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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 08:00
Oh la la, l' orthographe! Je m'empresse de dire que cette illustration n'émane pas de la Fondation.

Oh la la, l' orthographe! Je m'empresse de dire que cette illustration n'émane pas de la Fondation.

 

Protégeons les animaux sauvages libres contre les actes de cruauté
 

A l'attention du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice.

L' article 521-1 du Code pénal sanctionne jusqu’à 2 ans de prison et 30.000 € d’amende les sévices graves et les actes de cruauté envers un animal domestique ou envers un animal sauvage lorsqu'il est apprivoisé ou tenu en captivité.
 
Il est donc légal de faire souffrir les animaux sauvages vivant à l’état de liberté naturelle, les auteurs de maltraitance à leur égard n'étant pas punissables.


Je m'associe donc à la démarche de la Fondation 30 Millions d'Amis visant à faire évoluer le Code pénal afin qu’il prenne désormais en considération tous les animaux, sans distinction.

Je demande qu’il soit ajouté au Code pénal un article 521-1-1 ainsi rédigé : "Les animaux sauvages vivant à l'état de liberté naturelle étant également des êtres sensibles, ils ne peuvent faire l'objet, sous quelque prétexte que ce soit, de sévices graves ou d'actes de cruauté. Les sévices graves et
les actes de cruauté sont puni des peines prévues par l’article 521-1."

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 10:00
Aux arènes de Bayonne. Photo EITB.

Aux arènes de Bayonne. Photo EITB.

D'après un texte de H. Coeuillet

 

 

"Le regard de l’autre, c’est le regard de l’animal dans la souffrance imposée par l’homme. En 1976, notre code rural en son article L-214, reconnait certains animaux doués de sensibilité moyennant quoi il ne faut pas attenter à leur intégrité par des traitements qui ne seraient pas justifiés par la sauvegarde de notre existence. ? Simple discours philosophique d’une vérité qui dépasse le bon sens ?

 

 Allez voir les réactions quasi violentes des laboratoires pharmaceutiques et de la FNSEA soutenue par le ministère de l’agriculture pour ce qui concerne l’expérimentation  médicale et les conditions d’élevage en batterie et d’abattage pour comprendre.

 Au moyen-Age, les animaux avaient un statut égal à celui des humains, il suffit de lire les minutes des tribunaux pour constater qu’ils étaient traduits à notre égal devant nos tribunaux en cas de délit. Juste retour des choses.

 

Le regard de l’autre, c’est le regard de l’assassin en puissance qui s’exerce sur l’animal parce qu’on lui a religieusement dit qu’il pouvait trouver sa dignité dans l’extase intérieure le privant de toute conscience raisonnée. 

A choisir, je préfère encore le cirque romain à la corrida. La corrida est une supercherie théâtralisée que la chevalerie mépriserait. Il n’y a aucune noblesse dans un combat où l’un des adversaires est privé, bien avant, de ses capacités physiques naturelles, avant et pendant, de ses capacités mentales par une préparation fondée sur la torture.

 C’est la pleine et libre conscience réciproque qui fait la noblesse du combat. Alors, encore une fois, le regard, jaloux et jouisseur, du touriste. Celui de l’observation irresponsable. Disparition du sujet au profit de l’objet. Dans la corrida, l’habit de lumière ne fait que cacher des petites mains serviles sans dignité... Dans l’antiquité, le taureau était le symbole de la beauté, il est devenu l’alibi de la monstruosité."

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 09:00
Photo:  http://forum.tontonvelo.com/viewtopic.php?f=2&t=6439

Photo: http://forum.tontonvelo.com/viewtopic.php?f=2&t=6439

Une contribution de Joseph Goyheneix

Traduit de l'Euskara (la langue basque) par P.Errekarte

 

On ne peut se fier à ce printemps-ci…..

Qui aurait dit après le bel après-midi d’avant-hier que se préparait le déluge d’hier soir ? En effet, hier soir vers 23 heures, j’étais en train de m’interroger sur ce que j’avais à écrire quand se sont fait entendre les grondements que vous avez certainement perçus vous-mêmes. Quel emportement, ce n’était pas un temps à rester dehors ! A 23h30, le téléphone sonne. C’était la fiancée de mon frère. A soixante kilomètres d’ici, angoissée et inquiète. Mon frère devait la rejoindre mais ayant pris du retard dans ses besognes et aussi en raison de temps peu clément, il était parti à 22 h 30. Et ce qui est bien compréhensible, pauvre fille, elle ne s’expliquait pas son retard.

-«  Comment, il est parti ! avec un temps pareil ! Oi ama, je pensais qu’il était resté chez lui !’

