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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 14:30

Nous, ici, en Pays Basque intérieur, se battre contre un projet de couloir à camions, on sait ce que c'est! En Janvier prochain, cela fera dix ans que nous avons commencé notre combat acharné!
Nous savons donc aussi comme il est important de se sentir soutenus et aidés par des gens qui vivent loin, qui ne sont pas physiquement concernés mais qui sont solidaires d'une lutte locale et pourtant planétaire.
C'est pourquoi, en recevant cet appel, j'ai immédiatement décidé de le publier dans ce blog.

IMG-030.jpg
Photo Y. Arthus-Bertrand


NON  A UN PROJET AUTOROUTIER EN CAMARGUE

Cette pétition est destinée aux autorités françaises et  européennes pour que le projet de  tracé autoroutier en Camargue et en Plaine Crau soit annulé et qu'un nouveau tracé moins destructeur pour l'environnement soit adopté, il y a d'autres alternatives !

Je dis NON à une autoroute en Camargue et en Plaine de Crau, qui aurait des conséquences irréversibles sur des paysages exceptionnels, que nous devons préserver pour les générations futures

NON aux graves atteintes sur l'environnement,  l'agriculture (terre AOC, élevage), l'hydraulique, ainsi que sur la faune et la flore !

On compte sur vous pour faire circuler cette pétition auprès de vos amis et contacts

www.camarguesansautoroute.com

Un grand merci

l'A.C.E.N ( Association Camargue Environnement & Nature) association loi 1901

Présidente - Marie Josée TADDEI - contact@camarguesansautoroute.com 

06 14 11 38 25 / Tél 04 90 96 87 14 - Mas Regala, le Petit Barret, F - 13200 Arles

 

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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 13:17

PICT0114-copie-1.JPG


Cette annonce s'adresse à celles et ceux qui vivent près du centre du monde, c'est à dire du côté de chez moi. Tant pis pour les autres. Ils n'ont qu'à en prendre de la graine.



L'association Terranoos en partenariat avec le CPIE Pays basque organise



le samedi 25 août 2007, à 18 h, à la Mairie de Saint Jean Pied de Port,
une conférence sur l'expédition "de Candolle", avec les membres de l'expédition.
"Sur les traces du botaniste
Augustin Pyramus de Candolle
200 ans après"

Cette expédition a pour objectif de refaire l'itinéraire qu'a parcouru Pyramus de Candolle, botaniste
suisse mandaté par Napoléon 1er pour élaborer un inventaire de la flore pyrénéenne, 200 ans après. L'expédition a débuté le 23 juin à Collioure, et en suivant le cheminement de de Candolle, traversera
les Pyrénées d'Est en Ouest jusqu'à saint Jean de Luz le 31 août. Tout au long de cette traversée, des relevés botaniques seront effectués par des botanistes et
permettront de faire un comparatif avec l'herbier de de Candolle. Le samedi 25 août 2007, les membres de l'expédition viendront présenter leur périple et les premiers
résultats de leurs prélèvements. L'animation de la conférence devrait être effectuée par Claude Dendaletche, grand spécialiste des
Pyrénées (sous réserve)
CPIE Pays basque
Place de la Mairie
64430 Baigorri
Tél. 05 59 37 47 20 - Fax 05 59 37 45 88
mail : cpie.pays.basque@wanadoo.fr

 

 

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18 août 2007 6 18 /08 /août /2007 18:46

leclerc5.jpg

Annie Leclerc

Annie Leclerc, à l'âge de 16 ans, ce fut ma fulgurance féministe et philosophique.
Ses textes sont ancrés en moi, dans la moindre de mes cellules.
Je ne lui ai jamais parlé, je ne lui ai jamais écrit.
Mais c'était mon amie, c'était l'une de mes si rares lumières.
L'écoloféminisme, il était admis de toutes parts que c'était Françoise d'Eaubonne, à qui l'on doit le mot "phallocrate", et ce n'est pas rien.
Et je l'aimais, Françoise, et je l'aime! Et j'ai salué son départ en l'an 2005.
Mais Annie Leclerc, c'était, que dis-je - c'est  la JUBILATION qui pousse aux combats justes et non-violents, la jouissance de vivre, le chant de la Vie du côté des femmes, du côté de la sereine densité du vivre, du côté où pas une seule cellule de prison n'est supportable et acceptable, où pouvoir et puissance sont des mots-coquilles vides.
Mais voilà--- cette amie indispensable, je n'ai pas su qu'elle passait sur l'autre rive en Octobre 2006. Je viens seulement de l'apprendre. Merci internet.
Je n'ai pas vu sa lumière s'éteindre. Tout simplement, sans doute, parce que jamais elle ne s'éteindra.
Ce soir, je suis trop bouleversée pour vous parler d'elle.
Je fais confiance à Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Leclerc
Qu'il vous ouvre les portes de son monde, un monde où la mesquinerie n'a pas droit de cité, un monde où l'on respire.
Ouvrez grand vos poumons.

