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2 mai 2019 4 02 /05 /mai /2019 16:18

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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 08:41
Recueillement au pied du chêne de Gernika

Recueillement au pied du chêne de Gernika

C'est aujourd'hui, 26 avril, l'anniversaire du bombardement de Gernika, perpétré par l'aviation du régime nazi avec l'assentiment et l'aide du sinistre Franco dont l'ombre  flotte encore sur le Pays basque Sud et sur toute l'Espagne.

Je suis allée à trois reprises me recueillir devant le chêne de Gernika  https://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_de_Guernica, chargé de tant de forts symboles  et j'ai ressenti à chaque fois la même émotion.

Or devant le terrible spectacle de  centaines d'arbres calcinés ( et en vérité,  ils sont des milliers) cette année en Pays basque par les feux pastoraux, une question me taraude depuis plusieurs mois : les Basques n'auraient-ils plus de vénération que pour le  seul chêne de la capitale de Bizkaia? 

Cette question, d'ailleurs, nous ramène au débat du moment dans l'Hexagone entre ceux et celles qui ne sont émus que par l'incendie de Notre Dame de Paris et ceux pour qui la planète Terre tout entière est une cathédrale en train de brûler sur l'autel du dieu de tous les dieux, le profit. "La nature  est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles" écrivait Baudelaire.

Chaque arbre est une cathédrale, en Pays basque comme ailleurs. Et nous n'aurons bientôt plus que nos yeux pour pleurer sur leur extinction qui entraînera la nôtre. 

Un poème dit "Nire aitaren etxea defendituko dut" (Je défendrai la maison de mon père). J'y ajouterais volontiers "Zuhaitzen populua defendituko dut" (Je défendrai le peuple des arbres).

 

Tout arbre est une cathédrale
Tout arbre est une cathédrale
Tout arbre est une cathédrale
Tout arbre est une cathédrale
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22 avril 2019 1 22 /04 /avril /2019 15:08

Le titre est de la blogueuse.

La puissance et la viande

Une contribution de Pacôme Thiellement

Il y a un peu plus de six ans, j’arrêtais de manger de la viande. C’était partiellement lié à l’exemple de mes amies végétariennes Blue Mandragoreet Elli Medeiros ; partiellement lié à un sentiment de dégoût de plus en plus fréquent qui me prenait devant la texture de la viande, sa couleur, son odeur, son goût… jusqu’à un jour où je me suis précipité pour aller vomir simplement après avoir porté un morceau de poulet à mes lèvres. Un jour, donc, je n’ai plus réussi à avaler une bouchée de cadavre et j’ai cessé de vouloir me forcer. J’ai attendu longtemps avant d’écrire sur ce sujet. Je déteste faire de quelque chose qui me tient à cœur un "sujet de discussion". Pour moi la question du végétarisme n’est pas un "sujet de discussion", c’est devenu de l’ordre de l’évidence.

Ce n’est pas une question de goût. La preuve, c’est qu’on ne supporte presque pas le goût de la viande : pour pouvoir la manger, elle doit être infiniment transformée, préparée, détournée, alors qu’un fruit ou un légume est naturellement délicieux. Si c’était si naturel pour nous de manger de la viande, nous avalerions des écureuils directement cueillis dans les arbres, nous mordrions dans un agneau vivant comme on mord dans une pomme. Les hommes ne mangent jamais de porc : ils mangent une chose qu’ils ont composé avec du porc, mais dans lequel ils auraient tout aussi pu mettre de la chair de bébé ou de la fesse de vieux tant le goût dépend peu de l’être vivant dont on l’a tiré.

Je n’ai jamais cherché à culpabiliser qui que ce soit parce qu’il ou elle mangeait de la viande. Il me semble évident que le fait d’arrêter de manger de la viande doit venir d’une décision personnelle, réfléchie ou spontanée, et non d’un échange musclé où on essaie de faire admettre sa vérité à son adversaire. Mais arrêter la viande m’a rendu sensible à certains sujets qui ont traversé l’Histoire des gnostiques, des manichéens et des cathares. Un chrétien mange de la viande. Mieux : il DOIT manger de la viande. Et la raison pour laquelle il doit le faire m’a éclairé la raison pour laquelle je ne voudrais plus jamais le faire. Ce n’est pas une question de goût ; ça n’a jamais été une question de goût. C’est une question de pouvoir.