-«  Et bien oui, tardivement certes, mais il parti. Il n’est pas prêt à t’abandonner ainsi ».

-« Mon Dieu, je dois rester là à l’attendre rongée par l’inquiétude. Par ce temps épouvantable, il peut lui arriver n’importe quoi ! »

-« Ne t’inquiète pas, il ne doit pas être loin. Diable, il n’est pas à plaindre et il a une bonne voiture, il en a vu d’autres ! Une heure de route, assis dans son véhicule avec le chauffage et dès qu’il arrive, il n’a pas le temps d’attraper froid ! »

A vrai dire, je n’étais pas très apitoyé par la situation de mon frère. C’est alors que pour la consoler et lui écourter l’attente , je me mis à lui raconter une des histoires de l’oncle Ellande…..

La fiancée de l’oncle Ellande était d’Ezterenzubi et il est bien évident qu’il faisait le voyage de Lekumberri à Esterenzubi le plus souvent possible. Mais pas en voiture ! Le plus souvent en passant par la montagne à pied. Quelquefois à cheval ou à dos de mulet par le chemin le plus court ! L’autre voie, celle du détour, l’ « autoroute » des grandes occasions passait par Donibane Garazi. Mais il empruntait rarement cette route, seulement lorsqu’il pouvait disposer d’un vélo.

Il avait promis à Aña Mari qu’il ferait un tour en soirée la veille de leur mariage. Pourtant la journée serait chargée en détails à régler, mais c’était la dernière fois---

« Ce n’est pas la peine, mon bien aimé, demain tu seras fatigué et ton vélo est hors d’usage.

« Fatigué, moi, ehee ! Je demanderai le vélo à Frantxua ( voisin et ami). Pour cette dernière fois, il me le prêtera. Je viendrai, oui ! »

« Oui donc »---

Ayant prestement donné les soins nécessaires aux animaux de la ferme, il partit en fin de journée sur la bicyclette de Frantxua pour retrouver sa fiancée.

Pourtant le temps ne s’annonçait pas des meilleurs, plus mauvais que la veille en vérité. Depuis le pas de la porte, sa mère le regarda s’en aller, sans lui faire la moindre recommandation. Elle avait un fils costaud et la journée du lendemain conduirait à elle une charmante bru.

Allez-donc! Le mauvais temps ne plaisante guère : orage, pluie et vent. «  Boh ! Jusqu’à Donibane, c’est en descente et j’espère bien que ce déluge finira par se calmer. Nous ne sommes pas en décembre, quand-même ! » Dès son arrivée à Alzieta, il était trempé jusqu aux os. Qu’importe, enfonçant le béret jusqu’aux oreilles, il continuait à toute allure. Tout à coup, l’orage se mit à gronder. Ellande lui répondit par un irrintzina, avec en tête « Demain soir, je suis avec Aña Mari. » Arrivé sur la place d’Esterenzubi, le voilà obligé de descendre de vélo tant le vent contrariait son avancée. La bicyclette de Frantxoa avait beau être en excellent état, voici que son éclairage s’éteignit juste alors qu’il arrivait à Eiheralarre. « Bon, encore trois quarts d’heure à pied et je suis arrivé. Le temps va bien finir par s’adoucir ». Il n’empêche qu’il avait déjà passé plus du double du temps qu’il met d’habitude pour effectuer ce trajet. Enfin, bon, il était presque arrivé. Un peu plus tôt, il avait aperçu, là-bas sur l’autre versant, une toute petite lueur, sans doute la fenêtre de la cuisine en bas de la maison. Mais maintenant, au milieu des arbres, il ne la voyait plus et il lui fallait traverser la rivière. Là, attention, il lui fallait passer un pont minuscule dont la rambarde s’était effondrée. Conscient qu’une extrême attention et une vigilance à toute épreuve étaient de mise, il bloquait la bicyclette et tâtonnait tant qu’il pouvait afin d’explorer le pont. Mais tout à coup, sous l’effet d’une forte bourrasque, voilà la bicyclette à l’eau. Je ne rapporterai pas ici les mots de l’oncle Ellande, des jurons en Espagnol comme on peut se l’imaginer. Et déchiré, piqué par les buissons et les ronces, tombant et se relevant à plusieurs reprises, il réussit à atteindre la rivière et à agripper péniblement la bicyclette de Frantxua, hélas bien forcé de constater qu’il manquait une pédale à cette dernière. Non, il ne se remit pas à jurer en Espagnol, il s’abstint de pleurer, il est si fort, Oncle Ellande ! Multipliant les manœuvres , il dégage le vélo, le charge sur ses épaules, ajuste le béret et reprend son chemin. « Demain, je me marie »---

Ensuite, Oncle Ellande a omis de raconter quelques passages de cette histoire, en particulier celui de son arrivée chez Aña Mari où il se devait de soigner son langage, son Euskara devant être d’une pureté sans égale.

