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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 16:13

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 11:39

Quelques poèmes de Brigitte Fraval.

 

 

saule-tombe-016.jpgMerci Brigitte!

Merci pour tout!

Et même au-delà de tout.


  Lune 

 

Silhouette ciselée sur la lune claire,

Sourire à peine esquissé , mystère,

Elle attend le réveil des réverbères ,

Le bruit de ses pas durs sur la terre

Bruissante des givres de l'Hiver .

Il viendra celui qu'elle espère .

Il viendra dans une brume légère

Ses yeux d'ombre grand ouverts ,

Jetant à la nuit son rire solaire .

Il viendra goûter la lumière

Qu'elle a scellée à ses paupières .

Sur la table ,quelques branches de lierre,

Une carafe rubis et deux verres.

Il viendra , C'est comme une prière

Tant que les réverbères encore éclairent,

Boire le vin et caresser sa peau amère

Il viendra avant que ne se referme la terre

Sur le silence de ses rêves éphémères .

 

L'absence 

 

La morsure au creux du ventre,

Fleur vénéneuse du doute

Roule sa houle douloureuse

Là où le cri prend vie,

Là dans l'étranglement.

Gorge dure nouée au silence .

Les secondes coulent les heures

Au sable froid de l'attente .

Terreur muette de l'oubli,

Lames glacées en fulgurance

Les battements lourds du coeur

Cognent aux tempes , durs , lancinants .

une porte claque , espoir meurtrier ,

Sussuré par un vent mauvais

Qui vient battre au seuil

Le rappel de l'absence .

 

Petite vie

 

Recroquevillée , tête dans les genoux ,

Petite vie sans horizon ,

Petites envies sans passion ,

J'ai oublié d'être debout .

Le regard vrillé sur l'horizon ,

Pulsations à peine au creux du cou

Comme des mots trop doux

J'ai oublié le feu de la déraison .

Mains ouvertes ,vides de tout ,

A peine l'espoir d'un bourgeon

Dans l'entrelac des sillons ,

J'ai oublié d'aimer les vents fous .

Détenue consentante d'une prison,

Où dorment tous mes dégoûts ,

Gisent mes rêves sens dessus -dessous ,

J'ai oublié que la vie se fait de moissons .

Dans un murmure , un souffle , un rien , un tout

Une dernière lueur ,ultime oraison .

 

Saisons

 

Laisse filer le vent

Sur les plaines sombres .

L'été s'est immolé

Aux derniers feux

Des rires clairs de la mer.

Laisse venir le givre

Aux herbes perlées .

L'automne s'en est allé

Dans l'odeur puissante

De la terre endormie.

Laisse les parfums frémir

Aux matins de soie pâle .

L'hiver a déposé ses brumes

Aux voiles légers

Des aubes nouvelles.

Laisse éclater les ors

Au ciel ivre de bleu.

Le Printemps s'est esquivé

Accrochant son velours frais

Aux regrets des lilas éteints.

Laisse glisser le temps

Au sablier des heures.

Il est la vague

Qui porte à sa frange

L'entêtement farouche de la vie.

 

Vertige

 

Ligne d'horizon

Nette , tranchante ,

Si loin de sa source d'ambre .

Ni or , ni brume ,

Juste un trait  .

Dur sur l'encre des abîmes.

Etreinte du vent

Apre , glacée

Si loin du feu des étés .

Ni chant ,ni caresse ,

Juste une lame .

Silex sur le silence de la grève.

Sur ma peau impatiente

Inquiète ,absente ,ta main

Si loin de ce qui fût .

Ni glace ,ni braise.

Juste un leurre

Sur mes paupières closes.

 

 

 

  NB; J'ai emprunté le titre de ce "post" à une chanson de Véronique Pestel.

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 19:02

P1010049.JPG

 

Je classe ce "post" dans "Aider la faune", n'en déplaise à mes amis vegans qui refusent toute action humaine sur les animaux.

Qu'ils se rassurent, jamais----mais alors jamais---- je n'oublierai que le frelon asiatique n'est pas responsable de sa présence dans nos contrées, et que seul l'homme est coupable des mésactions de cet insecte sur la nature d'ici.

Mais l'inconscience humaine étant invétérée, on fait quoi?