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16 août 2007 4 16 /08 /août /2007 16:19
Dax et Bayonne, même misère!

Mardi, à Dax, la "Feria" comportait malheureusement l'inévitable corrida (Comment ne pas faire l'amalgame, à force?). Le CRAC, lui, organisait un rassemblement contre la dite corrida. Une cinquantaine de personnes participaient, ce qui est déjà un exploit pour un jour de semaine, surtout en une ville où ne pas apprécier la taureaumachie est considéré comme une maladie honteuse. Un seul slogan "torrida-torture", un stand devant les arènes et une presse qui commence à mordre à l'hameçon malgré la pression toujours plus forte et agressive du lobby taurin.
Mercredi , à Bayonne, ce n'était plus les fêtes, mais il y avait encore corrida. Et oui, "Bayonne, ville taurine!". Ouhouhou! Les "Patxa", où êtes-vous? Si vous saviez comme je suis nostalgique de la peinture rouge sur le grand taureau noir du panneau à l'entrée de Bayonne quand on vient de Garazi. Inconsciemment, peut-être est-ce pour ça que je n'ai plus guère envie de me rendre à Bayonne. Vous n'avez plus de peinture ou quoi? 
Ce 15 Août, on   annonçait la présence de Roselyne Bachelot, actuelle Ministre des sports et ex-Ministre de l'Environnement, à qui je garde, en tant qu'écologiste et militante des Verts, un sacré chien de ma chienne, parce que pire qu'elle dans le rôle, à tous points de vue, on n'a encore pas connu. 
Encore une fois, le CRAC était présent.Le matin et le soir. Les manifestants, en station devant les arènes ont vu sortir, au milieu du "spectacle" des gens qui venaient là pour la première fois, qui pensaient que la corrida était une gentille "espagnolade" toute de lumières et de joie, qui s'étaient laissés tenter par le bourrage de crâne touristique et ne pouvaient,  une fois devant la réalité, la supporter. Certains pleuraient, une personne vomissait. Certains avaient eu des places gratuites (tiens, tiens, offertes par qui?)  et regretteront toute leur vie de les avoir utilisées.
Entrisme dans les écoles, discours faussement artistiques, voire poétiques, images trafiquées de diverses manières, tout ce système bien huilé  remplit en effet les arènes de gens trompés sur la marchandise et que l'on n'y reprendra plus.
C'est ainsi que l'on gonfle les statistiques et cela permet de collecter plus de subventions ou de trouver plus facilement des sponsors. La boucle est bouclée, le cercle est vicieux à souhait.
C'est bien pour cela que la lutte contre le mensonge et la désinformation ne doit avoir de cesse.
pentecote2.jpg


 De la corrida, du fascisme et du totalitarisme.

---"La corrida est un révélateur, un symptôme d'un mal caché et redoutable: l'instinct de mort. ----
La mort spectacle nie l'éthique hédoniste faisant de l'individu solitaire face à son destin, un individu solidaire, fondant la reconnaissance d'autrui sur sa seule capacité à éprouver le principe du plaisir-déplaisir.
La corrida nous rappelle que le processus d'hominisation n'est nullement parachevé et que le chemin parsemé de cadavres humains et non humains est décidément bien long.
Pour perpétrer ces actes de torture érigée en spectacle, les tenants de la corrida ne sauraient souffrir le débat, la confrontation, la réfutation. Il leur faut de la propagande lourde et unilatérale et il ne manque pas de mondains pour se livrer dans les médias à des exercices pitoyables d'apologie sans être le moins du monde embarrassés par l'absence de toute contradiction idéologique.
En cela, la corrida, comme la chasse, sont intrinsèquement fascistes et anti démocratiques.
Normal, puisqu'elles hurlent : Viva la muerte! - I kill for fun"-----

Gérard Charollois. Président de  "Convention Vie et Nature pour une Ecologie Radicale".

Dans ce domaine, il est bon de rappeler avec quel brio et quelle efficacité Francisco Franco, bourreau, entre autres, de Gernika,  a su utiliser à son profit le phénomène Manuel Benitez, dit "El Cordobes", en concomitance avec l'explosion du nombre de téléviseurs en Espagne. Quel talent, ce Caudillo! La corrida glissant vers le statut de "Fiesta nacional" et entrant dans tous les foyers au profit d'une gloire, celle du Généralissime!  Que nombre de républicains, de démocrates et surtout de militants de la cause Basque semblent vouloir l'ignorer ne va pas sans me poser un grand souci, pour ne pas dire un grand chagrin.
TriompheCordobes1Pt.jpg


Un film avec El Cordobes.

Quand le kitsch s'en mêle.

Des femmes, de leur conscience et de leur responsabilité.

