, dont il est évidemment question dans les Pyrénées, il n’en

existe

Omnivore et opportuniste, l’ours brun profite de toutes les ressources de son

territoire.

Dans les Pyrénées, les ours sont à

montrent que

régime alimentaire que les ours pyrénéens

Monsieur Fabius méconnaît-il totalement ce dossier, ou fait-il sien le discours

mensonger des opposants ?

Voilà en tout cas qui tranche singulièrement avec les convictions écologiques qu’il a

longuement voulu développer lors de son entretien !

qu’une espèce en Europe, et son régime alimentaire est partout le même.plus de 80% végétariens et toutes les étudesles ours lâchés en provenance de Slovénie ont exactement le même.

Pays de l’Ours – Adet Maison des Associations 31160 Arbas www.paysdelours.com

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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 10:52

Un communiqué du Collectif Alerte OGM en Pays Basque.
Merci au Journal du Pays Basque qui a relaté les faits de manière objective.
Quant à notre "Grand quotidien Régional", il a su, comme à son habitude,  trouver la formule : "la manifestation a été rapidement contrôlée". Ouf! Nous voilà rassurés!

Moratoire-OGM--r--pons-epolici--re-de-Sarkozy.jpg

Communiqué de presse Collectif Alerte OGM Pays Basque
OGM : Moratoire immédiat

 Le Collectif Alerte OGM Pays Basque poursuit son combat pour la prise d'un moratoire sur les OGM en plein champ. Alors que se termine la floraison du maïs et que des contaminations ont pu avoir lieu, il est nécessaire de prendre les mesures adéquates pour éviter tout risque de contamination des  filières de qualité et que ne se reproduise cette situation en 2008. 
Aussi, le dossier du moratoire sur les OGM ne peut attendre d'être traité dans le calendrier du « grenelle de l'environnement ». Face à la contamination imminente, il est encore possible de prendre une décision de récolte préventive des cultures, condition incontournable à la tenue d'un débat constructif sur les OGM.

Lors de la visite du président de la république et du ministre de l'agriculture, le collectif Alerte OGM Pays Basque a tenu a rappeler le danger que représentent les OGM pour l'agriculture du Pays Basque. Dans la matinée trois membres du collectif ont remis une lettre (ci-jointe) au ministre de l'agriculture. Celui-ci a tenu a rappeler qu'il était le ministre à l'initiative de l'inscription du principe de précaution en annexe de la constitution. Les membres du collectif lui ont signifié qu'il s'agit d'être maintenant le ministre de l'application de ce même principe de précaution. M. Barnier en ensuite confirmé son engagement pour la poursuite des semis en plein champ, avant même la tenue du grenelle. Le ministre ayant insisté sur la nécessité de semis en plein champ pour étudier les risques de contamination, le collectif lui a rappelé la situation à Saint Dos où des parcelles de suivi de contamination, financées par le CR Aquitaine, ont été détruites.

Le message est clair, la situation actuelle convient au ministère de l'agriculture. Le ministère ne prend pas la mesures des tensions se nouant dans les campagnes et du risque qu'encours l'agriculture du Pays Basque.

La demande d'un moratoire étouffée par la répression policière

Dans l'après midi une soixantaine les militants du collectif ont tenu à porter leur revendication lors le parade présidentielle. Quatre personnes sont montées sur le toit de la sardinerie en arborant des banderoles «moratoires OGM ». Pendant ce temps, les forces de l'ordre ont fortement molesté les membres du collectif restés en bas pour déployer leurs banderoles. 7 personnes ont été violemment interpellées et une personne a été blessée au visage.
Rappelons ici que le collectif alerte OGM milite pour un droit applicable à tous : le droit à produire et se nourrir en toute sécurité, sans OGM.
Les marins pêcheurs se sont solidarisés au collectif en déposant une banderoles OGM moratoire sur un bateau.
OGM-Moratoire.jpg

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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 22:21
Pendant que nous nous inquiétons pour les Vautours, les ours, les taureaux et tant d'autres encore, en la "bonne" ville d'Argenteuil, on chasse les rats---oh---, pardon---les SDF.
Vous, je ne sais pas, mais moi, je n'ai pas envie de faire de commentaire.
Je suis trop écoeurée pour ça.
Et dire qu'il y en encore pour croire que l'être humain progresse!