"Nous voyons, en effet, et nous entendons à leurs cris que la mort est douloureuse pour les animaux, dit saint Augustin : Mais cela, l’homme le méprise dans la bête, laquelle étant privée de raison n’est pas liée à lui par une société de droit." Saint Thomas d’Aquin insiste également sur le fait que notre supériorité absolue sur les bêtes est garantie par la présence en nous de la raison. Il admet que, par sensibilité, l’homme puisse parfois compatir à la souffrance des bêtes, mais il s’agit là de la présence dans l’homme de la "passion sensible" : il faut subordonner cette sensibilité à la raison et retourner à table sans plus tarder. Mais en quoi est-ce si important de manger de la viande aux yeux des chrétiens ?

La "morale de viandard" de l’Eglise relève peut-être d’une explication plus trouble que cette "raison" convoquée par saint Augustin et saint Thomas d’Aquin. On peut même se demander si, dans leur défense du régime carné, ce que les chrétiens compensent par cette activité n’est pas le système hiérarchique auquel leur Foi les soumet. Et si le "plaisir" de manger de la viande ne provient pas plutôt de tirer celle-ci d’un être vivant, nous octroyant le luxe d’être indifférent à sa souffrance et de faire de celui-ci la simple matière d’une chose – un peu comme le Démiurge ("leur" Seigneur, "leur" Dieu) le fait avec nous. Nous sommes la viande de nos classes dirigeantes, comme celles-ci sont la viande de leur Dieu. Comment ne pas voir dans un monde de prédation généralisée la création d’un Démiurge fou et méchant ?

Ce n’est dès lors pas surprenant que les Sans Roi (gnostiques, manichéens, cathares) aient été majoritairement végétariens : la conception d’un monde où la véritable divinité est plus faible que les hommes entraîne une empathie plus grande avec les bêtes et ce qu’elles endurent. Dans chaque bête il y a une étincelle de Lumière d’autant plus grande que celle-ci est plus éloignée du pouvoir dont jouissent les hommes et qui est le facteur principal de leur enténèbrement. Dans chaque bête, il y a une proximité d’autant plus grande avec la divinité qu’elle est éloignée de la capacité à nuire à autrui. Si, comme le disent les anarchistes, le pouvoir est maudit, alors le carnisme est mille fois maudit puisqu’il est un pouvoir de mort sur des êtres mille et une fois plus faibles que nous.

 
 
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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 16:15

Voilà maintenant plusieurs années que chaque 11 avril et chaque 2 septembre, je marche dans les collines et dans la bien modeste montagne pour être seule avec celui qui n'est plus visible mais dont je sens pourtant la présence à chaque seconde.

J'ai marché aujourd'hui  pendant des heures sous une pluie incessante  ce qui n'est pas chose rare. D'habitude, pluie ou soleil, j'arrive à rapporter, malgré les stigmates laissés par les feux, quelques images porteuses d'espoir et de joie. Mais aujourd'hui, je n'ai guère trouvé que désolation. Tout a brûlé ou presque. Même les clôtures de piquets et barbelés, même les talus de bord de route, même le bord plat de certains chemins ou par endroits le revêtement a fondu. Sans parler des murets de pierre sèche si patiemment  construits par les ancêtres ( "Avec leurs mains dessus leur tête, ils avaient bâti des murettes jusqu'au sommet de la colline" chante Jean Ferrat), parfois disloqués, explosés sous la violence et la fournaise des flammes. 

Je n'ai photographié que mes frères les arbres et pardon si leurs images de martyrs vous fait comme à moi couler des larmes.

Pour sourire (jaune) à la fin de la série un poteau téléphonique hélas pas isolé puisque j'en ai vu plusieurs dizaines dans cet état. Et pour une petite lueur d'espoir malgré tout, un long ver de terre, rescapé de la tragédie ainsi qu' un paysage dont le flou "artistique" de la photo nous permet de rêver encore un peu.

.Que s'arrête au plus vite cet écocide qui ne pourra que se terminer par un ethnocide et la disparition totale du monde paysan. Puisque nous sommes dans une société qui fonctionne à coups d''aides et de subventions, avant même de rêver à un changement radical de système économique, faisons tout pour que les aides perverses de la PAC soit maintenant distribuées aux éleveurs de manière totalement différentes. Pourquoi pas doublées, voire triplées mais plus pour la destruction et la mort. Qu'elles le soient pour la Vie, la vie du sol, des plantes, des animaux et des générations humaines, celles d'ici ou celles d'ailleurs car nous partageons tous et toutes le même vaisseau, la planète Terre.