Bon, je vous la fais courte. Depuis fin février-début mars, j'ai la tête un peu ailleurs, je ne regarde plus trop ce qui m'entoure, que j'ai choisi, que j'aime. Ah, l'amour!!!!!  Et puis, le printemps dernier a été si froid, si pluvieux, pas une fleur dans le vieux cerisier, pas un fruit non plus.

Ces derniers jours, quelques coups de notre vent du Sud basque. Pas mal de feuilles sont tombées, dont celles du cerisier en question.

Tout à l'heure, à la nuit tombante, ma fille descend chercher quelques brindilles à porter au bûcher et remarque chez ce vieux monsieur quelque chose d'inhabituel.

Eh, oh, les frelons de l'Asie, vous auriez pu choisir un autre endroit, non?  Vous croyez que c'est drôle d'être à la croisée des chemins entre la sauvegarde de la nature et la libération animale? Sans parler de la compassion envers les humains quels qu'ils soient et qui, eux non plus, n'ont pas demandé à vivre?

Bon, et bien, comme dab, on va tenter de naviguer à vue, hein------

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 16:52

Une contribution de Daniel Labeyrie.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/30/Corbeau_branche_Kyo.jpg/250px-Corbeau_branche_Kyo.jpgChaque matin sur le lampadaire

Tu me croasses un drôle d'air

A l'heure pâle de l'angélus

Sache que je n'en peux plus

Si tu daignais changer de refrain

Tu me rendrais moins chagrin

Oui, corbeau je t'appelle

Mais tu n'es qu'une noire corneille

Avec tes brèves vocalises rouillées

Voilà mes bouts de rêves brouillés

Sacré vieux corvidé monocorde

Tu tires vraiment trop sur ma corde

Pose-toi sur le haut platane là-bas

Et laisse-moi me cacher sous les draps

                                                                                                Daniel LABEYRIE

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 12:23

 

 

Entretien avec ma pomme (bio) paru dans le numéro 51 du journal Zubiak 

http://www.ramun.eu/ea/?page_id=59

 

-Où en est-on à Bayonne vis à vis de ce long combat ?

BAIONA_028.jpgUn million de déficit en cinq ans, c’est le « fait culturel majeur » version Jean Grenet, maire de Bayonne. La désaffection de monsieur Afflelou qui voulait bien sponsoriser les fêtes mais pas la torture animale,  a forcé la municipalité à diminuer cette année le nombre de corridas.

Jean Grenet a été battu aux législatives de 2012, il n’est donc plus partie prenante du lobby torturomachique à l’Assemblée nationale. Ses amis feraient bien d’en prendre acte pour les municipales de 2014. Quant à l’opposition, elle serait bien inspirée de s’organiser en conséquence. Le discours critique sur le financement est un premier pas mais il  ne suffit plus. Les élus de gauche ne pourront  éternellement faire l’impasse sur la question de l’éthique. Penser que les enfants, non seulement sont admis dans les arènes mais que leurs places sont gratuites, devrait poser problème à toute personne dotée d’une conscience et soucieuse de l’avenir.

-En clair, en quoi ce combat rejoint il la défense de la vie, de l'humain, de l'animal ?

Le combat abolitionniste fait partie intégrante de la lutte contre la souffrance et la torture en général.  Il est peut-être avant tout un combat humaniste car il nous demande de développer en nous les qualités humaines qui nous sont nécessaires pour nous sauver nous-mêmes. C’est pourquoi je suis convaincue qu’il doit être le plus irréprochable possible et n’utiliser ni injure ni violence, refuser la vengeance car on ne fera rien avancer en remplaçant une barbarie par une autre et en transformant les victimes en bourreaux. « Quand on se venge, on cesse de penser », disait la philosophe Annie Leclerc. Cela ne veut pas dire qu’il faut rester les bras croisés, bien entendu. Là comme ailleurs, la distinction entre légalité et légitimité est toujours de mise

-Pourquoi encore toutes ces réticences chez bien des élu(e)s ?

