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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 10:40

Me souvenant de la bataille menée ( et perdue, hélas), il y a  vingt ans contre la micro centrale d'Holzarte, en Soule,  me rappelant surtout n'avoir pas échappé à l'une des sempiternelles réactions du beauf  moyen "Ben alors---, t'es pour le nucléaire!",  je me fais un plaisir de publier cette annonce et je vous recommande vivement d'aller visiter le site de "Mountain Wilderness": http://www.mountainwilderness.fr/
Au fait, la micro-centrale d'Holzarte devait créer plusieurs emplois. Elle n'en a pas créé un seul. Ca, c'est pour répondre par avance à une autre réaction programmée chez le beauf moyen "Ben alors, t'es pour le chômage et pour l'exode rural?".


Exposition « Joindre l’inutile au désagréable…

Eau vive, la face cachée de la petite hydroélectricité »,du mardi 2 au vendredi 26 septembre 08, à la Maison de l’Environnement à Grenoble.

Les espaces naturels d’eau vive, ruisseaux, torrents, rivières, sont une composante forte, essentielle, du paysage montagnard. De tous temps, les cours d’eau ont contribué au développement économique et social des vallées : ils sont recherchés par les pratiquants et les visiteurs comme source d’aventure, de contemplation, de bonheur et d’équilibre… Ils sont aussi reconnus par la loi sur l’eau comme des réservoirs de biodiversité. Pourtant, les derniers espaces d'eau vive sont en danger. L'association Mountain Wilderness s'est saisie de la question de l'aménagement des cours d'eau de montagne et a fait ce constat accablant : il ne resterait que 10 à 15 pour cent de linéaire de rivière de montagne encore non aménagés. A l'heure du Grenelle de l'environnement où l’on voudrait nous faire croire que l'électricité est une énergie propre, Mountain Wilderness, au-delà des débats sur le nucléaire, apporte son regard sur l'hydroéléctricité. Cette production est extrêmement minoritaire et quelques efforts pour réduire la consommation globale pourraient épargner de nombreux cours d'eau. Mountain Wilderness vous propose donc de découvrir à travers cette exposition originale et décalée, quelques paradoxes de la société actuelle où l’alimentation électrique d’objets absolument nécessaires à notre confort moderne (chauffe-pied éléctrique, réfrigérateur avec télé intégrée, etc) se fait au prix de l’aménagement hydroélectrique de nos montagnes.
A découvrir, avec beaucoup d’humour, à la Maison de l’Environnement, du 2 au 26 septembre 2008.
Exposition « Joindre l’inutile au désagréable… Eau vive, la face cachée de la petite hydroélectricité », du mardi 2 au vendredi 26 septembre 2008.
Entrée libre du lundi au vendredi, 9h-12h / 14h-18h
Maison de l’Environnement – 5 place Bir Hakeim – 38000 Grenoble

http://www.mountainwilderness.fr/


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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 15:30

C'est ma tantinette un tantinet taquine qui m'avait envoyé cette carte postale, du temps où, sur mon vélo rouge "L'hirondelle", trois vitesses, pneus demi ballons et selle XXL ( merci le catalogue de Manufrance) , je sillonnais les chemins de montagne en Garazi et Baigorri à la recherche de  semence de maïs de pays, afin de sauver les différentes variétés. A l'époque, je ne ressemblais pas à la dame de la photo. Maintenant, si, mais j'ai donné mon "Hirondelle" pour cause de hernie discale L4--L5 et, la mort dans l'âme,  je me suis résignée à passer mon permis de conduire. Ah la la! Pas beau de vieillir! "Il est morne, il est taciturne, il préside aux choses du temps. Il porte un joli nom, Saturne, mais c'est un dieu bien inquiétant". (Georges Brassens. 1964)
Bon, à part ça, il m'arrive de temps à autres de me rappeler que j'ai vécu mes vingt premières années à Paris, dont une partie à suivre les manifs à vélo organisées par "Les Amis de la Terre" et matraquées par les CRS. C'est pourquoi je publie le texte ci-dessous:



Casseurs de pub sur la toile
http://www.casseursdepub.org/

COMMUNIQUE DE PRESSE COMMUN :
Résistance à l'agression publicitaire, la Vélorution, Solidaires
Cyclocity, les Déboulonneurs, Relocaliser & Désinformatiser, Action
consommation, la Décroissance, Casseurs de pub, la Brigade activiste des
clowns

*Vélib' : opération blanchiment écologique*


A Paris, le 30 juin 2008 - « Nous ne sommes pas des loueurs de vélos.
Notre finalité est bien de vendre de la publicité et de gagner des parts
de marché ». (1) JCDecaux a érigé le vélo en argument de vente pour
séduire les municipalités désireuses de « verdir » leur image afin
d'envahir encore un peu plus notre espace quotidien de publicités...
Mais, un coup marketing médiatisé et financé par la publicité ne tient
pas lieu de politique de développement du vélo sur le long terme.
Devançant la « petite fête » organisée par la ville de Paris pour la
première année des vélib', nous organisons une action le 5 juillet
2008(2) pour alerter les Parisiens sur la face cachée de ces fameux
vélib' et surtout pour demander au maire de Paris de séparer le marché
des vélos du marché publicitaire afin que la mise à disposition de vélos
ne soit pas un outil de promotion au service des publicitaires mais soit
envisagée comme un véritable service public de transport accessible à
tous les Parisiens (même aux plus démunis qui n'ont pas les 150 euros de
caution requis pour utiliser un vélib').