« Mon amour, maintenant, il va te falloir rentrer à travers les montagnes, le point du jour n’est pas loin et tu ne peux rester plus longtemps auprès de moi. Tu peux laisser ta bicyclette ici ».

« Comment, la bicyclette de Frantxua ? Non ? non et non ! Je prendrai le temps qu’il faudra et, comme si de rien n’était, je la lui rendrai. Tant pis, oublie tous ces tracas et laisse moi faire ! Nous avons la chance d’être ensemble maintenant, et puis demain »---

Trois heures s’étaient déroulées depuis cet échange. Ayant calculé le temps qu’il lui fallait pour arriver à Lekunberri avant l’aube, il s’en était allé par la montée, bicyclette sur le dos. Le temps s’était amélioré et Ellande avait oublié la fatigue de la veille et même toutes les fatigues antérieures. Arrivé au sommet de la montagne qui surplombe Lekunberri, il fut tout étonné de se rendre compte que ce n’était plus le vent qu’il entendait, mais sa voix car il chantait. Pourtant, il n’avait pas pour habitude de chanter. Et en descendant de Buruntza, il lui semblait qu’il était un grand chanteur. Effectivement, il en était un !

Lorsqu’il parvint enfin chez lui à l’aube, sa pauvre mère, déjà levée, l’avait vu arriver de loin chargé de la bicyclette. Elle l’avait accueilli un sourire bienveillant aux lèvres et une tasse à la main. « Tu es là, mon brave ! Prends ceci, tu en as bien besoin ». La tasse était à demi-pleine d’eau de vie.

Ce matin, aux alentours de huit heures, mon frère est rentré à la maison au volant de sa voiture. Il avait la mine de quelqu’un de bien reposé. Parfaitement rasé, peigné avec soin, il pouvait se mettre au travail. Il m’a expliqué que sa fiancée ne l’avait pas laissé repartir par ce mauvais temps. Certes !

Moi, je vois quelque chose de bien différent entre l’aventure de mon frère et celle de mon oncle. Oncle Ellande devait se donner bien de la peine pour se rendre chez sa fiancée et il n’avait guère la chance de pouvoir se reposer chez elle avant de prendre le chemin du retour. Mon frère, lui, n’a pas à faire de grands efforts pour se rendre chez sa fiancée, même si la distance qu’il a à parcourir est bien plus grande que celle qui séparait Oncle Ellande de la sienne. Et avant de rentrer chez lui, mon frère peut se reposer chez elle, ou avec elle.

Dès son entrée dans la maison, il a pris son café au lait. Je ne lui ai pas offert de liqueur.

 

 

 

 

Ce texte est paru en langue basque pour la première fois dans le numéro 6 de la revue Maiatz (deuxième trimestre 1984).

 

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 18:17
Pitié pour les chevaux !

 Une contribution d'Isabelle Nail-Arrouy, publiée sur le site de Luce Lapin (Charlie Hebdo). Voire lien ci-desous.                                                                                                    

Pitié pour les taureaux, pitié pour les veaux et pitié pour les chevaux qui ont le malheur de poser sabot sur le sable de l’arène ! 

L’incompréhensible jugement a encore frappé le président du CRAC Europe pour la protection de l’enfance, Jean-Pierre Garrigues, coupable d’avoir dit que la rejoneadora Léa Vicens, cavalière extra douée, faisait éventrer ses chevaux.

Muse, disciple ou élève réputée de l’ange Peralta, matador aux 6 000 taureaux tués, aux 442 oreilles et aux 134 queues, formée à la corrida de rejón, elle mène carrière dans un genre de spectacle très particulier qui oppose la femme à cheval armée d’armes tranchantes au « taureau de combat espagnol » élevé tout exprès pour se faire massacrer en espace clos. Dressé pour cette exhibition, le cheval devient obligatoirement le partenaire de sa cavalière dans cette lutte à mort. Il risque sa vie, passée au fil des cornes de l’adversaire de sa maîtresse, devenu le sien par la force des choses. Sans doute, la jeune femme durement entraînée à un art dangereux, « parce qu’elle ne savait pas que c’était impossible », ne fait-elle pas éventrer les chevaux dont elle déplore la perte comme autant d’accidents survenus dans un exercice à risque, mais elle demeure responsable de les avoir menés là où existe le danger de se faire salement encorner, éventrer, massacrer, comme pour mieux accompagner le taureau supplicié. Ils vont sentir venir la mort dans la souffrance, comme des êtres doués de sensibilité et reconnus comme tels depuis trop peu de temps par la loi des hommes (28 janvier 2015).