La sinistre prestation du Conseil Constitutionnel du 21 septembre dernier est très éclairante à ce sujet. Le « mundillo » n’est rien d’autre qu’un microcosme. Les aficionados véritables sont extrêmement peu nombreux, encore moins nombreux que les chasseurs. Mais c’est un lobby très puissant . Il y a une imbrication évidente entre les milieux financiers, politiques, et, hélas, journalistiques. Peu de monde, mais beaucoup d’argent et beaucoup de pouvoir. Dans cette ambiance, de nombreux élus pensent que leur intérêt est de flatter l’aficionado dans le sens du poil, s’ils veulent être réélus. Mais les abolitionnistes eux aussi sont en train de devenir un lobby, bien moins « friqué », moins influent pour le moment (cela va évoluer) mais surtout beaucoup plus nombreux et ce sont eux aussi des électeurs. En ce sens, les soi-disant « sages » du Conseil Constitutionnel ont très certainement fait une très grosse erreur de calcul et mal apprécié l’avenir en déclarant que la barbarie que représente le spectacle de la torture à mort d’un herbivore est conforme à la constitution française.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 14:40

 

 

 

 

   Une contribution de Gilles Marchal. 

 

    Cette  idée baroque, qui nous vient d’un maire de la Sarthe, conseille vivement aux ruraux et aux banlieusards d’élever deux poules ; l’intention est assez géniale au premier abord mais il faut en peser le pour et le contre. Le « c’est bon pour la planète ; ça respecte l’environnement ; c’est un acte citoyen » et autres fadaises (d’Étretat) laissons-cela et voyons le côté pragmatique de la chose.

Le ‘pour environnemental.’

         Pourquoi 2 au minimum ? Ce gallinacé est d’instinct grégaire comme beaucoup d’espèces et de ‘races’ ; une seule ne survivrait pas longtemps. L’intérêt de ce mini élevage, peut vous apporter un petit quelque chose. Une poule c’est fascinant, ça a l’air gauche mais c’est adroit, c’est simple à apprivoiser mais attention le phénomène d’imprégnation, connu chez les oiseaux, risque de vous poser quelques problèmes. (lol)

En revanche ; chaque personne jette par an, 200 kgs de nourriture, lesquels vont s’épandre sur des montagnes de déchets et nourrir toute une flopée d’animaux qui n’ont rien à gagner dans ces tas de détritus sinon des maladies.

Habitat : pas besoin de beaucoup de place, si vous pouvez disposer d’un parcours extérieur la journée, 5m carrés fermés leur suffiront pour dormir. Mieux vaut surélever un perchoir et répandre de la paille en dessous.

Pondoir : deux cageots matelassés de paille à 30cm du sol mais à l’abri et dans une semi obscurité pour éviter qu’elles pondent n’importe où.

Propreté : bof, pour deux poules il suffit de changer la paille sous le perchoir et les pondoirs une fois par mois (une petite botte par an suffit (5  à 6 euros)

Petit tuyau : vous pouvez faire du compost avec la paille mélangée aux fientes. Au printemps, ce compost mélangé à de la terre de taupinière et vous aurez des fleurs magnifiques sans aucun besoin d’ajoûts pour gogos.

Nourriture :

Deux poules, c’est une bonne poignée de graines (mélange poules) 2 fois par jour et par nénette coût (20 cmes d’euro/jr) si vous les nourrissez trop, le surplus peut attirer des rongeurs. Toujours leur donner de l’eau propre et vérifier en hiver qu’elle ne gèle pas. En revanche, toute la bouffe que vous aller jeter (restes d’assiettes, pain, légumes d’épluchage, gras de viandes enfin tout) fera la joie de vos poulettes.

Liberté :

Si vous le pouvez, Laissez-les en liberté, elles regagnent leur poulailler chaque soir, vous n’avez plus qu’à le fermer

Résultats : selon la race, 150 à 180 œufs par an et par nénette sur une période de 3 à 4 ans. Renseignez-vous auprès de fermes avicoles. La qualité des oeufs vous laissera sur le cul, tellement vous êtes habitués à manger des  trucs insipides de couleur indéfinissable. J’ai huit poules qui me donnent 30 à 35 œufs par semaine. J’en offre à mes amis et voisins, pour lesquels c’est bien mieux qu’un bouquet. Elles ont un poulailler de 200 m/carrés et d’octobre à mars, elles sont libres.

 

Indignez-vous bon sang !

En batterie, la loi permet 7 à 10 poules au mètre carré (rendez-vous compte c’est horrible) qui ne verront jamais le jour, ‘nourries’ aux farines animales, aux antibiotiques et aux anti-dépresseurs. Ces pauvres bêtes forcées, sont tuées à 83 jrs alors qu’il faut 6 mois pour faire un poulet digne de ce nom et libre. Il leur est impossible d’étendre leurs ailes ni de gratter le sol. Ce sont des tapis roulants par lesquels partent les œufs et les fientes osu le désintérêt de l’égoïsme national.