La ville s'est procuré un produit chimique maladorant pour tenter d'écarter les sans-abris de certaines zones. L'un de ses arrêtés anti-mendicité, en 2005, évoquait la «gêne olfactive» liée à la présence de SDF...
Par AFP
LIBERATION.FR : vendredi 24 août 2007
  
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Dans le but de déloger les SDF de son centre-ville, la mairie d’Argenteuil (Val-d’Oise) a acheté cet été des répulsifs nauséabonds appelés «Malodore», «une solution triste» mais nécessaire selon la mairie que dénonce le PS qui condamne «une chasse aux pauvres».

Depuis trois ans, le maire Georges Mothron (UMP) prend chaque été un arrêté pour interdire le centre d’Argenteuil aux SDF. Cette année, pour la première fois, la mairie a reconnu vendredi s’être procuré du «Malodore» pour éloigner les SDF vivant notamment aux abords du centre commercial du coeur de ville.

«La mairie utilisera ce produit si elle ne trouve aucune autre solution, notamment sociale, pour éloigner des SDF occupant une sortie de secours du centre commercial. Ils posent des problèmes de sécurité et gênent les riverains. C’est une solution triste dont on espère se passer», a expliqué à l’AFP Philippe Metezeau, premier adjoint au maire.

Selon plusieurs sources, la mairie a demandé en juillet à ses agents de la voirie d’asperger de répulsif les lieux de prédilection des SDF dans le centre-ville. Mais elle a essuyé un refus net des employés municipaux.

«Le carton de Malodore précisait que le produit était toxique et irritant, et qu’il ne fallait pas le respirer, alors, les agents ont décidé de ne pas le diffuser, car ils veulent bien +chasser des rats mais pas des SDF+», raconte un agent de la mairie sous couvert d’anonymat.

Suite à ce refus, une partie du répulsif a été donné à des agents d’entretien de la galerie marchande «Côté Seine», ce que reconnaît la mairie. La direction de «Côté Seine» a précisé à l’AFP que ses employés avaient bien diffusé le répulsif au niveau des sorties de secours du centre commercial où les SDF ont leur habitudes.

Livré sous forme de concentré à diluer et à pulvériser, «Malodore» est une exclusivité de la société Firchim, spécialisée en produits d’entretien.

«C’est un produit pas dangereux qui laisse une rémanence nauséabonde pendant plusieurs semaines. On l’utilise normalement pour éviter que des gens en état d’ébriété ne stationnent près d’endroits dangereux, sous les ponts ou près des routes», a expliqué à l’AFP le responsable de Firchim, Pierre Pasturel. Selon lui, d’autres collectivités utilisent «Malodore» à cet effet.

Secrétaire nationale à l’égalité des chances du PS et candidat aux législatives à Argenteuil en juin, Faouzi Lamdaoui a dénoncé à l’AFP la «scandaleuse chasse aux pauvres» du maire et «des moyens contraires à la dignité humaine».

En 2005, l’un des arrêtés anti-mendicité de M. Mothron, évoquant une «gêne olfactive anormale» liée à la présence des SDF, avait été annulé par la préfecture.