Aiguillonnés de ressentis bizarres, troubles, qu’on n’a pas le droit de nommer sadiques sous peine de se faire intenter un procès, les aficionados(as), subjugués de tant d’émotion, resteront peut-être cois quelques secondes ou minutes avant d’être à nouveau leurrés et emportés dans le délire hystérique au son des bandas. Les animaux morts pour la gloire de l’héroïne, gracieuse en sa tenue souillée de sang et de sable, levant haut les bras de la victoire, disparaîtront rapidement pour ne pas faire tache dans le décor.

La corrida dans son ensemble, ni art ni culture, mais coutume barbare, massacreuse d’animaux pour le seul plaisir d’hommes et de femmes qui osent y entraîner des enfants, se joue des lois et de la conscience morale, du sentiment de ce qui est juste, digne, noble, éthique. Elle se fourvoie dans la fange en se réclamant de l’art et en se dissimulant sous les oripeaux de la tradition. Alors, quels sont les faits les plus graves, ceux qui portent atteintes à la sensibilité et à la vie des bêtes en un spectacle sanglant visible par les enfants et que les communes organisatrices encouragent par la gratuité, ou la phrase de Garrigues ?

Il vient d’être condamné par la chambre des appels correctionnels de Nîmes qui a même aggravé sa peine en la portant à 1 000 euros d’amende ferme et 2 500 euros de dommages et intérêts. Un nouveau verdict bien tranchant qui semble ignorer que l’animal est enfin reconnu comme un être doué de sensibilité.

Maître Phung, l’avocat du CRAC Europe, prépare le pourvoi en cassation. Espérons que d’ici là tous les tribunaux qui jugent les terroristes anticorrida auront admis que le cheval et le taureau sont des animaux.

Isabelle Nail
Auteure de Ni art ni culture

 

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 16:34
Un milan royal recouvre la liberté.

Une contribution de Madame Steunou.

 

Je m'appelle "Miru gorri". Je suis un milan royal"milvus". Ce nom a été donné à mes ancêtres parce qu'ils étaient réservés à l'équipage royal au cours des parties de chasse. Je suis un oiseau très utile car je me nourris de cadavres de petits animaux, de poissons malades ou morts, de rongeurs, de reptiles, de batraciens et d'insectes.

Mon aire se situe au-dessus des collines qui dominent Uhart-Cize. Malheureusement, un beau soir d'Octobre, alors que je tournoyais dans le ciel, j'ai reçu des grenailles de plomb qui m'ont causé une profonde blessure. Je me suis réfugié au bord de la rivière, attendant une fin prochaine. Par bonheur, j'ai été recueilli par un homme très gentil qui m'a placé avec précaution dans une caisse. Il m'a transporté au Centre de soins Hegalaldia à Ustaritz où j'ai été soigné pour une fracture au tarse gauche. Je suis resté en volière pendant deux mois jusqu'à ce que je retrouve des forces.

Enfin, par une journée ensoleillée de fin décembre, réchauffée par un petit vent du sud, une quarantaine de personnes se sont réunies dans le jardin de mon bienfaiteur. C'est son petit-fils qui m'a tenu dans ses mains gantées pour que je prenne mon envol, guidée par les conseils de Laurence, soigneuse à Hegalaldia. Des applaudissements chaleureux et des cris de joie m'ont accompagné lorsque j'ai pris mon envol et retrouvé ma liberté.

Un grand merci à tous ceux qui ont pris soin de moi, à cet homme qui m'a ramassé gisant au bord de l'eau. Désormais, quand vous regarderez le ciel au-dessus d' Uhart-Cize, cherchez "Miru gorri", le milan royal.

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9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 18:08

Réponse à la question posée dans le "post" précédent

Merci à la vingtaine de personnes qui ont accepté de jouer le jeu.

Qui est qui?

Par ordre d'apparition dans la vidéo-ci-dessous :

la main de Colette et l'un de ses chats,

et

les visages de :

Abertine Sarrazin,

George Sand,

Marguerite Yourcenar,

Lou Andreas Salomé,

Marie Chaix,

Thyde Monnier,

Rosemonde Gérard,

Virginia Woolf,

Flora Tristan,

Michèle Perrein,

Annie Leclerc,

Marie Cardinal,

Jacqueline Kelen,

Louise de Vilmorin,

Isabelle Nail-Arrouy,

Marie Noël,

Milena Jesenska,

Andrée Chedid,

Marcelle Delpastre,

Benoîte Groult,

Hélène Cadou.