Il n'est pas question de discuter l'utilité de ce service mais bien d'en
dénoncer le mode de gestion illustrant la démission des élus face au
pouvoir économique des afficheurs (et leur fututre dépendance !) et leur
manque de volonté de mise en place d'une réelle politique en faveur du
vélo. N'y a-t-il pas contradiction totale à financer un projet de
promotion de vélos par un secteur qui fait l'apologie de la voiture ? En
liant systématiquement publicité et vélo, les marchés publics excluent
les professionnels du vélo et des transports dont la publicité n'est
pas le cœur de métier. Ainsi, les acteurs locaux performants(3)
-associations, PME, acteurs de l'économie sociale et solidaire et de
l'insertion professionnelle- sont touchés de plein fouet, la création
d'emplois locaux, le développement de filières industrielles régionales
du vélo(4) sont menacés. C'est donc un modèle économique uniforme et
monopolistique qui s'installe.

Il existe un moyen simple de contrecarrer cette dérive commerciale :
formuler le marché public en séparant publicité et vélo. Certaines
collectivités, comme Orléans, ont fait le choix de déconnecter les deux
marchés. Cela relève de la responsabilité des collectivités d'autant
qu'aucune raison ne justifie cette collusion. La mairie de Paris
gagnerait davantage notamment en termes de transparence des coûts, de
souplesse de fonctionnement et de respect de la concurrence, à dissocier
les marchés. Si elle avait fait ce choix judicieux, l'extension du
vélib' à la banlieue parisienne ne serait pas aujourd'hui bloquée. En
effet, derrière le financement publicitaire, il y a le risque inhérent
pour la mairie de se retrouver roues et pédales liés par le marché
publicitaire.

Dernièrement, les publicitaires, mécontents du futur Règlement local de
publicité (RLP) Parisien, ont pointé la contradiction qu'il y avait à
financer les vélos par la publicité pour ensuite diminuer la place de
cette dernière dans l'espace public. Il est important de souligner que
le groupe de travail qui élaborait le RLP Parisien a été opportunément
mis en sommeil pendant dix huit mois, le temps de rendre les exigences
du RLP compatibles avec le contrat Vélib, sans débat... Alors que de
plus en plus de citoyens souhaitent une diminution de la pression
publicitaire(5), la contrepartie des vélib' s'est traduit à Paris par un
triplement de la surface publicitaire avec la généralisation du
défilement des panneaux. Systèmes déroulants et lumineux qui décuplent
leur impact sur les paysages, provoquant une gêne visuelle et mentale
conséquente pour les habitants et un gaspillage énergétique inacceptable(6).

Inacceptable aussi, les conditions de travail des salariés de la
Cyclocity, filiale du groupe JCDecaux gérant les vélos en libre
service. Les salariés dénoncent un non-respect du droit du travail
(licenciement abusif, etc.), des règles de sécurité (remorques sans
frein, ni feux de recul, etc.) et surtout des conditions de travail
déplorables (sac à dos de 25 kg de matériel à transporter sur des vélos,
etc.)(7). Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que 60% de ceux qui
ont été embauchés entre mai et juin 2007 aient quitté l'entreprise.

En outre, contrairement aux idées reçues, les vélib' ne sont pas
gratuits et encore moins payés par la publicité. Avec ce système, la
mairie abandonne une partie de la redevance qu'elle toucherait pour les
panneaux publicitaires. Dans d'autres villes, c'est la totalité de la
redevance avec l'argent de la location des vélos qui est abandonnée aux
publicitaires (Paris a de la chance d'être la vitrine de JCDecaux).
Mais, c'est surtout le consommateur qui, par le biais de ses achats,
paye le système des vélos en libre service. Or, au bout de dix ans
d'investissement financier, la ville ne sera même pas propriétaire de ce
service et on nous parle de bon gestionnaire...

Contact presse : Laure Nicolas : 01 43 28 39 21 ou 03 22 47 37 59
Pour plus d'informations : http://antipub.org/velo


A Trois Etots 

http://www.loisirs60.com/trois-etots/index.htm

 en 1960. La grande, c'est ma cousine, la petiote, c'est moi.Déjà les manifs à velo. Oui, je sais, y'avait pas foule----, mais y'avait pas de pub non plus.