L’arrêté pris le 6 août et qui court jusqu’en 2012, fait l’objet d’une requête en annulation déposé à la préfecture par Valentin Texeira, militant Verts

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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 18:20

Au sujet des Vautours Fauves, depuis quelques mois, c'est la surenchère au  délire. Parmi les concurrents : quelques mauvais esprits chez les éleveurs, une certaine presse locale qui se trouve être en prise directe avec certains hommes politiques. Allez, n'ayons pas peur d'appeler un Sarkoziste Lucbéreilh  et une Castafiore Jean Lassalle. Me souvenant de ma récente candidature  aux législatives, je me rappelle également leur utilisation honteusement basse et populiste de ce dossier pendant la campagne électorale. Un grand merci au candidat socialiste de n'être pas entré dans cette course à la démagogie, ni au premier ni au deuxième tour de cette mémorable triangulaire.
Le grand délire sur ce type de sujet, ce n'est pas très difficile à faire naître, c'est encore moins difficile à entretenir, surtout pour un ou des notables de province. Il n'y faut que quelques ingrédients dont les plus importants, ceux autour desquels la recette prend forme sont :
l'exploitation d'angoisses ancestrales et irrationnelles autour du thème de la nature qui échappe au contrôle de l'être humain
une méconnaissance crasse et grandissante de tout ce qui touche justement à cette nature dans notre société, qu'elle soit rurale ou citadine. Franchement, dans ce domaine, y-a-t-il  vraiment tant de différences de nos jours entre la ville et la campagne? J'adore les gosses, les minos, les enfants, les gamins, les drôles, les lardons, même les lardonpèmes, les enfants quoi! Mais je vis à la campagne et tous les petits garçons que je connais savent distinguer la marque d'un tracteur au bruit de son moteur mais pensent que la souris est la "dame" du rat et la grenouille, celle du crapaud. Quant aux filles, à part les chanteuses péroxydées et formatées, la der des der de la Starac et les  rebondissements de "Plus belle la vie"--- Ni les garçons ni les filles ne font la différence entre un pommier et un chêne, sauf au moment exact où les pommes sont prêtes à cueillir.
Allez, je sais, c'est cruel, mais ce n'est que l'expression de la vérité. Non?
D'autant que les parents de cette génération là, eux non plus, ne font pas souvent la différence entre un Vautour et un Hibou. J'exagère? Allez, vous savez bien que non! On est très loin de "La guerre des boutons" et des romans de Maurice Genevoix! Que pèsent les cabanes dans les arbres face à l'étrange lucarne, aux jeux vidéos et à la surprotection parentale envers un environnement naturel considéré comme purement et définitivement  hostile?

Alors, pour tenter de mettre un peu de sagesse et de vérité dans ce dossier trafiqué, je vous livre ci-dessous la contribution d'une amie, Martine Razin.
Ce document est déjà paru sur  indispensable et même  vital  blog  "La Buvette des Alpages" : http://www.loup-ours-berger.org/,

5-Laurence-et-vautour.jpg
Sur la photo, dans les bras de Laurence Goyeneche, permanente du Centre de Sauvegarde "Hegalaldia", ce "dindon" là ( non, ce n'est pas une guitare!) est allé, avec treize de ses congénères et quatorze autres du Centre "Ilundain" d'Iruña (Pampelune), renforcer la population des Vautours Fauves Italiens. Et oui, nous avons notre AOC Vautour Fauve Pays Basque!  Je comptais tenter de vous faire croire qu'au Centre Hegalaldia, on aime tellement les Vautours qu'on les berce pour les endormir, mais vous n'auriez pas marché. Hein? N'empêche que moi, le soir, il m'arrive encore d'avoir un pincement au coeur lorsque, depuis ma porte, je ne les entends plus se chamailler à qui aura la meilleure place sur le perchoir. Nostalgie, quand tu nous tiens---

Ahetze, le 4 juillet 2007
Lettre de Martine Razin (Coordination scientifique Gypaète barbu, vautour fauve et Milan royal, Ligue pour la Protection des Iiseaux  Mission Rapaces / Pyrénées au Dr Joncour, président de la section Faune sauvage de la Commission Environnement de la "Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires" (SNGTV)

Je me permets de vous contacter au titre de coordinatrice scientifique "Vautour fauve" dans les Pyrénées pour le compte de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (Birdlife International), afin de vous apporter quelques éléments d'information concernant la situation actuelle du Vautour fauve (Gyps fulvus) dans les Pyrénées. A votre demande.