Je l'ai déjà dit et le redirai (voir l'article de ce blog : "Tortura ez da gure kultura") : J'ai découvert avec une  incompréhension horrifiée  la présence d'un nombre important de femmes dans les arènes, à égalité avec les hommes.
Comment ne pas penser alors à ces quelques lignes d'Annie Leclerc, dans "Parole de femme", au début des années 70: " C'est bien la Vie et la jouissance d'elle seule que devront porter les vraies révolutions. 
Mais sans les femmes et sans l'éveil de leur conscience avilie, les vraies révolutions s'épuiseront  et la Terre redeviendra celle de l'homme, puissant et triomphant, de l'homme semeur de progrès, d'oppression et de détresse".

Alors quoi? J'ai raté un épisode? Que s'est-il passé? Que se passe-t-il? Réveillez-vous, les filles, les femmes! Réveillez-vous mes  mes soeurs! N'acceptez pas d'être ainsi entraînées dans ce torrent nauséabond, refusez ce statut de collabos de l'horreur. Ne croyez pas qu'il vous sera tenu compte de votre docilité à l'accepter. Cette violence se retournera obligatoirement contre vous. Que peut vous apporter de singer  l'inacceptable? Je ne peux arriver à oublier les visages moqueurs de ces femmes  entrant dans les  arènes de Bayonne le 4 Août dernier. Elles souriaient de toutes leurs dents en entendant  les injures sexuelles lancées aux manifestantes anti-corridas par les mâles aficionados. Comme j'avais, comme j'ai honte pour elles! Je savais bien qu'il existait un féminin à "beauf", mais je ne le connaissais que diffus. Là,  la concentration était d'importance. Depuis lors, ces sourires, dans ma tête, virent à la hideuse grimace et en cauchemars qui passent en boucle. 

De la télévision, arme cathodique mais totalitaire.

Vous connaissez la dernière? Le BVP (Bureau de Vérification de la Publicité) refuse l'autorisation de diffusion du spot dénonçant la corrida, réalisé par Jerôme Lescure avec le soutien des associations pour le respect des animaux.
Motif : trop dur, trop violent----
Tiens, tiens, intéressant--- Alors, comme ça, la corrida nous dit-on, est une belle et douce activité raffinée, artistique, culturelle, civilisée, pratiquée et admirée par des gens qui ne feraient pas de mal à une mouche, mais---- faire entrer sa réalité dans les foyers grâce à la télé choquerait les âmes sensibles. 
Alors là, je dois vraiment être cruche, je ne comprends pas.
Mais si je comprends! Le vieil adage est toujours d'actualité qui dit "Ce n'est pas malheur à celui par qui le scandale arrive mais malheur à celui qui dénonce le scandale". 
Cependant,  tout bien réfléchi, nous avons peut-être là matière à nous réjouir. Car enfin, s'il en était encore besoin, le BVP nous offre sur un plateau, par ce refus, la preuve  que les nombreuses images de corridas diffusées à la télévision sont triées, choisies, édulcorées, magnifiées par certains artifices, mensongères, même si elles sont déjà inacceptables pour nombre de gens sensibles à la souffrance gratuite de tout être vivant.
cerveau.jpg
Et s'il n'y avait que pour la corrida---- La télé, c'est quoi à part une machine à lobotomiser, à décerveler?

Si vous désirez visionner le spot de Jérôme Lescure, cliquez ici:
http://www.tribunal-animal.com/operations_speciales/spot_crac.htm.

De plus, il vous est possible d'agir pour demander sa diffusion. Comme de nombreux acteurs, chanteurs, écrivains et même----politiques (si, si!), écrivez à Nicolas Sarkozy ainsi qu'à la Ministre de la Culture et de la Communication. Entre autres tares, ce gouvernement est un concentré d'aficionados. Raison de plus, on va se gêner!. Demandez la diffusion du spot ainsi que l'interdiction aux arènes aux enfants de moins de 15 ans.
Courriels à envoyer à: Pour Nicolas Sarkozy : emannuelle.mignon@elysee.fr, claude.gueant@elyses.fr,franck.louvrier@elysee.fr
PourChristine Albanel :michele.fayt@culture.gouv.fr.
Enfin, pour comptabilisation des courriels, n'oubliez pas de mettre la SPA en copie à cette adresse : n.biscaye@spa.asso.fr

Et puis, ensuite, vous pouvez aussi regarder ce spot détourneur de pub. 
http://www.dailymotion.com/video/xsk7w_dans-la-publicite_creation
Celui-là non plus, vous ne le verrez jamais à la téloche, mais je suis certaine qu'il vous fera du bien. Perso, j'adore!