(1) Dixit Jean Charles Decaux, « Les pays où nous avons mis Vélib tirent nos marges », La tribune, 17 mars 2008.

(2) Samedi 5 juillet 2008 à 16 heures, à la station vélib' de la place
Edmond Michelet à côté du centre Georges Pompidou (4e).
(3) cf. la Coopérative movimento exclu du marché à Toulouse.
(4) Projet vélo 18
(5) 78 % des Français jugent la publicité envahissante selon un sondage
IPSOS/Australie de novembre 2007
(6) Une station de publicyclettes, avec ce fameux panneau publicitaire
lumineux et déroulant, sa borne informatique consomme autant qu'une famille.
(7) Pour plus d'informations : http://antipub.org/velo

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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 09:42


“Ma carte d’identité française étant périmée, je viens d’en solliciter le renouvellement. Or, la sous-préfecture de Lure me demande de prouver, document à l’appui, que je suis bien de nationalité française. Nationalité qui m’a été officiellement reconnue depuis plus de cinquante ans après que je me sois acquittée des formalités nécessaires, mais je ne possède aucun document qui le prouve.

Née en France de parents étrangers non naturalisés (père polonais, mère espagnole), j’ai été pourvue à l’âge de 14 ans d’une carte d’identité polonaise valable jusqu’à ma majorité en avril 1955. A cette date, les autorités françaises m’ont demandé de choisir : conserver ma nationale d’origine ou opter pour la France. J’ai opté pour la nationalité française devant les autorités judiciaires de l’époque. En fonction de quoi m’a été délivré, fin 1955, ma première carte d’identité française, renouvelée depuis sans problème. J’étais demeurée apatride durant sept mois. Lorsque les gendarmes sont venus m’appréhender pour me conduire au camp de Trieste, où étaient internés depuis la fin de la guerre tous les apatrides d’Europe, j’étais en règle depuis la veille seulement.

Me voici en 2008 redevenue apatride, la sous-préfecture m’ayant confirmé oralement le vendredi 16 mai 2008 que ma précédente carte d’identité française ne prouvait rien, et qu’en l’absence de document réclamé elle ne serait pas renouvelée.

Née en France, j’y ai vécu et travaillé toute ma vie. Depuis trente ans mariée à un enseignant fonctionnaire français, j’ai été durant plusieurs années l’assistante d’un parlementaire français devenu par la suite Président de l’Assemblée Nationale - fonction que je n’aurais pu exercer si je n’avais pas été française - et à ce titre j’émargeais au budget de la Nation.

Propriétaire d’une maison, titulaire d’une carte d’électrice, je perçois une retraite, suis assurée sociale, paie mes impôts et mon casier judiciaire est vierge. Bien intégrée dans la société, je crois pouvoir prétendre qu’en ma qualité d’écrivain dont les ouvrages figurent en bonne place à la Bibliothèque Nationale, je parle et j’écris correctement le français.

Il n’empêche qu’à 74 ans, je rejoins la cohorte des sans papiers, des hors la loi, ma carte périmée ne m’ayant pas été restituée. Va t-on en plus me demander de prouver, tests ADN à l’appui, que je suis bien la fille de mes défunts et prétendus père et mère ? Comme le disait Coluche, “jusqu’où s’arrêteront-ils ?”.

Avec le sort réservé aux chômeurs et aux exclus de toute nature dont à présent j’ai l’honneur de faire partie, nous vivons des temps où le grand guignol le dispute à la tragédie. Enfin, si la France ne me supporte pas sans papiers sur sont territoire, qu’elle me fasse embarquer dans un charter. Seulement voilà : m’expulser où ? Le camp de Trieste est fermé depuis belle lurette.”

Madeleine Szczodrowski-Fady.
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14 mai 2008 3 14 /05 /mai /2008 15:00
Une contribution de Claire Noblia, Présidente de l'association Ardatza-Arroudet. http://ardatzaarroudet.asso.fr



Le moulin Jolibois, à Bardos.

Région extrêmement riche en moulins sur les nombreuses rivières qui dévalent les pentes pyrénéennes, en 1810 il existait 3 020 tournants à roue horizontale en Pays basque- Béarn, ce qui est très largement supérieur au nombre de moulins du département suivant l’Aveyron qui avait 1 976 tournants...
Parallèlement, on dénombrait 800 zones humides dans le département, alors qu’aujourd’hui il n’en reste que 8...  Leur disparition a bien entendu des répercussions importantes sur la flore et la faune... Le busage des cours d’eau quelques ils soient, ont condamné la vie piscicole d’abord dans les estuaires et maintenant dans les zones urbanisées de l’intérieur.