(La dame aux roses n'est pas une femme écrivain, mais j'avais trouvé cette carte dans un livre acheté chez une bouquiniste, et il me semblait qu'elle avait sa place ici)

Et, bien entendu, avec la voix de Gilles Marchal.

 

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Published by Jeno l'écolo - dans Gilles Marchal Les femmes. Emazteak.
7 mars 2015 6 07 /03 /mars /2015 16:00
8 mars, célébration 2015

Voici ma modeste contribution à la journée du 8 mars, Journée des droits des femmes et non "pas "Journée de la femme" , sorte de symbole qui n'engage à rien et devient une sorte de "Fête des Mères" où l'homme fait la vaisselle", comme le dit si bien une amie

 Encore et toujours  merci, Gilles.

Lorsque quelqu'un(une), ici ou sur facebook,  aura mis un nom sur chaque visage et sur la main, j'écrirai la liste sur ce blog et sous la vidéo.

Un jeu mais rien à gagner, juste pour le plaisir. Evidemment, pas de triche en cherchant sur internet!

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 16:19
Lettre ouverte de CAP Ours à François Maïtia

5 mars 2015 | Catégorie : Actus en France, Actus ours, Toute l'actualité

Lettre ouverte à François Maïtia, Co-Président du Comité de massif

Protection de l’ours brun

Monsieur le Président,

A la demande du Ministre de l’Écologie, le Comité de Massif des Pyrénées a reçu la commande, en décembre 2013, de faire des propositions sur le volet ours de la « Stratégie pyrénéenne de valorisation de la biodiversité ».

Un groupe de travail s’est réuni quatre fois d’avril à juin 2014. Ses propositions ont été présentées au comité de suivi le 22 septembre 2014. Elles devaient être soumises, pour avis, au Comité de Massif en séance plénière, avant la fin de l’année 2014, selon la commande ministérielle.

Vous avez fait modifier ces propositions, en ajoutant un scénario non retenu par le groupe de travail et par l’expertise du Muséum National d’Histoire Naturelle de septembre 2013, à savoir la « non intervention », c’est à dire pas de renforcement de la population d’ours.

La principale proposition du groupe de travail, basée sur l’expertise sans appel du muséum est précisément le renforcement de femelles, en Béarn pour éviter la disparition de l’espèce à court terme dans tout l’ouest des Pyrénées, ainsi que dans les Pyrénées centrales pour lutter contre la consanguinité et une probable extinction à moyen ou long terme.

Nous apprenons aujourd’hui que vous avez choisi de ne pas mettre ce point à l’ordre du jour du prochain Comité de Massif du 10 mars 2015, pour cause d’élections départementales. Nous sommes sidérés de voir que des considérations purement politiciennes à très court terme prennent le pas sur des enjeux aussi importants que la préservation du patrimoine naturel, et mettent à mal des décennies d’efforts humains et financiers pour la sauvegarde de cette espèce.

Nous dénonçons cette nouvelle manipulation et cette attitude électoraliste qui démontre à quel point l’État ne peut pas vous faire confiance en matière de conservation de cette espèce protégée, classée prioritaire par la Commission européenne et pour laquelle la France a pris des engagements et a une obligation de résultats.

En effet, ce faisant, vous dénaturez la démarche proposée par le Ministère de l’Écologie de traiter les futures mesures de conservation de l’ours brun dans le cadre de la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité. Par votre attitude, vous videz complètement cette stratégie de son objectif premier qui était de prouver la compatibilité entre la protection de la biodiversité et les activités économiques et sociales.

Comme cela a été le cas jusqu’à présent, la conservation de cette espèce peut contribuer à pérenniser des soutiens européens, liés à la préservation de la biodiversité, en faveur du pastoralisme.

Elle peut aussi permettre de valoriser, dans les Pyrénées, des activités économiques complémentaires de l’élevage, avec une forte image de nature, comme cela a commencé à se faire dans les Pyrénées et se fait ailleurs en Europe avec succès.

C’est d’ailleurs l’esprit de la « Stratégie pyrénéenne de valorisation de la biodiversité », alliant écologie et économie, que le Ministère de l’Écologie a proposé au Comité de massif Pyrénées de développer avec lui.

L’ours brun, véritable symbole des Pyrénées, a vécu dans cette région depuis des temps immémoriaux. Il fait partie du patrimoine naturel et culturel pyrénéen (carnaval, blasons, toponymie, mythes et légendes…). Votre devoir est de le protéger.