Pardon GM d'avoir gâché la fête, j'aurais préféré qu'il en fut autrement. Je compte sur toi pour continuer à me transmettre ta force. Je vais en avoir besoin.

Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
Désolation
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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 08:10
C'est pas parce qu'on est grand

Photo ci-dessus : lors d'une marche pour le climat

Vidéo ci-dessous :  En 1977, sur des paroles de Claude Lemesle et une musique de Gilles Marchal, Carlos chante "C'est pas parce qu'on est grand".

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24 mars 2019 7 24 /03 /mars /2019 17:40
Claude Besson, le barde de Kérouze

Claude Besson, le barde de Kérouze

 

Je pleure mon talus

Qui chaque année refleurissait

 

Kérouze voit ses aubépines offrir leurs pétales en berne et les arbres font grise feuille alors qu'un printemps lumineux se déploie sur la Bretagne. Les Monts d'Arrée ont mis leur crêpe de brume et les jonquilles ploient sous le vent du nord.

La guitare et le dulcimer sont désormais rangés dans leur écrin, les voilà silencieux car le barde s'est tu juste à la venue du printemps.

Au fil du temps, Claude composait, sans se soucier des modes et de l'air du temps de bien beaux albums enregistrés à la maison au fil d'une carrière hors des autoroutes médiatiques .

 « Arbres », « Mes bonheurs de porcelaine », « Le sens du beau » (le tout dernier) et le splendide « chante Brassens » où il rend un hommage sobre chaleureux au maître :dommage que ces disques n'aient pas eu l'écho qu'ils méritaient.

Besson n'usait ni de l'invective ni de l'agressivité pour dire les choses qui lui tenaient à cœur. Il a crée de magnifiques ballades qui font partie de notre patrimoine, chansons d'un témoin lucide de son époque.

Nous n'oublierons pas « Kérouze » (véritable joyau qui n'a pas pris une ride), « Mon ami Pierre du Québec », « N'oubliez pas l'Armor » et beaucoup d'autres de la même veine.

Les arbres d'ici et d'ailleurs perdent un compagnon solidaire car il savait bien que « leurs fruits sont des pommes d'amour » et leur bois habille nos vies et nos toits.

 

Il fait grand soleil, Claude, mais c'est grand peine de te savoir parti

pour la forêt d'éternité...

Kénavo l'ami..

« Amis si proches de l'amour

Amour tout près de l'amitié

Vous êtes, à vous deux l'ossature

D'une fragile humanité. »

 

Daniel LABEYRIE

 

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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 09:00
Initials FBB
La Fondation Brigitte Bardot fait un travail remarquable, mais sa présidente-fondatrice s'emploie régulièrement à saper sa crédibilité. Un grand nombre d'organisations de défense animale le pensent, mais ne peuvent évidemment le dire publiquement, vu l'importance médiatico-financière de cette fondation.

 

Initials BB © Cristian Trujillo

 

BB a encore frappé. Une lettre ouverte de sa part adressée au Préfet du département de la Réunion le 19 mars fait un buzz extrêmement dommageable dans la sphère médiatique.

Mme Bardot n'en est pas à sa première saillie raciste.

 

Entre 1996 et 2008, elle avait été condamnée à 5 reprises pour incitation à la haine raciale. Mais manifestement ça lui manque. Sa dernière amende, en juin 2008, s'élevait à 15 000 €, sans compter les dommages et intérêts et les remboursements des frais de justice des parties civiles. Autant d'argent qu'on aurait préféré voir investi dans la FBB, et qui aurait permis d'économiser des dons ou des legs

Cette fois, recenser les institutions et les organisations qui viennent de porter plainte contre elle suite à cette lettre demanderait dix pages. A combien se montera l'amende qu'elle a méritée ?

Et faut-il rappeler son livre « Un cri dans le silence » (2003), à côté duquel n'importe quel commentaire Facebook semble sorti de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales ?
Contentons-nous de quelques extraits significatifs :

bardot-p58
bardotp85
bardotp103

 

 

 

 

 

 

 

 

Y a-t-il des problèmes particuliers concernant le traitement des animaux à la Réunion ?

Il y en a sans doute, comme il y a des problèmes particuliers dans chacun des DOM-TOM par rapport à la métropole.
Problèmes liés à des facteurs historiques, sociaux, topographiques, économiques, institutionnels… La Réunion reste par exemple le département le plus pauvre et le plus inégalitaire de France. 