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13 août 2007 1 13 /08 /août /2007 17:22

Bergers et éleveurs des Pyrénées, 
nous (mes amis protecteurs de la nature et moi-même)  vous respectons, vous et votre métier.
Nous savons très bien que, dans le dossier sur l'ours, l'inacceptable n'est commis que par une minorité de violents qui refusent le dialogue depuis toujours, lui préfère les injures, les menaces et les coups et se complait dans un victimisme larmoyant.
Mais aujourd'hui, nous en sommes arrivés à un point de non retour où il devient évident que ni ne dit mot consent.
Ces gens-là entachent l'image de votre métier et de la population des Pyrénées face à l'Hexagone et à l'Europe.
La balle est aujourd'hui  entre vos mains.
C'est à vous de dénoncer leurs paroles et leurs actes, à vous de les marginaliser.
Ce faisant, vous le savez bien, vous ne renierez ni vos racines, ni votre culture, ni votre milieu.  Bien au contraire. Et vous savez bien aussi que faire de l'ours un bouc-émissaire, à l'heure de la mondialisation, de la concentration maximale, de l'agribussiness, des monocultures, des monoélevages, des OGM et j'en passe, n'est ni très honnête  ni très glorieux, c'est peu de le dire.
Toute personne qui réfléchit un tant soit peu se rend vite compte que dans nos contrées, respecter l'ours, c'est aussi respecter le pastoralisme.
Bon, je ne suis pas plus catho que ça, mais l'idée de "séparer le bon grain de l'ivraie"---hein---tout de même----
D'autant que, amis de la Conf et d'ELB, vous êtes bien placés pour savoir que ceux qui se plaignent le plus ne sont pas les plus à plaindre. Non???????????????????????????????

MANIF-ARBAS-1-4-06.jpg
Le 1er Avril 2006 (mais hélas, ce n'est pas une blague), les premières exactions des ultras à  la Mairie d' Arbas (65)


Le 13 août 2007
 
Communiqué de Ferus
http://ours-loup-lynx.info/
ADET Pays de l'ours http://www.paysdelours.com/
WWF http://www.wwf.fr/
 

Remplacer chaque disparition suspecte d’ours par deux lâchers !

 Plusieurs dizaines de plombs ont été retrouvés dans le corps de Franska lors de son autopsie.

Même s'ils ne sont pas la cause directe de la mort, Franska était blessée et on ne peut exclure que cela ait influé sur son comportement.

Qui sait si Franska aurait traversé cette route à ce moment-là si elle n’avait été dérangée, pourchassée, stressée et blessée ?

Après les insultes, les pressions, les menaces, les manifestations violentes, le saccage de la mairie d'Arbas, les agressions, le miel contenant du verre pilé, les battues illégales en plein été, voici maintenant les coups de fusil !? Ca suffit !

Combien de temps allons-nous laisser une poignée d’opposants braver toutes les lois pour une cause dont ils ont été déboutés par les tribunaux à plusieurs reprises ?

Est-il admissible que dans un état de droit une minorité cherche à détruire par la violence ce qui a été démocratiquement décidé ?

Il serait inacceptable que l'on recule sur ce dossier emblématique de la protection de la biodiversité en France sous la pression de quelques délinquants violents.

La seule réponse possible est le remplacement automatique par deux individus de tout ours retrouvé mort suite à des actions illégales d’opposants.

Nous en appelons au Gouvernement pour rétablir l'état de droit dans les Pyrénées et faire respecter la loi et la décision démocratique de restaurer une population viable d’ours dans les Pyrénées.

Defile-1.JPG

Le 3 Juin 2006, à Toulouse,manifestation pacifique pour la cohabitation pastorale.
Elle avait été déplacée géographiquement, à cause des menaces de quelques  d'individus violents et dangereux.
A leur tête, l'Ariégois Philippe Lacube, "pauvre et misérable éleveur" (snif!!!!!!!), dont, en vérité, bien des amis de l'ours aimeraient avoir les fins de mois.


Le 16 Mai 2006, ils avaient remis ça.
Ils ne s'en prennent pas qu'aux ours.
Qui peut accepter ça?

Témoignage de Aude Arcangeli

Aude Arcangeli est l'épouse de François Arcangeli, le maire d'Arbas. Lors du saccage du village d'Arbas, le premier avril, elle était restée enfermée avec ses enfants pendant que la police protégeait leur maison.

« Ils revenaient de Bagnères, l'occasion était trop belle, ils n'ont pas résisté… ils sont monté jusqu'à Arbas. 4 ou 5 bus, des voitures, tout ce monde immatriculé 09.

Le samedi, la place d'Arbas est pleine d'enfants, d'autant plus que cet après midi il faisait très beau. Donc plein de gamins, de 3 à 15 ans. A peine descendus des bus, les manifestants (qui n'avaient bien évidemment prévenu personne de leur venue) ont balancé des pêtards (les restes de Bagnères…) à l'aveuglette… certains ont atterri au pied des enfants.

En voyant arriver les bus, les gens qui vivent sur la place se sont bien entendu douté de quelque chose et, échaudés par le 1er avril, on tenté de rapatrier les enfants au plus vite. Peine perdue, les manifestants les ont bousculé, une dame qui cherchait sa petite de 3 ans s'est pris un coup de tête (volontaire) par un homme bien énervé.