De quel droit allez-vous le condamner à disparaître rapidement dans le Béarn et à moyen terme dans le reste du massif pyrénéen ?

Que sont devenus les engagements, vis-à-vis de la protection de l’ours brun, qu’avait pris le Conseil régional d’Aquitaine (dont vous êtes vice-président), en signant la charte de l’Institution Patrimoniale du Haut-Béarn et les contrats de Charte de 1994 et 2004 ?

Qu’est devenu l’émoi que vous aviez exprimé lors de la mort de la dernière ourse béarnaise, Cannelle, quand vous déclariez « …que la disparition de la dernière ourse pèsera sur notre génération (…) que l’image de la chasse a été atteinte. Au delà, c’est l’image des Pyrénées et de l’Aquitaine qui se trouve écornée par cet acte irréparable… » ?

Serez-vous de ceux qui, en parfaite connaissance de cause, auront œuvré pour faire disparaître cette espèce emblématique du patrimoine pyrénéen ?

Nous vous demandons, Monsieur le Président, de vous ressaisir et de faire face aux responsabilités que vous avez sollicitées et acceptées en prenant en compte la demande du Ministère sur le volet ours de la SPVB.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération distinguée.

Les associations membres de CAP Ours

Altaïr Nature, Animal Cross,, Association Nature Comminges (ANC), Comité Ecologique Ariégeois (CEA), Conseil International Associatif pour la Protection des

Pyrénées (CIAPP), FERUS (Groupe Loup France/ARTUS), Fonds d’Intervention Eco- Pastoral – Groupe Ours Pyrénées (FIEP), France Nature Environnement (FNE), France, Nature Environnement Hautes Pyrénées (FNE 65), France Nature Environnement Midi- Pyrénées (FNE Midi-Pyrénées), Nature Midi-Pyrénées, Pays de l’Ours-ADET (Association pour le Développement Durable des Pyrénées), Société d’Etude de Protection et d’Aménagement de la Nature dans le Sud Ouest – Pyrénées-Atlantiques (SEPANSO 64), Société nationale de protection de la Nature (SNPN), Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM), WWF France.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 16:08
Marikita Tambourin

Marikita Tambourin

L’association Itzal aktiboa et la Municipalité de Saint Jean Pied de Port sont heureux de vous inviter à la conférence « FEMMES BASQUES : IMAGES ET RÉALITÉS » par Marie-Kita Tambourin, écrivaine et anthropologue, auteur du livre « Deux essais aux noms des femmes », vendredi 13 mars 2015 à 18h30 dans la Salle d’honneur de la Mairie de Saint Jean Pied de Port.

 

La conférence est organisée pour marquer la Journée Internationale de la Femme. Du 3 mars au 26 mars aura lieu dans la Mairie de Saint Jean Pied de Port l'exposition L'Art au Féminin IX / EmazteArtea Garazin, avec des oeuvres de Verónica Domingo Alonso et de Josette Dacosta.

 

 

.

Femmes  basques : images et réalités.
 

Oeuvres de Verónica Domingo Alonso et de Josette Dacosta
Du 3 au 26 mars dans le hall de la mairie

Du lundi au vendredi de 8 h30 à 12 heures et de 14 heures à 17 heures 30.

Deux générations, deux artistes, deux femmes: chacune apporte sa vision, l’une riche en couleurs, l’autre en noir et blanc, des paysages et de l’environnement naturel de l’île de Lanzarote, où elles ont fait chacune une résidence d’artiste en 2014.

Bi belaunaldi, bi artista, bi emakume aurrez aurre agertzen dira, elkar osatuz eta elkarrekin partekatuz Lanzaroten egindako egonaldi bat. Irla horren ikuskera berezia egin dute sentimenduen bidez, izpiritukoa eta errealitatea abstrakzio, materia, energia eta arimaren bidez uztartzeko.

Verónica Domingo Alonso, lauréate du Prix Itzal Aktiboa en 2013, vit et travaille à Bilbao et à Madrid. S’inspirant de la calligraphie et de la peinture chinoise, ses œuvres en noir et blanc donnent une vision intime et personnelle de l’esthétique du paysage.

Verónica Domingo Alonsok 2013ko Itzal aktiboa saria eskuratu du. Bere praktikarekin proposatzen duena, zuri-beltzean, arte txinatar eta kaligrafiaren gaineko ezagutzatik erroturiko sorkuntza da. Paisaia berrasmatzen du ikuspegi intimo eta pertsonal batetik abiaturik

Josette Dacosta a son atelier à Saint Jean Pied de Port. Elle peint avec des pigments sur papier. Dans ses tableaux, les couleurs s’éclatent dans des symphonies visuelles d’une vitalité explosive.