Certes, le sort des chiens et des chats errants constitue un problème.
Début 2017, l'État a annoncé un plan de lutte en partenariat avec les collectivités territoriales, ainsi qu'avec un groupement d'étude vétérinaire et un lycée agricole. Dans ce cadre, une étude sur l'errance animale a été menée sous l'égide de la préfecture de la Réunion en 2017-2018. Mais d'une part l'accent y est mis sur les impacts de l’errance animale en termes de sécurité, d'économie, et d'environnement, et aucunement sur les souffrances animales ; et d'autre part, si le rôle des associations de protection animale est mentionné, les leviers d'actions proposés n'incluent pas de collaboration concrète avec elles.
En tout cas, au-delà des effets d'annonce, il faudra suivre de très près la mise en œuvre des mesures proposées et leur efficacité, car la situation inquiète beaucoup de personnes depuis de nombreuses années.

Certes, il faut remettre en question la fête de Karli des Malbars (indiens tamouls réunionnais) et ses sacrifices de cabris et de coqs. De la même manière qu'il faut remettre en question la fête de l'Aïd el-Kebir ou les abattages rituels en métropole. Mais la condition sine qua non pour aborder ces sujets sensibles est de ne pas être soupçonnable de racisme ou de xénophobie, sans quoi on apporte tout simplement de l'eau au moulin du verrouillage communautaire. 

En tout cas, ce sont les Réunionnais eux-mêmes qui pourront résoudre ces problèmes, avec l'aide de l'État, de ses services, et de ses institutions.

Gènes ?

Évidemment, l'île de la Réunion se caractérise par la diversité de ses origines et par son métissage. Ceci ne peut qu'indisposer Mme Bardot, qui reste beaucoup plus proche du Front National de Jean-Marie Le Pen que du Rassemblement National édulcoré de Marine. En fait, sa référence serait même plutôt Henry de Lesquen  Ainsi que, dans une autre optique, Renaud Camus.

Bon, il ne faut pas prêter aux propos de Mme Bardot plus d'importance qu'ils n'en ont. Déjà, écrire « les autochtones ont gardé leurs gènes de sauvage » puis fustiger quelques paragraphes plus loin « une population dégénérée », c'est faire montre d'une cohérence faiblarde. Puisque Mme Bardot pense avec ses tripes, elle devrait s'exprimer par émoticônes et non s'encombrer de mots.
De mauvaises langues pourraient ajouter qu'elle est à l'abri d'un Alzheimer : pour risquer une dégénérescence de ses neurones cérébraux, encore faut-il en avoir au départ.

A propos de gènes, une devinette : qui est l'eurodéputé français le mieux noté par le site Politique & Animaux ?
C'est Younous Omarjee (dans un mouchoir avec Joly, Durand, et Jadot).
Et d'où est-il originaire ?
De l'île de la Réunion.
Pff, quel dégénéré, il a perdu ses gènes de sauvage !!

Younous OmarjeeYounous Omarjee
En tout cas Mme Bardot a réussi une performance : elle est parvenue à faire applaudir par l'ensemble de l'hémicycle Jean-Hugues Ratenon, député France Insoumise de la Réunion ! Et il se trouve que celui-ci fait partie de la vingtaine de députés de toute l'Assemblée nationale les mieux notés par le site Politique & Animaux, vingtaine constituée aux trois-quarts de députés FI.
Jean-Hugues RatenonJean-Hugues Ratenon
Bref,

 

Bien sûr, il convient de faire la différence entre Brigitte Bardot en tant que personne, et la Fondation Brigitte Bardot en tant qu'organisation.

Mais Mme Bardot, dans la lettre ouverte adressée au Préfet de la Réunion telle que retranscrite par le média LINFO.re, signe « Brigitte Bardot - Présidente ». Donc c'est en tant que présidente de la FBB qu'elle est intervenue.

Par conséquent, il est de la responsabilité de la FBB de publier sans tarder une mise au point claire sur cette

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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 18:21
Mais qui est violent, je vous le demande!

Un immense merci à Dominique Grange!

Dominique Grange et Jacques Tardi ont publié un recueil illustré de chansons révolutionnaires reprises des années 1970. Parmi ces textes, un nouveau, inédit consacré à la question animale, pour lequel Dominique et Jacques ont réalisé une vidéo. Youtube a censuré cette vidéo. Dominique nous appelle à réagir.