Un éleveur de brebis d'Arbas, pro-ours, s'est retrouvé sous 6 personnes, sa femme a reçu un coup de poing. Un habitant d'Arbas, entouré de ses 2 enfants, a reçu un pétard à ses pieds, il a "pêté les plombs", d'où énorme bagarre, et je ne m'étends pas sur les bras d'honneur, les insultes, les menaces de mort, les menaces : « On viendra à la fête à Arbas et ont va foutre la merde, on va tout pêter, on va venir vous emmerder ».

Ils sont partis après 20 minutes de tension. Les gens d'Arbas n'en peuvent plus. Les antis ours essaient de les remonter contre François « C'est votre faute, vous n'avez qu'à désavouer votre maire ».

Mon fils, qui a vécu le 1er avril enfermé dans sa maison avec son petit frère et moi qui était sur la place à ce moment là, pour fêter l'anniversaire d'un copain avec une dizaine d'autres enfants, était traumatisé, en larmes, terré au fond d'une maison, il était persuadé que les manifestants allaient revenir chez nous, où je gardais le plus jeune qui faisait la sieste, pour nous tuer, il était inconsolable. J'en ai marre.

Il y avait bien évidemment M. Philippe Lacube, qui, après avoir conduit ses troupes jusqu'à Arbas, jouait les modérateurs en tirant quelques uns par la manche pour qu'ils ne frappent pas trop fort, sinon, toujours les mêmes. Les enfants d'Arbas ont eu des réflexes (malheureusement la force de l'habitude ?) : ils ont relevé tous les numéros d'immatriculation et ont sorti les téléphones portables pour filmer et prendre des photos. La gendarmerie, arrivée après la bataille malgré les multiples coups de fil « Ah bon si ils ne font que lancer des pétards alors c'est pas grave a récupéré tout ça. 

 

 

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 15:04

 Voilà presque dix ans qu' a commencé en Pays Basque Nord  la lutte pacifique mais remuante contre le tunnel à camions Transnavarrais.
Les Verts du Pays Basque avaient ouvert le jeu en organisant à Baigorri le 30 Janvier 1997 un débat public "Les autoroutes de l'impasse". Ce soir là, des habitants avaient décidé de créer une association et trois semaines plus tard naissait LEIA  http://perso.orange.fr/leia.elkartea/sommaire.htm dont  l'exemplarité du combat n'est plus à démontrer.
Par contre, en Béarn, l'information ne semblait pas passer, les réseaux fonctionnent moins bien que dans la partie Pays Basque du département des Pyrénées Atlantiques et les quelques incursions de LEIA en Béarn (Salies et Sauveterre) pour des réunions publiques étaient décourageantes.Celles des Verts également.  Deux mondes différents.
Mais les choses bougent, enfin!

logo-leia.jpg

Le 31 Juillet dernier, l'un des médiateurs mandatés par le Conseil Général tenait une permanence à Salies non sans avoir auparavant conviés un certain nombre d'habitants qu'il comptait rencontrer séparément. Et là, surprise des surprises, un Comité d'accueil d'une quinzaine de personnes l'attendait. Comme en Pays Basque, ces opposants encore peu nombreux et faiblement organisés lui ont tout de même bien fait comprendre qu'ils refusaient les règles du jeu, tout comme au Pays Basque. Ainsi, au lieu d'un défilé d'individus comme à confesse ou chez le médecin, les participants sont restés groupés et ont organisé sur le tas un réquisitoire contre le couloir à camions. Dans la matinée, une quarantaine de personnes sont passées et exprimé leur hostilité et leur refus absolu du projet, sans compromis ni encore moins compromission possible. Pendant ce temps, les membres de LEIA, rompus de longue date à cette activité, organisait l'animation à l'extérieur : banderoles, tracts, dialogues aves les passants.
Dans la foulée, les opposants locaux se sont retrouvés. Ils préparent un tract, une pétition et une réunion publique en Septembre.


Pour finir, je citerai Christine Maynard, membre de LEIA , qui s'exprime dans Le Journal du Pays Basque.:

"M. Lasserre et ses amis politiques, experts en l’art d’entretenir la désinformation et de jouer la division,avaient pris l’habitude de dire que le projet de transnavarraise était parfaitement accepté, voire souhaité,par les populations du Béarn. Il n’en est rien, bien entendu ; et ces messieurs n’ont pas dû apprécier de voir, en titre de première page de La République, le 1er août : "Salies : des voix s’élèvent contre la transnavarraise. Auparavant concentrée au Pays Basque, l’opposition à la voie rapide entre Pampelune etBellocq gagne le Béarn. Hier, à Salies, (Š) beaucoup d’habitants se sont exprimés contre le projet".
Un paradoxe amusant, ou une ironie du sort : c’est le médiateur même, missionné par M.Lasserre, qui ajoué à Salies, bien malgré lui, un rôle de catalyseur contre la transnavarraise, en organisant unepermanence sur place ; cela a conduit  les habitants des villages Béarnais à se rassembler et à vouloirs’organiser pour s’informer et agir collectivement."