Josette Dacostak pigmentuekin pintatzen du paperaren gainean. Erabiltzen dituen materiak, eta euskarrietako azal zimurtsuak bizitasun berezia ematen diete bere margolanei.

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 10:00
L'irresponsabilité, chat suffit!

Une contribution de Claudine Farfantoli.

Uharte Garazi (Uhart-Cize)

Depuis plus d'un demi-siècle que j'ai eu des chats près de moi, et surtout depuis les quelques treize années actives dans ce que l'on nomme "Protection animale", des histoires de chats et de chiens je pourrais en conter des dizaines !...
Que ce soit XURI, surnommée la "blanquette de veau", toute blanche, petite chose souffreteuse, plus grise que blanche et les moustaches grillées par la chaleur de la seule cheminée où elle se rechauffait, la peau sur les os, couverte de puces, enfin pas jolie-jolie ! quand je revois la magnifique boule blanc de neige qu'elle fût ensuite... je me dis que j'ai bien fait de la "négocier" auprès de ses "maitres" de l'époque...
 
Il y a eu MUFTI, je devrais dire "le Grand Mufti", pas de Jérusalem, mais impérial, d'un beau poil long, gris irisé uni, plastron, mitaines et bottines blanches, errant depuis plusieurs jours sur le Pont de l'Eglise de Garazi.. Après enquête, personne ne l'ayant réclamé, j'ai décidé de l'emmener à la maison où il a illico trôné en bonne place !
 
MAï, prise au Refuge de Bacheforès, où j'allais à l'époque aider à nettoyer, nourrir, soigner les chiens surtout. Bébé de 2 mois malade, le directeur a malgré tout accepté de me la donner, sachant que je saurais la soigner et m'en occuper : elle a vécu de très nombreuses années, heureuse je pense, jusqu'à l'an dernier... Une siamoise croisée toute ronde, "bouboule", avec des yeux d'azur...
 
CYRANO, un siamois croisé, une tache brune sur le nez, de grands yeux bleux lui aussi, une queue courte : vers 2 mois à peine, il a été déposé discrètement dans le couloir du Salon de Toilettage ! Il est toujours là...je veux dire "chez moi" !
 
GALA, à peine plus de 2 mois, se nourrissait dans les poubelles du Bar Américain, on me l'a signalée et en sortant du travail, devinez quoi ? Je l'ai enfournée dans mon manteau et hop ! une de plus !... Et à plus de 10 ans aujourd'hui, elle devient "enfin" très câline...
 
DOUCE, perchée, royale, sur les rayonnages de la Librairie d'à côté, soustraite illico à la vindicte de la "libraire en chef", avec la complicité de l'amie des chats qu'était la petite vendeuse de l'époque...Une vraie Diane chasseresse : gare à vous, pauvres mulots et autres campagnols !
 
TESS, carrément "volée" - mais vu son état et son âge, on n'avait guère dû s'occuper d'elle ! - pas loin des jolis petits cochons d'un célèbre charcutier des Aldudes ! emportée là encore cachée sous ma parka, mais ... "avec la queue qui dépasse", comme m'a dit, un peu affolée, ma vieille amie partie en simple balade avec moi... Cette vieille chatte là (pas mon amie, Tess !), qui plus est attendait des petits, n'aurait pas vécu ses vieux jours heureux comme elle les as eus chez moi...
 
MISHA, si minuscule, a reçu ce nom, pas à cause d'obscures origines slaves, mais parce que ... à peine un chat... un demi-chat ! un petit roux angora, qui est resté fragile, sans doute à cause des trop difficiles premières semaines de sa vie... Il était planté là, au beau milieu d'une prairie, juste en-dessous de chez moi...
 
MAXOU, raméné de Sainte-Maxime, qui m'a donné de belles frayeurs sur le trajet de retour...mais a fini par venir couler de beaux jours au Pays Basque !... Un magnifique tigré à poils longs !
 
BELLE et TOFFEE, elle "écaille de tortue" à poils longs, lui un bon gros rouquin, un caramel tout tendre, tout roux : inséparables tous les deux, toujours collés ensemble (le caramel, c'est collant !), deux amours n'en faisant plus qu'un !...
 
... et tant d'autres ! la liste pourrait faire au moins 5 fois celle-ci (et je ne parle que de ceux qui sont restés pour quelques années à mes côtés ! Pas des quelque 40/45 autres "de passage" en attente d'un (bon) placement !).
 