Le comportement des vautours

Etant originaire du Pays Basque et y ayant toujours vécu, j'ai pu suivre l'évolution des comportements de cette espèce avec intérêt. Jusque dans les années 80, ce rapace montrait une distance de fuite assez importante lorsqu'on l'approchait à pied, et la présence de randonneurs près des colonies a fait échouer nombre de reproductions.

Ce comportement -auquel cette espèce nous avait habitué- découle probablement des persécutions dont il a fait l'objet jusqu'au milieu des années 70 (il n'en restait alors que 50 à 60 couples, il y en a 10 fois plus aujourd'hui). Ce comportement vis à vis de l'homme n'était pas, à mon avis, le comportement normal de cette espèce mais celui d'une espèce persécutée.

En Inde et en Afrique, d'autres espèces de vautours grégaires ne sont absolument pas farouches et vivent en commensaux / sympatriques -plutôt- de l'homme. [NDLB: Commensalisme : (Biologie) Association de deux êtres vivants dont l’un profite de la nourriture ou de l’abri d’un autre être vivant sans lui nuire ni le déranger.  Le commensalisme est une exploitation non-parasitaire d'une espèce vivante par une autre espèce.] Dans ces pays où ils sont respectés, il n'est pas rare de les voir nicher en ville ou au cœur des villages. Au Burkina-Faso, les vautours viennent jusque sous les tables des restaurants en plein air.

Actuellement, dans les Pyrénées, le vautour fauve est moins farouche qu'il y a 20 ans tout simplement parce qu'il n'est plus persécuté: il a retrouvé un comportement normal.

Ressources alimentaires des vautours dans les Pyrénées

Les ressources alimentaires des vautours des Pyrénées sont difficiles à évaluer de façon exhaustive mais il ne fait aucun doute que la biomasse disponible pour les nécrophages est abondante dans les Pyrénées-Atlantiques (64), ce qui explique la présence de cette espèce mais aussi celle d'autres espèces plus menacées et nécrophages telles que le vautour percnoptère (50% des effectifs français dans le 64), le milan royal, le milan noir (densités importantes) ou le gypaète barbu.

Il est communément admis qu'un vautour fauve nécessite 400 gr de nourriture par jour. Donc théoriquement, la population de vautours fauves des Pyrénées françaises, nécessite environ 340 tonnes de nourriture par an (400 gr x 365 jours x 580 couples x 4 ; 4 ? : On estime que la population est composée de 50% de non reproducteurs).

Les Pyrénées-Atlantiques abritaient en 2005 (chiffres Ministère de l'Agriculture) : 728300 ovins, 330600 bovins, 245700 porcins, etc. Le taux de mortalité des ovins est en moyenne de 4% (3-5%), celui des veaux de 6% (statistiques DDAF).

Nous avons étudié la disponibilité alimentaire pour le gypaète barbu (une espèce voisine et consommant les os d'ongulés de taille moyenne de type ovins) en 2004, sur la seule vallée de Saint Etienne-de-Baïgorri, en menant une enquête auprès des exploitants agricoles. La vallée de Baïgorri et ses environs immédiats abritent 200 couples de vautours fauves, 47000 ovins, 1230 bovins, 3000 porcins et 1200 équins.

Nous avons dénombré plus de 46 dépôts hivernaux de carcasses au dessus des fermes (en été le bétail est en montagne), alimentés par les éleveurs et recyclés par les vautours. Certes, ces dépôts sont peut-être un peu moins abondants actuellement avec la systématisation de l'équarrissage, mais les éleveurs de ces vallées montagnardes n'attendent généralement pas plusieurs jours pour ce débarrasser d'une bête morte alors qu'ils ont un service rapide, gratuit et efficace à proximité.

Ce lien entre le pastoralisme traditionnel et les vautours -qui a toujours existé- est une excellente chose du point de vue de la protection des oiseaux (et du point de vue sanitaire): tout le cortège de nécrophages en profite. Cette pratique favorise le maintien de la biodiversité et limite la propagation des maladies.