Autre chose ; les poules sont des animaux vivants, eh oui c’est con on l’oublie souvent ! Et par cette appellation ridicule pour un éleveur, elles sont sensées donner la vie, c’est à dire ; pondre. Par instinct, elle cherche un endroit tranquille, pas si simple dans un mètre carré. Dans les camps, on se chiait dessus.

Enfin quel bonheur ! Arrive la bouffe dégueulasse et honteuse que VOUS INGEREZ. Essayez d’imaginer dans quelle folie et tortures vivent ces animaux. Imaginez le vacarme incessant, le stress de ces bêtes élevées par dizaines de milliers DANS UNE ODEUR épouvantable, une chaleur qu’elles détestent et une lumière dure, digne d’une cellule d’un condamné à mort.

Pensez-y souvent et ne croyez pas ces pubs mensongères. Ces massacreurs, au même titre que ceux qui torturent les bovins et les suidés, participent à la décadence de notre société. Il s’agit de faire le plus de fric possible avec le moindre effort, toujours au préjudice de l’animal Ex ; elevées au maïs… tu parles, le maïs ogm est distribué avec colorants une semaine avant que la bête soit électrocutée.

Oui, mais c’est un job qui contribue à nourrir les Français ! Non, ce sont des gens pourris par un système tyrannique qui détruit le vivant dès la naissance.

Ah oui mais grâce à l’industrialisation du vivant, cela permet aux plus économiquement faibles d’accéder aux protéines à des prix compétitifs et abordables… Eh oui, le système est imparable. U comme Ubu. Leclerc, général de divisions pyramidales. Auchan, une grosse faute d’ortograf. Intermarché ; tout pour sa gueule. Les animaux sont transportés dans des camions et des trains pendant des jours sans boire sans nourriture pour la SEULE raison qu’ils sont moins chers étant vivants à l’arrivée. Ca ressemble beaucoup à certains wagons. On déportait bien des gens, alors des bêtes …

Il y a 60 ans, on partait à bicyclette dans les banlieues pour y trouver de quoi bouffer. Aujourd’hui on va en bagnole bourrer son coffre de toxines. Près de chez vous il existe sûrement quelques bouseux, deux trois cambroussards (pas des verts surtout pas ; bourrés d’opm- organismes politiquement modifiés) qui respectent ce que la nature leur propose. Il y a des marchés, de petits éleveurs têtus et courageux.

 

 

Le contre environnemental.

         Cette idée me semble surtout dirigée vers les citadins venus à la campagne pour des tas de raisons. On se souvient de ces babas, parents des bobos, qui sont partis élever des chèvres dans lou Larzac sous les quolibets des indigènes. On coupait du bois à coups de hasch et on ‘sciait’ à la belle étoile en se torchant avec des feuilles, un festival pour les tiques qui participaient hautement aux impactions fécales. Y’ avait jamais de nuit sans guitares. (Claude Lemesle) La belle époque du ‘peace and love’ devenue rapidement le ‘chaude pisse by love’. C’était bien c’était chouette, chez chevrette.

Aujourd’hui, il y a belle lurette que les agriculteurs vont faire leurs courses dans les hypermarchés et ne s’embarrassent plus d’animaux de ferme. Que voulez-vous ; « L’amour est dans le prix. »

Petits tuyaux : pas la peine d’éjointer vos poulettes, en revanche, pour éviter qu’elles se transforment en carrelet sur le milieu de la route, il suffit de couper l’extrêmité de la rémige secondaire d’une seule aile (indolore) pour la déséquilibrer en vol.

         Le coq ne sert à rien dans le cas d’un mini-élevage. Il n’empêche pas la poule de pondre, il n’est pas là pour ça et de plus il les blesse, parfois gravement, de son éperon et de son 4ème doigt. Il fait les nids, défend ses poules contre certains prédateurs, freux, corbeaux, buses, rats et mustélidés. (le mien, « casse-couilloux » s’est même battu contre un chien)

A noter que notre emblème national devrait nous faire réfléchir quant aux expressions utilisées lorsqu’il s’agit de redorer notre slip kangourou. Il n’y a pas de pénétration chez môssieur, ça frotte ça frotte et ça se dégonfle.