 Si vous désirez entrer en contact- ou prêter main forte à l'opposition Béarnaise :

Collectif
d’information sur la Transnavarraise, 66 rue Paul Jean Toulet, 64 270 Salies de Béarn. 

feu-camion-ds-tunnel-23-12-04-006.jpg

Un camion incendié dans le tunnel du Somport.(Photo Jean-Rémy Treyture)
Et si on évitait ça (et pire encore)  dans la montagne Basque?

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 14:48
cohabiter-avec-ours-2.jpg 
Kolova a déposé un commentaire---fort judicieux ma foi, demandant des noms de producteurs afin de mettre en pratique la  règle exprimée ci-dessus.

Donc, dans un premier temps, je peux vous conseiller d'aller visiter le site du Broutard du Pays de l'Ours :
http://www.agneaubroutard.com/ .Ca, c'est pour ceux qui,comme Jean de La Fontaine, raffolent du gigot.

ainsi que :
- la plaquette broutard, téléchargeable ici :
http://paysdelours.com/Dossiers/plaquette-broutard_2006.pdf
- le site paysdelours, particulièrement la page :
http://paysdelours.com/fr/adet/projet-de-developpement/broutard-pays-
ours.html

Pour ceux qui, comme c'est mon cas, ne se nourriraient que de fromage s'ils se laissaient aller, le mieux est d'aller consulter cette page du site du FIEP (Fonds d'Intervention Eco Pastoral); http://www.fiep-ours.com/lecture.php?op=lecture&sid=3


Blogueurs, mes amis(es), si vous avez d'autres bonnes adresses, n'hésitez pas à me les communiquer. Attentiona ux farceurs et aux mal intentionnés (suivez la direction de mon regard---), il y aura des contrôles!
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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 11:56



communiqué de presse du jeudi 9 août 2007 - mort de l'ourse Franska

yw-freys.jpg

Le 3 Juin 2006, à Toulouse, Yann Wherling en conversation avec des militants Verts du Béarn et du Pays Basque, lors de la manifestation pour la cohabitation pastorale entre les hommes et les ours.

Avec la mort, ce matin, de Franska, il ne reste que 2 ourses sur les 4 femelles réintroduites : moins que le seuil nécessaire pour éviter la disparition de l'ours dans les Pyrénées..

Plusieurs centaines au début du siècle dernier… une vingtaine aujourd’hui… quel échec !
Quelles que soient les raisons de cette mort, la France est décidément en bien mauvais classement dans la liste des pays préservant le mieux ses espèces en voie de disparition.

La population d’ours des Pyrénées est plus que jamais en danger.

Evidemment, on devine la joie de tous les opposants qui continuent de voir dans l’ours la raison de tous leurs problèmes. Or, pour n’être responsable que de 1% des causes de décès dans les troupeaux, l’ours n’est qu’un bouc-émissaire des problèmes de la vie en montagne. Mais il est plus facile de mettre en cause l’ours … on évitera ainsi d’aborder les vraies questions. Eleveurs et élus locaux mobilisés contre l'ours se trompent lourdement et portent une grave responsabilité vis à vis des générations futures qui, si rien n’est fait pour enrayer le déclin de l’ours, pourront regretter amèrement ces attitudes dignes du moyen-âge.

Franska a peut-être été heurtée par une voiture. On peut raisonnablement penser que les effarouchements successsifs et incontrôlables l'ont poussée à descendre si bas dans des lieux non faits pour elle. Mais si ce sont des accidents qui arrivent également dans d'autres pays de présence de l'ours (Italie), la conséquence est évidemment bien plus lourde sur de maigres effectifs que sur des populations plus importantes en nombre.

Pour la sauvegarde de cette maigre population, le remplacement des deux ourses disparues par de nouvelles ré-introductions seront nécessaires. C’est une question raisonnable à dépassionner d’urgence. C’est le rôle du gouvernement et des élus locaux de sauver les ours et le pastoralisme. Sans quoi, les 2 risquent de s’éteindre en même temps.

Yann Wehrling
Porte-parole national des Verts
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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 09:01
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7 août 2007 2 07 /08 /août /2007 16:24

D'abord, je vous présente mes excuses. J'avais prévu de longue date de publier sur ce blog un article le soir de la manif à Bayonne pour l'abolition de la corrida, c'est à dire samedi soir.
Cette boucherie ("En Espagne, ils ne mangent pas beaucoup de viande, mais les bouchers sont bien sapés" Coluche) me fait tellement horreur que je mettais dans cet article toute mon énergie, toute ma volonté. J'avais déjà préparé un long texte, faisant référence à des écrivains que j'aime et qui, ce n'est certainement pas un hasard, vouent ou vouaient de leur vivant, à la corrida un dégoût non dissimulé. Le texte en question était émaillé de nombreuses illustrations. Il ne restait, samedi soir, qu'à ajouter les impressions de la journée. Mais voilà, l'émotion, l'épuisement, je me suis pris les pieds dans le tapis--- A une heure du matin, j'ai voulu publier l'article et ---impossible, rien n'apparaissait à l'écran. Plusieurs essais et ---patatras! Mauvaise manip, tout est effacé, perdu à jamais. Depuis, impossible de publier quoi que ce soit. Monsieur mon blog fait la gueule et la grève.PICT0042.JPG
Ca, c'est un bouquet de jonquilles pour me faire pardonner mon incompétence technique. Elles viennent du jardin d'amis Jurassiens.