YOUTUBE vient de censurer le clip de ma chanson "REQUIEM POUR LES ABATTOIRS" qui serait une « incitation à la violence », alors qu’elle est au contraire une dénonciation de la violence faite aux animaux et des souffrances qu’ils subissent avant de finir dans nos assiettes. La vidéo a donc été supprimée de YouTube. Si vous partagez mon indignation et ma colère, merci de relayer l’info, ainsi que le courrier ci-dessous que j’adresse, aux censeurs de Youtube !

Où est la violence?...

Mais où est la violence, sinon du côté de ceux qui l’exercent contre les animaux ? Du côté de ceux qui les torturent, les broient, les mutilent, leur imposent une vie de misère, confinés dans des cages à pateauger dans leurs excréments, reclus dans des fermes-usines, des élevages intensifs où jamais ils ne voient le soleil, dans des cuves où ils tournent en rond par milliers du matin au soir, transportés dans des conditions épouvantables au fond des cales de bateaux, dans des camions où ils transitent de longs jours et de longues nuits sans assistance, se piétinent, se blessent, meurent souvent de leurs blessures ou de déshydratation, et agonisent au milieu de leurs congénères terrorisés par ce voyage dont ils pressentent l'issue fatale...

Où est la violence?

Non, messieurs les censeurs de Youtube, la vidéo de ma chanson, "Requiem pour les abattoirs", n'est pas une incitation à la violence. Elle est même tout le contraire : une incitation à en finir avec celle qui s'exerce quotidiennement et dans le monde entier à l'encontre des animaux ! Oui, elle est un réquisitoire contre cette cruauté sans limites qui donne aux humains tout pouvoir sur des êtres vivants reconnus sensibles : le pouvoir de les priver de liberté et de tout ce qui peut répondre à leurs besoins, de les exploiter de toutes sortes de façons, d'en faire des objets destinés à l'expérimentation scientifique ou à l’industrie cosmétique, de programmer la fin de leur vie et enfin, de se nourrir de leur chair après les avoir torturés ! Un droit de vie et de mort absolu, en somme, sur des êtres vivants, sentients mais privés de parole, donc incapables de se défendre. Là voilà, la violence que je dénonce dans le texte de ma chanson, laquelle s'appuie sur des images vraies, autant de témoignages authentiques extraits de vidéos tournées par des militants de diverses associations qui toutes se battent pour la défense des droits des animaux : L214, Peta France, One Voice, Animals International, Eyes on Animals, TSB, Animal Welfare Foundation et CIWF, Animals'Angels e.v., End pig pain, Swiss Animals Protection East International, Mercy for Animals, Acscct.org... Mais croyez-vous donc pouvoir nous faire taire en nous censurant ainsi ? Croyez-vous pouvoir empêcher de continuer à agir tous ces lanceurs d'alertes qui jouent depuis un certain temps un rôle si essentiel dans la prise de conscience de dizaines, de centaines de milliers, peut-être même de millions de personnes à travers la planète ? J’ignore qui a pu — comme vous l’écrivez dans l’Avertissement que vous m’avez adressé — « signaler » notre clip... Ce que je sais c’est que toutes les images que nous avons utilisées proviennent de vidéos largement diffusées sur Internet, et que c’est grâce à elles, aujourd’hui, que nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus accepter cette violence comme quelque chose de normal. Et c’est pourquoi, malgré vous, malgré les lobbies embusqués pour nous empêcher d’agir, nous continuerons de la dénoncer publiquement et sans relâche, par tous les moyens dont nous disposons !

Alors, s'il vous plaît, messieurs les censeurs de youtube, prenez conscience à votre tour de la réalité et répondez-moi : de quel côté est la violence ? Du côté de ceux qui la dénoncent ou du côté de ceux qui l’exercent ?

Et puis méditez cette phrase de Léonard de Vinci : « Viendra un jour où d'autres hommes tels que moi considéreront le meurtre des animaux comme ils considèrent aujourd'hui le meurtre des hommes. »

Et encore celle-ci, de Isaac Bashevis-Singer : « Je ne prétends pas sauver beaucoup d’animaux de l’abattoir, mais mon refus de manger de la viande est une protestation contre la cruauté… Personnellement, je ne crois pas qu'il puisse y avoir de paix dans ce monde tant que les animaux seront traités comme ils le sont aujourd’hui ».

J'envoie ce courrier à de nombreuses personnes concernées par la cause animale et je le diffuserai sur le Web aussi largement que possible. Car je veux continuer de me battre, n'en déplaise à tous ceux qui vivent de l'exploitation et de la souffrance des animaux.