L’énergie hydraulique utilisée par ces très nombreux moulins avait permis de déployer des zones d’emploi disséminées sur l’ensemble du territoire en développant les scieries, les foulons et les centres de tannage... Les moulins pour broyer les céréales ont commencé à l’époque romaine... et leur développement a été important à partir du Moyen Age quand les défrichements et la mise en culture des terres ont accompagné le pèlerinage de Compostelle...


On peut rappeler aussi que plus de 20 moulins à marée ou moulins mer étaient installés sur les rives des rivières dans les estuaires de l’Adour à la Bidassoa. Quant aux moulins à vent, ils ont pratiquement tous disparu, lors de la déroute des armées napoléoniennes en 1813, sous les coups des boulets... et seule la toponymie en garde la mémoire alors que les éoliennes établies sur le territoire de la Communauté autonome de Navarre produisent près de 5 millions de mégawatts.


En 1988, des personnes passionnées ont créé l’association Ardatza, à Ascain, à l’occasion de la grande fête du Pain, organisée à Ciboure. Puis dix  ans après, l’association s’est agrandie au Béarn et à la Navarre en prenant le nom de ARDATZA – ARROUDET (l’axe et le rouet).


L’objectif de la sauvegarde et du développement des moulins est évidemment primordial. Une des manifestations les plus connues est l’organisation de la Journée des Moulins en Juin qui permet à 15 sites environ d’ouvrir les portes de ces lieux magiques à tous les publics. 


La Journée Mondiale des Zones humides a lieu début février et certains de nos adhérents y ont participé. Enfin, un partenariat avec le Conseil Général a attiré l'attention sur le suivi de la présence d'une espèce locale de tortue, la Cistude d'Europe.

Et Goihena, à Licq Atherey.



 

Et voici le Vison d'Europe, un habitué des abords de moulins.


Pour toute information complémentaire, il est conseillé de cliquer sur le site internet : http://ardatzaarroudet.asso.fr 

A suivre: un article sur  le moulin  Peko eihera, de La Madeleine (Donazaharre).

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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 14:00

Qui d'autre que Bernard Maris pouvait en une même courte  chronique parler d' économie, des cent ans de Claude Lévi-Strauss ainsi que de son oeuvre et de --- la honte que représente pour notre société l'organisation d'un championnat de déterrage de blaireaux? (http://www.cyberacteurs.org/actions/action.php?id=218)

Lui l'a fait. Cétait le vendredi 2 Mai lors de sa chronique sur les ondes de France Inter où vous pouvez l'entendre du lundi au vendredi de 6 h 48 à 6 h 51.

Merci Oncle Bernard.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Maris



Lévi-Strauss et l'autre économie
Vendredi 2 Mai


Lévi-Strauss fête son centième anniversaire...

Quelle aide, quel soutien peut apporter le grand anthropologue à l’autre économie ?

 

Claude Lévi-Strauss

http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_L%C3%A9vi-Strauss


 

L’autre économie respecte et écoute l’anthropologie, comme la sociologie, la psychologie, la géographie, l’histoire, tandis que l’économie ordinaire passe toutes ces disciplines à la moulinette du calcul économique. Lévi-Strauss, Mauss sont des personnages éminents de l’autre économie. En particulier par le regard éloigné qu’ils portent sur nos sociétés en étudiant des sociétés différentes. On ne peut comprendre notre économie monétaire et marchande que s’il l’on réfléchit sur des sociétés pratiquant le troc ou le don. Ce fameux regard éloigné on peut également l’avoir en étudiant l’histoire, le moment précapitaliste des sociétés capitalistes.

Un des apports essentiels de Lévi-Strauss concerne la démographie...

 
On sort là du structuralisme, et on rejoint la pensée des vieux économistes, comme Malthus par exemple, dont le nom a donné le malthusianisme. Quand Lévi-Strauss est né, le monde comptait un milliard et demi d’habitants. Il en compte aujourd’hui 6 milliard, bientôt 9, après quoi la population humaine devrait décroître, peut être plus rapidement qu’on ne pense. Ce qu’a souvent exprimé Lévi-Strauss, c’est, je cite, « la difficulté croissante de vivre ensemble ». La pression de la population exerce des ravages sur la biodiversité. Et peut-être la pression démographique pousse-t-elle l’humanité, je cite, encore « à se haïr elle-même ».

 
On rejoint les vieux économistes...

 

Disons que les vieux économistes, j’ai cité Malthus, j’aurais pu citer Ricardo, voire Keynes, avaient une vision extrêmement pessimiste de l’aboutissement du capitalisme : la terre transformée en bidonville.

 

Mais pour terminer sur une note optimiste, songeons à cette dernière trouvaille suédoise : à Stockholm, on va récupérer la chaleur humaine de la gare centrale pour chauffer un immeuble voisin. La chaleur humaine de la gare passera dans des tuyaux pour chauffer 28000 mètres carrés de bureaux, commerces etc. Autrefois les paysans adossaient leurs chambres aux étables pour profiter de la chaleur des bêtes, maintenant les hommes profitent de leur promiscuité, on n’arrête pas le progrès.