Ce soir, à première vue, il veut bien reprendre le travail.  Alors, je ne vais pas vous ressortir tout le grand jeu, je n'en ai ni le temps ni le courage mais simplement, vous faire part de quelques émotions après cet après-midi de manifestation.
Allez, je vais l'avouer tout de go. J'appréhendais un peu les rencontres que j'allais faire cet après-midi là. J'aime les animaux, tous les animaux, les sauvages, les domestiques, les gros, les minuscules. Je suis attachée à leur dignité, à leur liberté comme je le suis à celles des êtres humains. Seulement voilà, il me semble que parfois, dans les milieux de la protection animale, on trouve pas mal de gens exaltés, sectaires, pour ne pas dire aigris, vouant une haine hideuse à l'humanité toute entière et, cela arrive souvent, plus particulièrement aux humains qui n'ont ni la même couleur de peau qu'eux ni la même culture. Ouh la!!!!!!!!!!!!!! Je ne vais pas me faire que des amis, mais tant pis, je joue franc-jeu. Il faut en prendre le risque, me semble-t-il, parce que les personnes en question rendent un très mauvais service à la cause qu'elles  sont censées défendre.
Rien de tel dans les rangs de la manif de samedi. Aucune des personnes, hommes et femmes, jeunes ou moins jeunes, avec qui j'ai eu l'occasion de parler, ne ressemblait au portrait négatif que je viens de dresser, bien au contraire! En outre, certains, plus courageux que moi, avaient d'abord passé la matinée à Came pour soutenir les militants anti OGM. Allez, je vais me faire des ennemis dans un autre milieu encore, en précisant que le contraire n'a pas été vrai et que nous n'avons vu aucun combattant anti-OGM venir prêter main forte, ne serait-ce qu'une heure, aux ennemis de la  barbarie tauromachique. Certains manifestants de Bayonne étaient même bouleversés d'avoir entendu le matin-même des représentants d'associations écologistes prendre fait et cause pour la corrida. Esprit de Théodore Monod, viens à notre secours!

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Donc, nous étions un peu plus de 200 personnes à braver la terrible chaleur de cette journée placée au coeur d'un été humide et plutôt frisquet. Un long périple dans les rues de Bayonne avec force trompettes, banderoles et slogans en Basque, Castillan, Catalan et Français. Pendant que mon amie Dominika arborait fièrement une pancarte "Tortura ez da gure kultura", je tenais non moins fièrement la banderole en Euskara d'une association abolitionniste Bizkaienne. Tout le long du chemin, des regards interrogateurs ou amusés, des gestes et des paroles d'approbation et  de sympathie sur notre passage, mais aussi des insultes, des quolibets, des éructations de haine. Quartier Saint-Esprit, lors d'un arrêt sur le lieu où se trouvaient les toutes premières arènes de Bayonne (il n' y a pas si longtemps, 18ème siècle, tu parles d'une "tradition"! Merci Eugénie de Montijo!), nous avons eu droit à un "Ben, faut bien manger, tout de même! Vous ne mangez pas, vous?", qui nous a laissés pantois. Il y eut aussi un "Et la liberté?". Mais la liberté de qui, grands dieux! Et la liberté de quoi? Pourquoi pas, dès demain matin, la liberté d'énucléer son propre chat ou celle de couper les quatre pattes au chien du voisin! Il suffit même de faire ça une dizaine de fois et ça deviendra une tradition. Pour quelques tordus, ça sera de l' esthétique et pourra accéder rapidement au statut d'"art". "Liberté, que de crimes on commet en ton nom!"
Un peu avant le début des corridas, nous nous sommes plantés devant les arènes, sous un cagnard pas possible, déployant nos banderoles qui formaient un couloir par lequel devaient passer les "aficionados" retardataires. Là, tout comme sur le chemin de la manif, j'ai pu constater que le vocabulaire des pro-corridas est tout aussi limité que celui des chasseurs extrêmistes manipulés par CPNT ou celui de quelques minoritaires  excités anti ours, violents et haineux qui entachent la profession d'éleveur. Qu'on en juge: De nombreux "Vous êtes toutes des mal baisées", lancés aux manifestantes, des doigts d'honneur, des bras d'honneur et jusqu'au mime d'une petite branlette, argument très certainement imparable dans l'esprit de son auteur. Autre grand classique du genre, ont même raisonné quelques "Vous n'y comprenez rien, vous n'êtes pas d'ici. Rentrez chez vous". Merveilleuse occasion de répondre, par deux fois "Bainan, gure herria da, hemen!"! A voir l'air interrogateur autant qu'effaré de ceux à qui ces quelques mots en langue Basque s'adressaient, on peut se demander si eux-mêmes étaient vraiment "chez eux".
Et pourtant, pourtant---- Terrible découverte, douloureuse surprise pour moi: Autant de femmes que d'hommes sont entrées dans les arènes cet aprè-midi là. J'imagine qu'il en est de même les autres jours. Là, c'est tout un monde qui s'écroule. Parce que "le poète a toujours raison qui détruit l'ancienne raison", j'ai toujours été naturellement persuadée que "la femme est l'avenir de l'homme". Depuis samedi, cette foi est très sérieusement ébranlée, pour ne pas dire réduite à néant. S'il s'avérait malgré tout que le poète ne se soit pas trompé,  on est bien mal parti! Espoir en berne!
Et je ne parle pas de ces tout jeunes enfants conduits aux arènes comme à une cérémonie initiatique, pour prendre leur leçon d'"art" et de "culture". Comment ne pas  alors penser une fois de plus à Théodore Monod 0000002285P.jpg qui écrivait" Si l'homme doit un jour sortir de la barbarie et de la préhistoire, il devra renoncer à satisfaire son goût de la violence et de la cruauté pour s'ouvrir à la sympathie et à la pitié pour tous les êtres, en adoptant pour règle d'une morale nouvelle le respect de la vie et de toute vie.
Seuls des enfants, libérés de tous les préjugés de la tradition et de la coutume seront capables d'accepter demain une attitude aussi novatrice". Certes, la transmission est une bien belle chose mais il s'agit tout de même de savoir ce que l'on transmet.
Si espoir il y a, il est dans quelques jeunes consciences individuelles. Je pense à cette adolescente qui se disputait violemment avec sa mère, refusant d'accompagner sa famille au "spectacle" et donnant raison aux manifestants.
Ceci dit, il a bien fallu partir. Et, ne pouvant les sauver, abandonner six herbivores (sans compter les malheureux chevaux)  à la torture et aux beuglements de la populace. J'utilise ce mot méprisant à dessein et je l'assume. Colette, dans son livre "Prisons et Paradis" dit l'horreur, le mépris, le dégoût  que lui inspire la foule venue assister à l'exécution de Landru. Et l'on ne peut qu'abonder dans son sens. Pourtant Landru avait tout de même quelques crimes odieux sur la conscience. Mais---les taureaux?
Allez, comme disait le regretté Reiser "On ne vous demande pas d'aimer les animaux, mais foutez leur la paix!