Bref, si l'on compte 4% de mortalité pour les seuls ovins (statistique DDAF), nous obtenons 30 kg en moyenne x 28 000 ovins morts / an, nous obtenons 840 tonnes de nourriture potentielle pour les grands nécrophages dans les Pyrénées-Atlantiques.

Il serait intéressant de savoir quelle proportion de ces animaux est collectée par Ferso Bio dans le département, ce qui indiquerait la quantité de carcasses d'ovins recyclée par les vautours naturellement (sans pollution due au transport et à la crémation).

Il faudrait aussi compter ce qui est généré par l'élevage bovin, porcin et équin. Cependant, il ne fait aucun doute que «nos» vautours ne meurent pas de faim :

aucun oiseau dénutri n'a été récupéré par le centre de soins de la faune sauvage du Pays Basque (Hegalaldia)
le taux de reproduction des vautours fauves, étudié en 2006, est comparable à celui des années 80 (aucun changement d'après le Parc National des Pyrénées).
Les autres populations de rapaces nécrophages sont stables et ne souffrent pas d'insuffisance alimentaire.
Les nourrissages artificiels mis en place dans les années 80 (puis ailleurs ensuite, grâce à l’AIM du 7 août 1998, abrogé ….) afin de sauver le vautour fauve de l'extinction ont été stoppés en 1997 dans le département car l'espèce était dynamique et abondante (et concurrente du Gypaète barbu, sur les sites de reproduction, notamment, et bien plus menacé), dans l'objectif d'obtenir à moyen terme une stabilisation de ses effectifs. Ces nourrissages apportaient 30 à 50 tonnes de carcasses par an aux vautours, une action devenue symbolique plus qu'efficace pour nourrir nos nécrophages.

Dix ans après, nous notons une tendance à la stabilisation du vautour fauve, qui continue toutefois de légèrement augmenter (il sera stable, probablement, dans quelques années). En créant des nourrissages artificiels pour cette espèce, nous augmenterions son taux de croissance annuel.

La situation des vautours en Espagne

(source: Fundo de los Amigos del Buitre)
Les Pyrénées espagnoles abritent 90% des effectifs de vautour fauve pyrénéens (10% en France seulement) la plupart en Aragon et en Navarre, soit environ 6000 couples de vautours recensés en 1999 (recensement national, publié).

Cet effectif important est lié au développement de l'industrie agro alimentaire (élevage intensif porcin en particulier) dont tous les déchets ont été mis à la disposition des nécrophages pendant de nombreuses années en « service gratuit ».

En Aragon (Pyrénées centrales) :

Il existait environ 200 "muladares" (dépôts de carcasses et de déchets carnés impropres à la consommation humaine et animale domestique, en 2000.
En 2003 il n'existait plus que 50 "muladares". En effet, l'application de la directive UE découlant de la crise de l'ESB, entraîna la fermeture progressive des "muladares".
Fin 2005, l'Espagne comme la France obtient la possibilité de nourrir les rapaces nécrophages (placettes de nourrissages réglementées).
Mais dès janvier 2006, tous les animaux morts en Espagne sont collectés systématiquement (par décrêt royal), sans tenir compte des populations d'oiseaux sauvages, dont certaines sont très menacées.
C'est alors le début de l'hécatombe : le centre de soins d'Alfranca à Zaragosse (Aragon) recueille 1300 vautours fauves entre 2003 et 2006 dont 600 pour la seule année 2006. A partir d'avril 2006, les interventions des vautours sur le bétail vivant (mises bas essentiellement) se multiplient ainsi que les collisions routières, les vautours "affamés" disputant les animaux écrasés aux petits nécrophages. Les vautours envahissent les décharges. Les articles de presse se multiplient ainsi que les plaintes des éleveurs.