 

La phrase : de Lévi-Strauss, elle sera dédiée aux innommables qui vont bientôt organiser un concours de déterrage de blaireaux. Je n’invente rien : un concours de déterrage de blaireaux. « Les droits de l’humanité cessent au moment où leur exercice met en péril l’existence d’autres espèces. »

Bernard Maris.

NDLR : J'en profite pour dire que je viens d'acheter le numéro du mois de Mai du Magazine Littéraire. Consacré à Claude Lévi -Strauss, il donne aussi la parole, entre autres, à deux femmes que j'aime tout particulièrement: Nancy Huston, qui vient de publier un essai "L'espèce fabulatrice"et la philosophe Elisabeth de Fontenay qui dit à quel point les travaux de Lévi-Strauss l'ont aidée dans son oeuvre.



 

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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 18:00

 

 

 

Une contribution de Xavier Bouchet.

APY - Association nationale, qui oeuvre pour la sauvegarde,  l'élevage, l'utilisation et la promotion de l'Âne des Pyrénées a organisé les 19 et 20 avril 2008 à Saint Martin de Seignanx (64) un   week-end de "débourrage" et de mise à l'attelage d'une dizaine  d'animaux, des hongres de 2 ans pour la plupart.
Une bien sympathique fin de semaine et une grande fierté pour ces  courageux équidés et pour leurs propriétaires...

NDLR : Xavier Bouchet est par ailleurs militant de l'association Gabas Nature.   http://www.gabas.org/




























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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 18:20
Une contribution de babel : 
http://www.myspace.com/lebabel

Après l'article et les photos que j'ai publiés suite au lâcher  du gypaète si magnifiquement soigné par Hegalaldia, babel m'a envoyé ces quelques lignes. Elles me plaisent bien. Je les publie. Et je ne lui demande même pas son autorisation! Tous les culots, j'ai!  Ceci dit, je me demande si je ne vais pas me convertir au zoroastrisme, moi! Comment dit-on Zoroastre, en Basque?

Très forte, en fait, cette bestiole-là ! Tiens, rien que son nom, dans le très savant site du CNRTL
 ( http://www.cnrtl.fr/etymologie/gypa%C3%A9te ) a cette origine :

Donc c’est un vautour de type “genre d’aigle-aigle” (en phonétique gupos a’étos)... Il me file mal à la tête le petit, il était temps qu’il s’envole.. :-))))
Connaissez-vous la sépulture mazdéenne (ou zoroastrique), sans doute que oui ! Bon, ils ne sont plus que 200 000 au monde, et pas tous pratiquants... C’est une religion venue de Perse, l’Iran d’aujourd’hui. Comme les Chiites Iraniens sont très tolérants à condition d’être musulman comme eux, ils se sont repliés en Inde surtout vers Bombay. Quand un homme meurt, chez eux, on place son cadavre en haut d’une ziggourat nommée “tour du silence”, et (n’écoutez pas ce qui est dit sur wikipédia à ce sujet), c’est un honneur. Les vautours, oiseaux divins, sont le symbole du zoroastrisme, comme la croix pour les chrétiens :




Ils sont chargés (semble-t-il) de dissocier la matière impure et l’âme pure de l’homme destiné au jugement du Dieu Très Bon Immatériel et Lumineux, Ahura Mazda, en se nourrissant du cadavre, et selon certaines sources, portent l’âme au ciel en s’envolant. Ils séparent ainsi le mal du bien, la matière de l’esprit.
Visiblement, ce gypaète n’avait pas eu le temps d’être nommé.... Faut réparer ça !
Je vous propose de l’appeler, avec respect  Faravahar (ou Farohar, Firavarti ou Fravahar), nom du symbole de la religion zoroastrienne, qui mêle avec harmonie le vautour et l’homme... Regardez ci-dessus si vous ne me croyez pas !!!
Bon “Far’”, pour les intimes, ça suffirait.... Car :

Vole bien, Far
Far far far away...
Vole bien
Far far far again...
Mais come back
Far avec des petits farfadets
Et  tourne tourne là haut
Pour libérer le plus beau
Tout ligoté en nous.
Vole bien, Far
Far away...


03 avril 2008.

babel
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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 10:20


chasseur.JPG
"Chasse et pêche". Claude Serre (http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Serre)
Editions Glénat. 1995.