Trouvées sur le site du CRAC, je porte à votre connaissance ce petit échange avec Morad EL HATTAB, qui en est le Président d'Honneur et qui a dirigé la réalisation de l'ouvrage "Urgence Darfour".



Ecrivain et philosophe, Morad EL HATTAB est avant tout un humaniste. Un vrai ! Il est de ceux qui défendent les humains en souffrance, sans oublier pour autant les animaux. Si l'ouvrage Urgence Darfour, réalisé sous sa direction, témoigne de son engagement envers les hommes, il n'en reste pas moins mobilisé contre la barbarie des arènes.
 
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CRAC : D'abord, bravo, Morad, pour ton implication totale envers le Darfour, la parution de l'ouvrage collectif Urgence Darfour (éditions Des idées & des hommes) et pour cette euro-pétition (http://www.europetition-darfour.fr/europetition_fr_v2/sign.php) qui a déjà recueilli près de 300 000 signatures en quelques mois. Au CRAC, nous sommes vraiment très fiers de t'avoir comme président d'honneur. Ne crains-tu pas que l'on te reproche de mélanger les genres en luttant à la fois contre la barbarie des arènes et contre les massacres au Darfour ? Que réponds-tu ?

Morad : Cest arrivé, en effet. Ma réponse est simple : pourquoi cloisonner la compassion ? Un être sensible qui souffre, qu'il soit humain ou animal, mérite la compassion. A fortiori en ce qui concerne la corrida, quand cette souffrance n'est justifiée que pour la jouissance des hommes. Je réponds aussi que, comme par hasard, tous les plus grands humanistes se sont indignés contre l'horreur tauromachique. Je ne citerai jamais assez ce magnifique aphorisme de Victor Hugo : "Torturer un taureau, pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience."

Enfin, je vous informe que le CRAC repasse les plats le 14 Août à Dax (voir affiche-ci-dessous) et je vous encourage à participer à cette manifestation. Vous pouvez aussi  réagir auprès de certains médias du Pays Basque qui ont choisi de décrire les corridas de samedi sans évoquer par un seul mot l'opposition qui se manifestait dans la rue. Normal, me direz-vous. Comme le déclarait devant la Mairie de Bayonne, Gérard Charollois, Président de la Convention pour une écologie radicale "Quand ils parlent d'art, j'entends le bruit des tiroirs-caisses."

Au fait, pourquoi diantre Bayonne se souvient-elle plus d'Ernest Hemingway que de Victor Hugo?

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