Je me contenterai donc d'évoquer plus longuement les 3 derniers, ici depuis un et deux ans : HAÏKU, ISIS et IRIS, mes derniers protégés !
 
Le premier, noir et blanc, ou plutôt "fumée", avec un regard triste et, en guise de queue, un pompon bien rond (d'où ce nom japonais des petitts poèmes haïkus, car il ressemble à cette race nommée "Bobtail japonais"). Déposé près des containers-poubelles du Jaï-Alaï, n'avait qu'environ 2 mois, et une plaie dans le cou (cause de son abandon ?..), la peau à vif sur 3 bons centimètres... Pas farouche, facilement emmené et soigné (mais il garde une belle cicatrice !). Un amour... Même si je dois l'emmener tous les mois chez le vétérinaire, à cause d'une calicivirose, bénigne mais stabilisée grâce à des injections efficaces, il reste "mon bébé d'amour" !...
 
Puis, un mois plus tard, mes deux "tites", deux soeurs visiblement de la même portée, dans un carton au sol, au milieu des mêmes containers-poubelles, par 30° à l'ombre ! En voyant ce carton et apercevant un bout de fourrure, je me souviens avoir pensé : "tiens, quelqu'un a jeté un col en fourrure !"... Drôles de fourrures, affamées et assoiffées, minuscules (1 mois, à peine plus !) et éperdues : impossible de les laisser là ! J'ai courru au supermarché tout proche, après les avoir bien sûr mises à l'abri dans ma voiture, acheter quelque nourriture et du lait pour chaton (après, j'ai préparé plusieurs fois par jour des biberons avec du lait en poudre-spécial-chatons !) : j'avais rarement vu des bébés aussi goulus ! elles avaient si faim ! J'ai eu un frisson d'horreur en imaginant leur sort si je n'étais pas passée par là...
 
Comme c'était "l'année des I", elles ont été baptisées IRIS et ISIS (oui, je sais je ne me suis pas foulée ! mais les deux noms me plaisaient !). IRIS, la plus noire, mais avec mouffles, bottines et plastron blancs et un bouton de fleur d'iris blanc au-dessus du nez, au milieu de sa bouille noire ; ISIS est une "Félixette" classique, donc noire et blanche également, mais haute sur pattes, longue et elancée : une vraie déesse égyptienne !
 
Avec, mais surtout grâce à une amie tout aussi passionnée par ces petits félins, elles ont bien sûr été tatouées, vaccinées et surtout stérilisées, dès que ce fût le moment. Les refuges débordent de chats "en trop", car - et c'est mathématique ! - il y aura toujours plus de naissances que d'adoptions, hélas !
 
Alors, pitié ! soyez responsables envers vos animaux : ne les laissez pas se reproduire, il y en aura toujours trop, ne contribuez pas à remplir les refuges de malheureux ! Car même si c'est par les générations suivantes, il y en aura forcément des dizaines qui seront soit abandonnés et continueront à surpeupler les refuges, soit voués à des morts plus ou moins lentes (maladies, voitures, etc..) après des souffrances...que vous pouvez au contraire aider à diminuer !
 
Pour ces trois petits sauvés, combien meurent lentement au fond d'un fourré ou dans un fossé, après avoir été heurtés par une voiture, quand ils ne sont pas illico aplatis sur le bitume : ceux-là au moins n'ont pas eu le temps de souffrir. Maigre consolation...
 
Car plus que la mort, ce qui me révolte, ce sont toutes ces souffrances inutiles, dûes à l'inconscience des humains...
 
"A quand un refuge en Pays Basque intérieur ? car ceux de Bayonne, Saint-Jean-de-Luz ou des Landes ne prennent PAS nos abandonnés... Alors, on en fait quoi ?"
 
Je terminerai par cette citation de Marguerite YOURCENAR ("Les yeux ouverts") : "Il y a cet aspect bouleversant de 'animal qui ne possède rien, sauf sa vie, que si souvent nous lui prenons. Il y a cette immense liberté de l'animal, enfermé certes dans les limites de son espèce, mais vivant sans plus sa réalité d'être, sans le faux que nous ajoutons à la sensation d'exister.C'est pourquoi la souffrance des animaux me touche à tel point. Comme la souffrance des enfants, j'y vois l'horreur toute particulière d'engager dans nos erreurs, nos folies, des êtres qui en sont totalement innocents. Répondre par la brutalité à la totale innocence de l'enfant ou de l'animal qui ne comprend pas ce qui lui arrive, c'est un crime odieux et c'est ce crime odieux que l'écologie se doit de combattre".
 
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