Facile, pour l’ultra-prédateur de zigouiller, dépecer, émincer, électrifier, intoxiquer les autres chainons du vivant…  le chainon entre l’homme et les animaux n’est pas un chainon manquant, mais un chaînon manqué : le goût du sang pour se savoir le maître.
Plus l’homme est en manque d’hommages, plus l’animal est en danger.
Pourtant je ne suis pas végétarien : ça vous la coupe ?
Mais je ne suis qu’un charognard…. De l’espèce homo sapiens, omnivore : c’est ma nature animale. De façon générale, en barquette, viande aseptisée au supermarché : c’est ma nature humaine. Salades, racines, bœufs : je mange du vivant. Normal, la chimie a mauvais goût. Et elle nous rend malade. Monsanto, Méphisto, vade retro ! Les gélules n’auront jamais 3 étoiles au Michelin.
J’ai rencontré des chasseurs. Chasseurs = humains, donc écoute. Je les ai suivis, dans leurs repérages. Une cagée de faisans nourris chaque jour par l’homme saura-t-elle s’en méfier une fois lâchée ? Doutes… Les ravages d’un écosystème déséquilibré, où les bestioles deviennent des « nuisibles » ? Pas vraiment faux… Comment réintroduire lynx, renards, et même des loups en nos forêts (l’auroch dit-on était merveilleux) ? Cette « chasse » au piège est un pis-aller. En attendant que chaque niche écologique soit logiquement peuplée. Ou repeuplée.
Je ne supporte pas dans la viande le goût de l’acharnement à raser la vie, la prétention au trophée, et la souffrance inutile.
Ma fille a reçu un cochon d’Inde en cadeau (étrange idée que de vendre des vivants…) ; ses ancêtres sont encagés depuis tant de générations que la bestiole vit sa cage comme un palais. Mais il me faut bien regarder ses yeux quand je la nourris. Et dans ce regard dépendant, je reçois tout mon devoir : faire de ses six ans de vie quelque chose qui soit cochon-d’indement digne. C’est agréable quand elle roucoule sans me regarder parce que j’ai pensé à lui rapporter des branches de fenouil…
Facile, pour l’ultra-prédateur de soigner, panser, suturer, protéger, soigner les autres chainons du vivant…  le chainon entre l’homme et les animaux n’est plus un chainon manqué, mais un chainon vivace : le goût de l’unique vie dans nos multiples sangs et sèves…
J’entends battre, sur mes os, nos sangs pour me savoir naître en homme, parmi les autres sangs et sèves qui ne sont pas d’homme.


 babel, vendredi 7 mars 2008, quelque part en Rhénanie.
(et à ce jour, consanguin de toutes choses)
http://www.myspace.com/lebabel

http://www.myspace.com/lebabel
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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 16:45
 
Dans « Avant que Nature ne meure », le livre du Professeur Jean Dorst, dont la première édition date de  1965,  une grande place est réservée   à ce thème "Par le fer et par le feu, la destruction des terres par l’Homme ». L’érosion accélérée par les activités humaines désordonnées et irrespectueuses en est le souci permanent. Ce livre rejoint  celui d’André Birre « Un grand problème humain, l’humus », paru à la même époque où l’on découvre, entre autres, les inquiétudes à ce sujet d’un certain Victor Hugo. C’est dire si certaines prises de conscience contemporaines  sont tardives et timides----

Ecobuage.jpg
Un "écobuage" ou feu pastoral.
 
Dans les années 70, Manex Lanatua a pratiqué le métier de berger en montagne Basque. Un grave accident l’a contraint à cesser cette activité. A l’époque, déjà, il était en complet désaccord avec l’écobuage, cette pratique pastorale de mise à feu de la montagne. Aujourd’hui qu’il est apiculteur, « berger d’abeilles », ce désaccord est encore plus vif. Même si bien d’autres pratiques agricoles  mettent de nos jours en péril la survie des abeilles et des insectes en général, (monoculture, mono élevage, fenaison hâtive, réduction des surfaces boisées, pesticides, OGM, etc), il n’hésite pas à déclarer « Nous sommes des sinistrés du feu ».
Dans le département, ils sont environ 350 apiculteurs déclarés, ce qui représente à peu près 20 000 ruches dont les abeilles s’activent pour le bien commun. « Cette noble activité, activité de paix par excellence, tente de survivre dans une ambiance de guerre ouverte. Ces feux terribles, nous les regardons avec angoisse détruire des centaines d’hectares de ce que nous pourrions appeler les « pâturages de nos abeilles. ». 

insecte-fond-ecran-abeille-tn_09.jpg
                                                            Photo Patrice Morin.

Manex a bien voulu répondre à quelques questions:
 
Manex, que penses-tu de la pratique de l’écobuage ?
 
Je n’ai jamais mis le feu à la montagne et je ne le mettrai jamais. C’est un acte de mort. Il s’agit de tuer la nature. Or, qu’est-ce que la nature ? C’est vous, c’est moi, c’est l’ensemble des êtres vivants. Brûler la montagne, c’est se mettre à mort soi-même. Tout acte de destruction opéré contre la nature est un acte de destruction opéré contre soi-même. Ces incendies, que je considère comme criminels, sont également des actes suicidaires. Il n’y a que du négatif et du mortifère dans l’acte d’allumer des incendies de montagne.
 