En revanche il peut créer des nuisances. Il ne faut pas oublier qu’un coq ça chante et que nous sommes en France, pays boursoufflé de loi plus imbéciles les unes que les autres. Nombre de procès sont gagnés par des crétins qui considèrent qu’ils n’ont pas quitté la ville pour être dérangés par des chants. Chez moi, village dortoir, une annonce de la mairie demande à ce que les coqs soient mis en sourdine. En revanche aucun problème pour les tondeuses, les engins de tout poil qui vous assourdissent.

Les maladies : ne vous laissez pas décourager par elles. Avec peu de poules et une plume d’espace, elles sont rarement malades. Pour éviter les problèmes l’hygiène est une condition indispensable. Evitez autant que possible, ce que les jardineries vous proposent de chimique ; sur le sol, un berlingot d’eau de javel par mois suffit.

Les parasites comme les mallophages (poux) les poux rouges (les indiens –lol) sont acariens tenaces mais rares sur un petit élevage. La gale déplumante et la gale des pattes surviennent au printemps et en été. Encore une fois ces petites bébêtes ne sont pas fréquents chez deux individus.

Tentez l’expérience : Quand vous partez en vacances, vous trouverez toujours un voisins pour les nourrir et prendre les œufs pour leur consommation. Et surtout, si vous avez des enfants et petits enfants, faites leur ramasser ces œufs ; ils s’en souviendront toute leur vie.

 

Je suis prêt à répondre à toutes vos questions, même à celles qui fâchent. Pourquoi je fais ça ? Bah pour le fric hé hé !

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 12:27

Hélas, plus que jamais d'actualité:

 

http://www.autourdemoustaki.fr/images/La%20pancarte.jpg

 


1985, 2012 : un rejet permanent
27 ans après sa publication, mais toujours actuel…
Il reste quelques exemplaires du livre.
LA PANCARTE
Jacques COUSTALS et Luc ROMANN
Un livre parrainé par
le GROUPEMENT POUR LES DROITS DES MINORITES,
Présentation par son Secrétaire Général (en 1985) Alain FENET.
Préface de Jean-Pierre LIEGEOIS, universitaire, expert auprès du Conseil de l'Europe, auteur de nombreux ouvrages concernant les Roms,Tsiganes, ou Voyageurs.
Ce livre, publié en 1985, encore d’actualité 27 ans après, est le récit d’une action
menée sous l’impulsion de Jacques COUSTALS, pour dénoncer le caractère illégal
et discriminatoire d’un arrêté municipal et d’une pancarte.
"Une commune.
Des nomades.
Un arrêté municipal.
Une pancarte.
Une simple pancarte.
Une pancarte d’interdiction. De rejet. De refus du nomade.
C’est un fait divers.
Ni plus, ni moins.
D’une banalité déconcertante. Tellement banal qu’on ne s’y arrête pas.
Une telle pancarte fait partie du paysage.
Mais tout est contenu dans ce fait divers. Il est à la fois symbole et microcosme. La
pancarte est un emblème. Le nom de la commune pourrait faire croire à la parodie.
Pourtant, pour les faits décrits, Lafrançaise du Tarn et Garonne, c’est bien la
commune française d’un peu partout"
(extrait de la préface).
 

 