Dominique GRANGE, Chanteuse engagée. Le 29/01/2019

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13 mars 2019 3 13 /03 /mars /2019 09:23
STOP AUX ÉCOBUAGES AU PAYS BASQUE
Pétition : STOP AUX ÉCOBUAGES AU PAYS BASQUE
Par STOP ECOBUAGE 64

Pétition adressée à Commune du 64

 
Bonjour,

Je fais cette pétition parce que hier il y eu des écobuages de faits dans tout le Pays Basque et j'ai constaté que le ciel était très sombre depuis Bassussary voir jusqu'à Bayonne et que des cendres tombaient jusqu'à Arcangues hier soir vers 17h alors que les écobuages avaient commencé pour ceux que j'ai pu apercevoir vers 12/13h sur la commune de Cambo Les Bains derrière les thermes exactement. Mise au point : Article de France Bleu Pays Basque sur les causes que peuvent avoir les écobuages au Pays Basque avec cet article : 

En 2012, un rapport de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) alertait déjà sur les risques pour l’homme. Par exemple les troubles liés au voisinage (odeurs, fumées). Dans ce dossier, deux arguments majeurs sont développés : l’augmentation de la pollution atmosphérique, car l’écobuage est une source importante d’émission de substances polluantes dont des gaz et des particules ; et très logiquement l’impact sanitaire qui en découle avec cette donnée édifiante : la perte moyenne d’espérance de vie liée à la pollution particulaire est d’environ 8 mois par personne en France actuellement. Et cela peut-être même pire, lorsque ce brûlage est associé avec des déchets (plastiques, bois traités,papiers souillés, carburant). 

 

Pourtant, particulièrement dans notre région, le débroussaillage est indispensable. Sauf que pour le membre du collectif Su Aski - Halte aux feux, "les méthodes d’écobuage actuel provoquent une érosion beaucoup plus importante des sols qu’autrefrois, car plus étendus. Le terre est fatiguée et elle finit par ne plus remplir son travail de rétention d’eau autant qu’elle devrait le faire", explique Etienne Arotçarena. 20 % du territoire hexagonal serait impacté par ce phénomène sur les sols, particulièrement le piémont pyrénéen.

 

Pour signer, c'est ici: 

https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/stop-aux-ecobuages-aux-pays-basque/61301

 

 
 

Ce mois de février 2019, la vallée d'Aspe comme d'autres vallées pyrénéennes est enfumée par les écobuages. Le soleil est voilé par un rideau opaque, le vallon de Bedous est entouré de rideaux de feu : c'est la période des écobuages.

Physiquement cela se traduit par des irritations des yeux, des poumons, des difficultés respiratoires, des maux de tête... 

Il est impossible d'aérer les habitations, les habitants sont contraints à se cloîtrer , otages d'"une pratique ancestrale".

Nous sommes face à un problème de santé publique (en plus d'un problème environnemental) !

Nous sommes plusieurs habitants à nous questionner sur le bien fondé de cette pratique à l'heure actuelle.

Nous demandons donc que les services de l'Etat réalisent :

- des relevés de la qualité de l'air dont les résultats seront affichés en mairie

- une information auprès des habitants des risques liés à la concentration des fumées générées par les écobuages (au même titre que ce que les habitants des grandes villes reçoivent pendant les pics de pollution)

- une enquête scientifique sur l'utilité des écobuages tels que pratiqués actuellement (feux sur des parcelles non pacagées, allumage de feu concomitants sur un même territoire...)

Il est urgent que la population soit informée des risques encourus pour sa santé (notamment celle des enfants et des personnes à risques) et que cette pratique soit mieux encadrée et effectuée sur la base de données scientifiques tenant compte à la fois des enjeux agricoles, environnementaux et économiques.

Cette pétition ne vise pas à interdire la pratique des écobuages, mais à en assurer une utilisation réfléchie et respectueuse de tous.

Pour signer, c'est ici: 

https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/stop-aux-ecobuages-aux-pays-basque/61301

 
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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 10:11
Combien de temps encore pourrons-nous ajourner l'inévitable?

Ci-dessus, Bidarrai, début mars 2019. Photo Itziar.

Ci-dessous, intervention de Michel Botella, du Collectif Su aski/Halte aux feux lors de l'émission "Herriko plaza" sur Bleu Pays basque le 1er mars 2019.

Les images parlent, elles aussi.

Le titre de ce "post" est une citation d'Henry Miller.

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