Certains mettent en avant la notion de « tradition ». Qu’en penses-tu ?
 
Comme dans beaucoup d’autres domaines, il y a confusion dans la tête des éleveurs. Nombreux sont encore ceux qui pensent que ces incendies volontaires sont une bonne chose. Quant à moi, je suis absolument persuadé que cette pratique de la tradition basque est mauvaise. Ce n’est pas parce qu’une coutume est dans le droit fil de la tradition que cette coutume est bonne. Il y a dans la tradition du peuple basque de bonnes et de mauvaises choses. Les mauvaises sont à laisser de côté. En outre, je ne comprends pas comment quelqu’un peut brûler ce qui le nourrit. Car c’est bien la montagne qui nourrit le bétail qui nourrit ensuite le berger ou le paysan. Incendier la montagne, est-ce une façon de la remercier ? Quelque chose ne tourne plus rond. C’est l’absurdité la plus totale car, avant toute chose, le fondement de la véritable tradition n’est-il pas l’amour et le respect de la terre ? Il y a encore à peine quarante ans, les hommes et les femmes qui nous ont précédés ont pratiqué et entretenu cet amour et ce respect. Cela aussi se cultivait. L’amour de la terre, c’était leur culture. Puis par la divinisation de l’idée de progrès, ne jugeant et ne jaugeant que par lui, l’harmonie a été rompue. Tout n’est plus maintenant que rivalité. La relation homme/nature est elle aussi conflictuelle. Aujourd’hui, vivre en harmonie avec la nature, les animaux, les autres humains, tous les êtres vivants, la plupart des humains s’en foutent. Seul compte leur profit immédiat, c’est -à dire l’argent, divinité suprême de notre époque. Pourtant, comme disaient les indiens " La terre ne nous appartient pas. Nous l’empruntons à nos enfants. " Je suis persuadé que le Pays Basque est pourtant le lieu idéal pour promouvoir une agriculture respectueuse de l’avenir et du vivant.
D’abord et avant toute chose, nous devons tous nous imprégner de cette idée que nous ne sommes pas seuls au monde. Tout acte que chacun pose en montagne a des conséquences pour les autres utilisateurs de cette même montagne. A preuve, par exemple, Monsieur Lacoste, de St Just Ibarre, producteur de porcs, qui a perdu quinze hectares de forêts, sous-bois et landes à cause
d’incendies incontrôlés. " Les dommages causés se répercuteront sur plusieurs années ", déclare-t-il.


Lucanes2.jpg
            Bien d'autres insectes, comme ces Lucanes, payent un lourd tribu aux feux pastoraux.
                                         Photo : Laurence Goyeneche.
 
Et les conséquences pour les apiculteurs, quelles sont-t-elles ?
Il s’agit d’une véritable catastrophe. Le feu détruit des centaines de variétés de fleurs. Beaucoup ont déjà disparu pour toujours. Peut-être certaines avaient-elles la capacité de guérir des maladies. On ne le saura jamais. Le feu détruit aussi les insectes pollinisateurs. Ainsi des variétés de bourdons de montagne ont déjà disparu. Des variétés d’abeilles sauvages se raréfient. Sans parler des lapins, des lièvres et autres animaux qui meurent carbonisés. Et que dire des " pottok ", des chèvres et des brebis qui ont brûlé dans leurs bergeries ?
Mais revenons à l’apiculture. Il faut savoir que contrairement aux bergers et paysans, les apiculteurs travaillent sans la moindre prime. Lorsqu’un flan de montagne fleuri de bruyères disparaît dans les flammes, l’éleveur d’abeilles devra attendre huit ou dix ans avant de faire une nouvelle récolte. Oui, tout acte individuel a des conséquences pour les autres et pour la nature.
 
DSC02922.jpg
                                               Quelques pottok à l'"excellente dentition".
                                               Photo: Jean Hicaubert.


Alors, que faire ?
- D’abord, cesser de penser que la montagne est un tas de m… couverte de cochonneries que le feu " nettoie ". Pour nous, la ronce et la bruyère sont une bénédiction des dieux. Avec ce tas de " saletés ", les abeilles font du miel. Qui peut faire mieux ?
- Au moins pour un certain temps, il faut totalement interdire ces feux destructeurs, laisser le temps à    la nature de reprendre force, à l’humus de se reconstituer. Dans ce cadre, il faudra réserver des zones à l’apiculture.
-Il faut promouvoir la machine à débroussailler. Là où elle ne peut aller, il faut laisser faire le travail aux pottok qui ont une excellente dentition ---- En outre, si le système de l’écobuage doit-être pratiqué, je dirais, que vu ses dangers, il faut absolument assurer une véritable formation/information des éleveurs susceptibles de l’utiliser. Il faudrait que les éleveurs se regroupent pour ne pas se laisser déborder par l’incendie. Dans ces cas là, il ne faut pas oublier que ce sont les pompiers qui risquent leur vie.
 - Il faut sans doute aussi réunir autour d’une table les différents " utilisateurs " de la montagne
- Enfin, il faut reboiser avec des essences locales ( châtaignier, chêne, hêtre, tilleul, etc ) et aider financièrement ceux qui vraiment ( j’insiste sur le mot vraiment ) travaillent avec la nature et non pas contre elle.
 