Cette action est décrite dans un mouvement syncopé, avec les interventions auprès
du Préfet du Tarn-et-Garonne, garant de la légalité, le parallèle avec les affichages
de la période nazie, les moments de respiration poétique, musicale et artistique avec
les textes des chansons de Luc ROMANN, les poèmes de Jacques COUSTALS et
les illustrations de 10 peintres sensibilisés à ce problème d’intolérance.
Au moment où dans les écoles, collèges et lycées, on veut un retour à l’enseignement des valeurs fondamentales et au moment où l’instruction civique doit être renforcée, ce livre pourrait être utilisé comme exercice pratique d’analyse des mécanismes institutionnels visibles et invisibles et des rapports entre groupes sociaux. (J.-P. Liégeois - La Dépêche du Midi - 10 octobre 1985).
"Puisse ce livre faire naître des interrogations, une volonté de respect et d’ouverture
au dialogue avec les Tsiganes et Voyageurs, méconnus dans leur diversité et dont la
qualité de la culture est ignorée. Traités comme ennemis pendant des siècles,
envoyés au galères, persécutés sous des formes diverses, ils sont maintenant traités
comme des objets encombrants à éloigner ou a assimiler, donc à faire disparaître. "
Ce livre a été en 1985 et les années suivantes un moyen d’action et
d’information avec les interventions de toutes les radios locales, une émission
télévisée à LAFRANCAISE produite par FR3 et de nombreux débats, le plus
souvent en présence de Tsiganes, dans les écoles, collèges, lycées et une
grande journée à la Faculté des Sciences Sociales de TOULOUSE.
En 2012 le débat reste ouvert.
================
Quelques exemplaires de ce livre de 96 pages, en format 21x15, sont encore
disponibles au prix de 13 euros (frais d’envoi inclus).
Bon de commande ci-dessous à imprimer ou à reproduire et à renvoyer accompagné
d'un chèque à l'auteur
Jacques Coustals
Route de Darnac
09000 – Serres sur Arget
Le produit des ventes ira à une Association Tsigane.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nom prénom ………………………………………………………………
adresse………………………………………………………………
commande [ ] exemplaire(s)
Ci-joint chèque de 13 € x [ ] exemplaire(s)

 

 

 

http://fr.lyrics.wikia.com/wiki/Luc_Romann/Chronique_tsigane

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 17:19

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Tauromachie : Un Espagnol parle de la corrida française

Corrida: La mort gratuite et la barbarie ne sont pas des gestes de la campagne.

Je lis dans Le Monde  du 21 septembre dans l'article « Francis Marmande: Pourquoi la corrida? j'ai à faire avec la vie, l'amour, la mort » que « la corrida est la sacralisation des gestes de la campagne ». Il faut en finir avec cette littérature de  clichés, stéréotypes et mensonges ! Les gestes de la campagne ne sont pas ceux de la violence gratuite envers les animaux dans le seul but de la joie macabre pour une minorité. Pas du tout : le caractère de la population rurale est représenté par le travail, l’effort, la patience, l’amour envers la nature, la défense de la terre, la résignation contre l’oubli de l’Administration. Il semble que le sacrifice rituel et le spectacle de voir le visage de la mort attirent l’auteur de cet article. Est-ce qu’il pense la même chose quand il revit la gigantesque chasse à l’homme au Rwanda à la machette ? Est-ce qu’il voudrait récupérer les duels des gladiateurs de la Rome antique ? Est-ce qu’il s’amuse avec des attentats islamistes ou avec la tuerie sauvage du norvégien Anders Breivik ? La mort et la violence ne peuvent pas être banalisées. Pas avec les humains, pas avec les animaux, qui ne choisissent pas d’être dans les arènes. En Espagne, la population a depuis longtemps tourné le dos à cette « tradition » honteuse. C' est juste une question de temps avant que  la tauromachie disparaisse dans notre pays. Avec cette dernière décision de la Cour constitutionnelle, la France a raté une belle occasion d’isoler, plus encore cette pratique violente qui dénigre la condition humaine malgré toute la poésie avec laquelle on souhaite masquer cette fête de la barbarie.

Paco Cerdà Arroyo, Valence (Espagne) – Journaliste à « Levante EMV»

http://mediateur.blog.lemonde.fr/2012/09/26/tauromachie-un-espagnol-parle-de-la-corrida-francaise/

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 12:55

 

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COMMUNIQUE DE PRESSE

CONSEIL CONSTITUTIONNEL ET CORRIDA :

 « QUAND LES SAGES SE FONT MAGES POUR TORTURER LA LETTRE ET L’ESPRIT DU PRINICPE D’EGALITE »

L'article 6 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789  fait partie du " bloc de constitutionnalité " auquel le Conseil constitutionnel français confronte les lois qu'il a à examiner.

Or cet article 6 dispose que "la loi doit être la même pour tous", principe que le Conseil a néanmoins assoupli en admettant des modulations lorsque celles-ci reposent sur des critères objectifs et rationnels au regard de l'objectif recherché par le législateur et que cet objectif n'est lui-même ni contraire à la Constitution, ni entaché d'une erreur manifeste d'appréciation.