Les effectifs des colonies de vautour fauve du nord de l'Espagne diminuent de 40% entre 2006 et 2007, leur taux de reproduction s'effondre. Les écologistes de la FAB (Fundo de los Amigos del Buitre) et les éleveurs s'unissent pour demander au Gouvernement d'Aragon la mise en place de nourrissages pour cette espèce et une dérogation à la réglementation sanitaire afin de permettre aux éleveurs de laisser en montagne les carcasses issues du cheptel domestique.

En juin 2007, la Société Ornithologique Espagnole (birdlife inrenational) sollicite une dérogation de la Directive UE réglementant l'équarissage auprès de l'UE, la Directive de la Santé étant sur ce point incompatible avec la Directive Oiseaux. Cette sollicitation concerne l'Espagne, le Portugal et les Pyrénées françaises (nous avons coopéré au dossier) qui sont les 3 régions européennes qui abritent les populations les plus abondantes d'oiseaux nécrophages (disparues ailleurs), qu'il est illusoire de prétendre nourrir par le biais de nourrissages artificiels.

La "crise" actuelle dans les Pyrénées-Atlantiques

Les vautours passent la frontière naturellement, ils sont capables de faire plus de 100 kilomètres par jour pour chercher de la nourriture. La situation des vautours dans les Pyrénées françaises découle sans aucun doute de la situation des vautours en Espagne, victimes du changement de la réglementation européenne sanitaire, poussés par la faim et attirés par le pastoralisme traditionnel encore bien vivant des Pyrénées françaises.

Les oiseaux n'attendent visiblement plus toujours que les animaux soient bien morts pour les consommer. Ils peuvent détecter des animaux malades ou fragilisés lors des mises bas, et attendre un certain temps à proximité avant de se décider, poussés par la faim ou la concurrence de leurs congénères. Un effort de surveillance lors des mises bas doit être préconisé, et ce d'autant plus que nombre d'animaux ont naturellement des difficultés pendant ces évènements (les bovins en particulier).

Si la situation réglementaire évolue (nous avons bon espoir qu'il en soit ainsi, la DG européenne de la Santé … animale [DG-SanCo] ayant reconnu que la directive découlant de la crise de la ESB n'était pas / plus justifiée), les vautours fauves devraient retrouver leur place de part et d'autre de nos frontières et rejouer leur rôle d'équarrisseur naturel. L'UE a reconnu par voie de presse qu'il y avait une crise écologique (dont vautours et éleveurs sont les victimes).

Cependant, je vous rappelle que les évènements récents ont été déformés et amplifiés par la presse et les politiques en pleine campagne électorale et sur fond de programme de réintroduction de l'ours brun (Ursus arctos) mal vécu. Nous comptons donc sur le diagnostic objectif de votre corporation pour trier les sinistres avérés des fausses interprétations.

En espérant avoir éclairer un peu la situation,
Bien cordialement,

Martine Razin
Coordination scientifique Gypaète barbu, Vautour fauve et Milan royal
LPO Mission Rapaces / Pyrénées



Vautoursvoil--re0001-copie-1.jpg
 Vautours Fauves dans la volière d'Hegalaldia, au temps où le Centre se trouvait encore à Uhart-Cize, en ma modeste demeure.
Ceux-là sont allés renforcer la population des Gorges du Verdon.

 



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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 14:47

Bon, c'est moi qui fait de la politique, je ne le nie pas.
Mais là, hein----, ce n'est pas moi qui dit du mal de Sarko.
Message personnel:  Romann, ne te fâche pas.
Autre message personnel : Hubert /Cendrine, pardon d'en remettre une couche sur la corrida, mais actualité oblige.
Je viens de recevoir à l'instant le message ci-dessous que je m'empresse de publier.
Vous remarquerez qu'une fois de + sur ce blog, corrida et OGM se partagent la vedette.

BRAVO SARKO!

A Bayonne,deux femmes ( très dangeureuses) avec pour seule arme la banderole anticorrida du CRAC, ont été repoussées d'abord sur la droite du commissariat de Bayonne( allées Paulmy) , puis à l'entrée de la rue, puis de l'autre côté de l'avenue et enfin carrément au rond point vers la N10!!!!!