 

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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 18:20
Lettre aux citoyens d'Aquitaine

Alain Juppé et Alain Rousset, rivaux et complices dans la course aux grands aménagements

En ces temps d’espoirs consécutifs à Grenelle où tous les discours d’hommes politiques ont viré au
vert, les voix de nos grands leaders aquitains n‘ont pas échappé à ce mimétisme médiatique qui fait
contraste avec l’omerta des années passées sur la crise environnementale que l’humanité traverse en
ce début du XXI ième siècle. Il est vrai que dans le contexte électoral actuel, ce mimétisme devient
même parfois caricatural. Surtout lorsque l’on confronte nos nouveaux convertis avec leurs prises
de position publiques sur les grands projets d’aménagement dont est gratifiée l’Aquitaine depuis
quelques années. De ce point de vue, il est incontestablement difficile de prétendre départager nos
deux grands compétiteurs à la mairie de Bordeaux
Après avoir pris la posture du « plus vert que moi, tu meurs », il n’y a pas un seul jour où l’un des
deux ne défende les grands projets d’infrastructures de transport, tels que l’A65 et la LGV qui
devrait y être accolée. Pour le grand contournement, il est simplement dit dans l’accord passé entre
les Verts et le candidat Rousset que « le projet de grand contournement n’est plus d’actualité »,…
….du moins, durant le temps des élections, tandis que son adversaire adopte le même profil bas !
Tout le monde aura compris !
Quand au pont levant Bacalan-Bastide, c’est un curieux silence radio pour un projet qui concerne
directement la ville de Bordeaux, autant d’ailleurs de la part du candidat ROUSSET que du
candidat JUPPÉ.
Faut-il rappeler que, contrairement aux mensonges officiels, tous ces projets pharaoniques sont en
totale contradiction avec les conclusions du "Grenelle de l'environnement" sur la nécessité de
réduire les émissions de gaz à effet de serre et le plan Climat d’Aquitaine voté par le Conseil
Régional, en particulier dans les transports ? Sans compter que sur le plan social, il est curieux de
voir, dans le dossier de l’A65, un socialiste convaincu défendre une entreprise capitaliste
concessionnaire comme Aliénor, filiale d’ Eiffage, fixant le péage autoroutier à plus de 16 euros
entre Langon et Pau, un tarif dissuasif pour la population rurale modeste du Sud Gironde, mais
accessible aux catégories bordelaises privilégiées qui l’emprunteront pour aller au ski dans les
Pyrénées !
Quand au futur projet de LGV vers l’Espagne par Captieux qui, paraît-il est le plus court chemin
pour aller vers Hendaye (mais certainement pas pour le contribuable !), il s’agirait d’une nouvelle
infrastructure bouleversant les équilibres naturels et le cadre de vie des habitants du Sud Gironde,
construite au prétexte d'améliorer le transport ferroviaire de marchandises alors qu'il s'agit
uniquement d'accroître la mobilité de cadres pressés!! Les mensonges officiels ont toujours fait
partie de la propagande politique ! En tous les cas, curieux projet au moment où plus que jamais la
SNCF se dégage du fret et où les vrais besoins de déplacements quotidiens de l’agglomération
bordelaise concernent les transports de proximité représentés par le TER !!!
A moins que finalement cette débauche de béton ne cache un geste de générosité à l’égard de
l’industrie du BTP ?
En vérité tous ces projets pharaoniques, aussi inutiles et dispendieux pour la collectivité que
destructeurs des espaces naturels qui font la qualité de vie de notre région d’Aquitaine, ne sont que
le reflet d’une conception obsolète du progrès qui a été celle des trente glorieuses dont on a vu où
elles nous ont menés. Ils sont en tous les cas révélateurs d’une crise majeure de notre système
politique qui ne laisse aucun espace à une opposition authentique. Que signifie donc une
compétition électorale qui met en présence des candidats de bords politiques prétendument opposés
mais qui ne savent avancer de concert que l’oeil constamment fixé dans le rétroviseur ?

La coordination des associations d’Aquitaine en matière de transport:

ARLP (Association Régionale Langon-Pau), Aquitaine-Alternative, CADE (Collectif de Défense de
l'Environnement), LEA (Landes Environnement Attitude), LGPE (Lande Graves Palus
Environnement), Ortzadar, Transcub, Vivre dans la Lande ....
 
 

 

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