Cependant, jusqu’ici, on savait que certains domaines appelaient une application stricte du principe d’égalité, il en va ainsi,  par exemple, des droits politiques mais aussi d’autres domaines comme la procédure pénale et la loi pénale. Pour ces domaines le Conseil Constitutionnel a toujours refusé de reconnaître et prendre en compte des modulations en fonction de certaines caractéristiques comme la situation géographique, on comprenait fort bien pourquoi, comment admettre que la sanction pénale pour un même acte soit ou ne soit pas la même selon que vous habitiez à Nantes ou à Nîmes ?! Ou pire, que ces faits et actes soient constitutifs d’une infraction, d’un  délit, à Nantes et pas à Nîmes !!! Et bien c’est fini !!! 

Le Conseil Constitutionnel, dans toute sa « largesse », vient de rompre avec cette appréciation à la fois objective et sécurisante pour admettre que la loi pénale en regards de mêmes faits puisse être différente entre français, selon l’endroit où ils ont été commis ! Reconnaissant  à la « tradition locale ininterrompue » les caractères de «précis, objectif et rationnel » et l’élevant au rang de justification de l’exception  à une application universelle de la loi pénale !!!  Pire, considérant que cette notion ne porte pas atteinte à des droits constitutionnels protégés comme celui de l’égalité des citoyens devant la loi !!!!

Je suis scandalisée de ce qui a semble –t-il prévalu dans cette décision ! Je constate que la sagesse n’est plus une « tradition locale ininterrompue » au Conseil Constitutionnel !!!!!

Mais cette erreur d’appréciation du Conseil Constitutionnel ne me motive que davantage dans mon intention de déposer très prochainement (je réunis en ce moment les soutiens et co-signatures de mes collègues socialistes) une nouvelle proposition de loi pour en finir avec ces deux dernières exceptions à la punition des sévices graves envers les animaux domestiques ou tenus en captivité, que sont les combats de coq et les corridas.

L'objectif de cette proposition est de remettre en cause les effets juridiques de théorie de la justification tirée de la notion de « tradition ininterrompue » qui s'est affirmée comme le dernier rempart laissant subsister des exceptions à la sanction  des sévices et cruautés faits aux animaux.

En effet, à la lecture de l'alinéa 7, la tradition ininterrompue intervient selon le même mécanisme qu'un fait justificatif or la liste des faits justificatifs en droit pénal français est défini de manière exhaustive aux articles L122-4, L122-5, L122-6 et L122-7 du code pénal, il s'agit de l'ordre de la loi, du commandement de l'autorité légitime, de la légitime défense et de l'état de nécessité.

En aucun cas, la tradition ininterrompue ne saurait agir comme un fait justificatif recevable et s'opposer à la qualification infractionnelle d'actes répréhensibles du point de vue de l'élément matériel et intentionnel.

A bientôt donc le combat continue

Geneviève GAILLARD,

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 19:39

 

 

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTlo6EI5Sfrz1GG2NYiWP-W0j92rbNG7bnez4dJeKYQ85csQOctWwOù qu ’elle ait vécu, en Lorraine, en Algérie, à Paris, à Tahiti, ou à présent, en Pays basque, Luce Buchheit a toujours écrit. Pour témoigner de son temps, pour trouver dans des parcours individuels, des vérités universelles.

 

Elle vous convie à la signature de ses deux derniers livres parus aux éditions "Elea Bizi".

A la librairie l'Alinéa, rue d'Espagne, à Bayonne, à partir de 9 h 30 autour d'un verre de l'amitié. Ce sera le samedi 29 septembre.

 

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A l’heure d’une très grave crise mondiale, d’ordres économique, social, écologique, spirituel, Luc Buchheit, psychologue, parle de la misère banalisée par les medias, et de ses victimes les exclus, en partant de leur quotidien saisi dans une rencontre, dans la rue, ou un aéroport.

A travers quelques récits très courts, elle nous dit les vies perceptibles derrière les visages tragiques des sans logis et des immigrés, s’en indigne, et nous invite à en faire autant.

 

 

 

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Une brebis sur une barque, entre Landes et Lacs,
Une montagne basque implorant l’eau du ciel
Un enfant prophète et ses visions d’apocalypse,
Une terre de fin du monde, en proie à la dictature, un océan dévasté

Des contes de la fin d’un siècle, et du début d’un autre siècle

L’eau, la terre, le feu, l’effroi, et pourtant, il y a
Hitzemana
La promesse

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