Demander l'interdiction des arènes aux mineurs, c'est grave , docteur? Le BVP refuse le spot de RENAUD (trop traumatisant pour le public), ET LES ENFANTS DANS LES ARENES? ILS NE SONT PAS TRAUMATISES?

 A Saint Jean de Luz, saisie de la banderole, et à l'arrivée de Sarkozy,deux  RG se sont précipités pour cacher le tee-shirt de l'unique et donc dangeureuse anticorrida qui se trouvait à la vue de la voiture officielle, mais là, coup de theâtre, du toit de la sardinerie ont surgi les ANTI-OGM!!!!!! Les RG se sont précipités sur eux manu militari, et trois  touristes qui étaient là se sont vues confisquer leur appareil photo!!!!!Elles avaient osé photographier!

C'est défendu depuis quand?

 

JAMAIS PERSONNE N'A FAIT TAIRE LES HOMMES ET LES FEMMES DE CETTE TERRE.

 

LA DEMOCRATIE  C'EST DE POUVOIR DIRE CE QUE L'ON PENSE!!

EMPECHER DES BANDEROLES ET NE VOULOIR (TV OBLIGE) QUE DES BADAUDS BEATS , AFIN DE MONTRER AUX TELESPECTATEURS UN SARKO MAINS TENDUES VERS UN MORCEAU DE FOULE PAS DU TOUT REPRESENTATIF (puisque sélectionné), C'EST DE LA MANIPULATION D'IMAGE.

 

CE N'EST PAS EN CACHANT LES PROBLEMES QUE NICOLAS SARKOzY VA LES RESOUDRE!

 

Michèle Becker

déléguée CRAC 64

WWW. anticorrida.com

 

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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 13:08
Pour cette contribution, Babel ne m'a pas proposé de titre.
J'espère que celui ci-dessus lui conviendra.
Tout se tient. C'est l'histoire du battement de l'aile du papillon.

La corrida est un rubis de sang taillé dans le cynisme le plus sauvage, posé aux doigts des mises à mort dans la grande arène terrienne... Regardez bien à chaque toro lâché dans un village, à chaque banderille dans un dos, c'est le ballet de nos rages qui s'habille de traditions et de paillettes.
Le corps est donné à la sauvagerie
Suis generis en habits brodés :
« Hello darling, quelle bonne idée cet astrakan ! »
Un soldat vaut la guerre
Avez-vous déjà trouvé le pur reflet
Du cœur du problème ?
L’arène est ronde comme le monde : c’est notre monde en petit,
pour ceux qui veulent un monde avec mise à mort incorporée.
Et moi, là, quel monde suis-je à la sueur du bâtir ?
L’oikos, ma maison, mon etxe
Et sa logique : réduite à un fanion vert ?
C’est pas mon adresse
Je ni pas de drapeau ni rouge ni vert
Pas de muleta moirée
A agiter devant un ennemi
Même l’ennemi d’un soir :
Mes ennemis n’ont pas de grand soir…
Tous mes amis chantent au petit matin.
La corrida est ainsi faite pour dire en petit et en fanfares ce que nous faisons dans ce grand cercle terrien : mettre à mort avec un art raffiné du déguisement et de la mise en scène, pour ne pas avouer nos goûts de voir la mort danser dans les yeux des autres.
À noter, quand les temps les permettent, les jeux ajoutent des humains aux joutes où la mise à mort est déjà prévue, sous presse en page des sports, ou bien dans le silence des raisons d’État... Ne me parlez pas de ces fêtes, l'air en est trop funèbre... Toros à cocardes ou prisonniers à l’encan : le jazz est le même, la finale est dans la tombe.
Les lames pénètrent un animal aveuglé de soleil et de rage, et le sang coule… La lame « sans trêve ni repos, qu’on soit noir ou blanc de peau », (merci le taureau de Toulouse) entre tes dents, entre tes os, et en petit c’est ta vie que tu mets en farine de morve et de pis, d’entrailles puantes sous les mouches au soleil… Oh le joli monde immonde !
Augustin, (au seuil du Ve siècle, quelle évolution !) voulant montrer qu’il avait changé, accompagna un jour un ami au cirque, certain de pouvoir contenir sa violence, ne serait-ce qu’en fermant les yeux. Il raconte avec tristesse, dans es Confessions, comment attiré par les cris, aiguillonné par le souvenir des excitations passées, il a rouvert les yeux et hurlé avec les loups. Toute notre prédation est mis en haut de l’affiche, exemple à suivre ! Et en haut de la plaine, en bas des tas de chaussures et de cheveux coupés, de femmes en burqâ, de moignons dressés vers le ciel, je m’accorde, accorde, une corrida, exutoire : apotropaïque, pour être précis : c’est un mot savant, mais je lisais tandis qu’aux arènes, on mettait à mort.
Les épées tranchent les nerfs, affaiblissent la victime qui n’a plus aucune chance d’en sortir. Les missiles bombardent les infrastructures, un embargo étouffe l’économie, et l’ennemi déjà est vaincu. Entre les murailles de Chine, les ghettos de Varsovie et les fornicula (oui, qui a donné forniqué) des arènes, j’entends meugler les foules plus que les toros : les grandes douleurs sont muettes !
Qui m’a dit l‘autre jour la vieille expression « il pleut comme à Gravelotte ? » Le 18 août 1870, les obus y tombèrent tant, à Gravelotte en Moselle, que l’expression est née. À Verdun, durant 10 mois, 1000 hommes par jours sont morts. Alors encenser la mort, non merci : tout tient dans le panier de peau arraché de force aux victimes.
Gravelotte ? C’était il y a 137 ans, et peu s’en souviennent.
Dans chaque corrida, goutte à goutte, toro après toro, il finit par pleuvoir de la mort comme à Gravelotte, comme à Bagdad, à Verdun, le sang dégoutte de notre arène terrienne. J’aurais préféré qu’il dégoûte...

Planter jusqu’à la mort un phallus de fer dans le symbole de la virilité, je n’en ai pas besoin.

 
babel - mercredi 22 août 2007.
http://www.myspace.com/lebabel

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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 14:30

Nous, ici, en Pays Basque intérieur, se battre contre un projet de couloir à camions, on sait ce que c'est! En Janvier prochain, cela fera dix ans que nous avons commencé notre combat acharné!
Nous savons donc aussi comme il est important de se sentir soutenus et aidés par des gens qui vivent loin, qui ne sont pas physiquement concernés mais qui sont solidaires d'une lutte locale et pourtant planétaire.
C'est pourquoi, en recevant cet appel, j'ai immédiatement décidé de le publier dans ce blog.

IMG-030.jpg
Photo Y. Arthus-Bertrand


NON  A UN PROJET AUTOROUTIER EN CAMARGUE

Cette pétition est destinée aux autorités françaises et  européennes pour que le projet de  tracé autoroutier en Camargue et en Plaine Crau soit annulé et qu'un nouveau tracé moins destructeur pour l'environnement soit adopté, il y a d'autres alternatives !

Je dis NON à une autoroute en Camargue et en Plaine de Crau, qui aurait des conséquences irréversibles sur des paysages exceptionnels, que nous devons préserver pour les générations futures

NON aux graves atteintes sur l'environnement,  l'agriculture (terre AOC, élevage), l'hydraulique, ainsi que sur la faune et la flore !

On compte sur vous pour faire circuler cette pétition auprès de vos amis et contacts

www.camarguesansautoroute.com

Un grand merci

l'A.C.E.N ( Association Camargue Environnement & Nature) association loi 1901

Présidente - Marie Josée TADDEI - contact@camarguesansautoroute.com 

06 14 11 38 25 / Tél 04 90 96 87 14 - Mas Regala, le Petit Barret, F - 13200 Arles

 

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